Apres avoir arrêté mes études en 1999, j’ai décidé de me lancer a fond dans le dessin et la bande dessinée. Je cherchais donc à me faire embauché dans un fanzine. Malheureusement mon niveau à l’époque ne suffisait pas à convaincre les zines que je démarchais. Ainsi, après un an à écumer les conventions, je décidais de monter mon propre fanzine. Il porterait le nom de mon manga préféré à l’époque, Slam Dunk, puis deviendra le fanzine SLAM. Je demande à ma plus ancienne correspondante de me faire une bd et elle m’envoya le premier épisode de Lucie, la série qu’elle préparait à l’époque. Je compléta l’équipe avec Hamano Kato, devenu depuis Péco, que j’avais rencontré quelques mois auparavant à BD expo, porte de champeret.
Je complétais le casting avec tous mes correspondants qui peuplèrent la rubrique Slam’ art.
Tout se compliqua lors de la réalisation de la maquette, en effet sans ordinateur la tache est tout sauf aisée. C’est donc armé d’une paire de ciseaux, d’une vingtaine de bâtons de colle, et d’une carte de photocopie en béton que je me suis tué à la tache. Au final, plus d’un an après en juin 2001, SLAM numéro 1 sort pour EPITA.
Avec le recul, ce fanzine est certainement celui dont je suis le plus fier. Et aux vues de certains premiers fanzines sortant ces dernières années, je pense qu’il n’a pas à rougir, ni pour son contenu, ni pour sa forme, ni pour son nombre de pages. Malheureusement déjà a cette époque, nous souffrions d’un manque de promotion qui rendait le fanzine trop privé. Nous en avons tout de même écoulé plus de 40 exemplaires.
Pour la petite histoire, j’ai du dessiné 5 chapitres de 5 bds différentes avant de me décider pour empire, ce qui fut un excellent entraînement au dessin, et donc, le fanzine achevé, je recevais 3 propositions de fanzine pour 3 nouvelles bds.