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: E
l'évolution : de paradoxe en paradoxe |
suite
: F
une particule est à l'espace ce qu'une vague est à la mer |
La plus petite
portion d'un tel trajet qui file à vitesse c, nous l'appelons naturellement
"photon".
À la plus grande échelle, l'organisation collective de photons formée par le regroupement de ces trajets de photons sur une infinité d'échelles, construit une colonne droite qui part en deux jets symétriques pour garder un équilibre global : ce sont les deux jets des quasars que l'on observe aux confins de l'univers et qui, comme on l'observe aussi dans la réalité, s'allongent à une vitesse proche de la lumière. |
Le
quasar qui a été découvert presque au centre de notre
galaxie, photographié en 1992.
Il se compose de deux jets symétriques de plus de 3 années-lumières de longueur. Ces jets ne sortent d'aucune source visible de matière. [photo F. Mirabel/CEA-Saclay et S. Brunier] |
Elle y réussit d'abord vers les extrémités des jets du quasar, car ce sont leurs endroits les plus faibles : on est alors au stade d'une galaxie spirale barrée. |
Puis elle réussit à courber les jets du quasar sur toute leur longueur : on est alors au stade d'une galaxie spirale évoluée. |
Cette force
est donc précisément celle qui fait tourner les galaxies,
et l'on voit que, selon notre hypothèse, la galaxie tourne avant
même que de la matière ne soit formée en elle.
Lorsque ce détournement de la vitesse constante "c" du quasar s'est égalisée dans toute la galaxie et à toutes ses échelles, on doit s'attendre à ce qu'il se manifeste par une tendance à tourner unifiée dans toute la galaxie, c'est-à- dire que tous les endroits la galaxie doivent alors tourner à la même vitesse : c'est bien ce que l'on observe dans la réalité, et ces observations dont on a dit au début qu'elles sont incommodes pour une explication du mouvement des galaxies par la gravité, dans notre hypothèse collent parfaitement à ce que l'on doit s'attendre à trouver. |
À l'échelle la plus petite où une telle spirale se forme en regroupant des photons dont le trajet est détourné, nous dirons que nous avons affaire à des neutrinos. Selon la théorie "standard", la force nucléaire faible est bien celle qui, à très courte distance,"s'applique" spécialement et exclusivement aux neutrinos. |
représentation
schématique
d'un
neutrino,
regroupant
des photons
dans
sa spirale
|
schéma
d'un
quark Down selon notre hypothèse = 2 neutrinos têtes-bêches |
Deux neutrinos tête-bêche faisant un simple aller/retour dans le plus simple des circuits fermés possibles, nous y voyons un quark Down. |
Trois neutrinos en triangle, formant le plus simple des circuits bouclés plans indéformables, nous y voyons un quark Up. | schéma
d'un
quark Up selon notre hypothèse = 3 neutrinos en boucle triangulaire |
schéma
d'un
proton selon notre hypothèse = 8 neutrinos en boucle tridimentionnelle |
Deux Ups et un Down forment un tétraèdre indéformable que l'on appelle un proton, |
et deux Downs et un Up forment un tétraèdre auquel une branche manque pour la stabilité autonome : c'est un neutron. Dans la réalité, un neutron isolé mute spontanément en proton, ce qui signifie qu'il parvient donc à absorber un neutrino supplémentaire. | |
schéma
d'un
neutron selon notre hypothèse = 7 neutrinos en boucle tridimentionnelle |
Un
proton peut construire en son centre un autre circuit fermé plus
petit et similaire à lui-même : c'est notre hypothèse
pour l'électron.
Un proton et un électron = un atome d'hydrogène H |
Puisqu'un proton est stable, il cherche naturellement à se renforcer sans limites. Dans certaines conditions, il parvient ainsi à susciter en son centre une forme autosimilaire à lui-même et à petite échelle : c'est l'électron. |
Représentation conventionnelle habituelle de l'électron en orbite autour du noyau de l'atome. Bien qu'elle soit toujours employée, cette représentation n'est plus du tout en accord avec la théorie scientifique, et notamment avec la théorie quantique qui calcule que la position la plus fréquente de l'électron est près du centre de l'atome et non à sa périphérie | L'idée que nous nous faisons de l'atome, avec son électron tétraédrique au centre d'un proton tétraédrique, est donc tout à fait différente de l'imagerie habituelle qui voit le proton comme formant un "noyau" autour duquel tourne l'électron. Cependant, notre hypothèse est conforme à la théorie quantique qui calcule que la position la plus stable de l'électron est précisément au centre géométrique de l'atome. |
La troisième étape de complexité voit donc la naissance
des particules de matières (protons, neutrons et électrons)
qui continuent à tourner dans la galaxie selon la force de rotation
donnée par la seconde étape.
Dans notre galaxie, les forces nouvelles qui résultent de la
présence de la matière et de sa stabilité ne se sont
pas encore généralisées à l'échelle
entière de la galaxie, et restent par conséquent des forces
locales.
Dans des galaxies plus évoluées, le mouvement tridimentionnel
en circuit fermé s'est généralisé à
l'échelle de la galaxie entière, qui de galaxie spirale passe
alors au stade de galaxie lenticulaire,
puis au stade de galaxie elliptique.
Nous en arrivons
maintenant à la quatrième étape de l'évolution,
celle qui correspond dans notre explication schématique à
l'alternance de création puis de destruction de boucles en excès.
[voir E
dans le texte précédent l'explication
schématique de la naissance de la tendance T9 de création/destruction
alternée]
Dans notre hypothèse, on
a dit que ces boucles correspondaient à des circuits fermés
de matière constitutés de neutrinos qui tournent en rond
l'un derrière l'autre. La quatrième étape correspond
donc au moment où les neutrinos cherchent à organiser dans
le vide qui entoure les protons et les électrons, davantage de circuits
de matière autosimilaires à eux-mêmes que les jets
initiaux d'énergie du quasar ne peuvent le permettre. Alors, rythmiquement,
des circuits supplémentaires et excédentaires s'amorcent
(puisque la tendance à la création de nouveaux circuits est
devenue une force indestructible), puis se défont dans le temps
suivant de la pulsation (puisque ces circuits ne disposent pas de l'énergie
nécessaire pour se maintenir).
représentation schématique de la quatrième étape de l'évolution de l'univers : naissance des ondes électomagnétiques d'alternance de création et d'évanouissement de circuits de matière en excès autour des protons et des électrons |
l'état de neutralité électrique (ondes de construction et de destruction de matière en équilibre stationnaire) lorsque l'électron est bien au centre du proton | Quand l'électron est bien au centre du proton, ces ondes sont au repos, car elles sont équilibrées par la tentative de formation de matière supplémentaire au centre électronique de l'atome, et par la tentative de formation de matière supplémentaire sur la ceinture protonique de l'atome : c'est là l'état de neutralité électrique. |
Lorsque l'électron a quitté
son proton de naissance, une situation déséquilibrée
se crée pour les ondes qui doivent maintenant battre pour réellement
défaire la matière au fur et à mesure de ses amorces
de renforcements. Selon les sens respectifs de l'onde qui fait la matière
et de l'onde qui la défait, on obtiendra de l'électricité
positive ou de l'électricité négative. Bien entendu,
deux situations de même signe se nuisent et cherchent à s'écarter,
alors que deux situations de signe contraire se soulagent et cherchent
à s'encastrer au maximum l'une dans l'autre pour atteindre le repos
de la neutralité électrique.
quand le proton est seul, les ondes électriques ne sont plus soutenues dans un sens de leur pulsation. Il en résulte un déséquilibre que l'on appelle une charge électrique positive |
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quand l'électron est seul, les ondes électriques ne sont plus soutenues dans un sens de leur pulsation. Il en résulte un déséquilibre que l'on appelle une charge électrique négative |
À l'échelle de la galaxie,
cette régularisation sphérique décompose la galaxie
en amas globulaires parfaitement réguliers et sphériques.
On suppose qu'une galaxie "quelconque"
comme la notre, connaît au cours de sa vie plusieurs flambées
successives de quasars. Au terme de son évolution, la première
flambée a donné les amas globulaires qui ont été
repoussés en sphère à la périphérie
de la galaxie spirale actuelle, générée elle par un
second quasar parti de la même source. Un micro quasar flambe toujours
au coeur de notre galaxie, mèche qui repartira peut-être quand
les bras de la spirale auront à leur tour achevé leur transformation
en amas globulaires.
Ainsi, nous avons bien vu quatre
forces émerger progressivement dans l'univers, chacune naissant
parce qu'elle est la solution nécessaire à une situation
paradoxale instable.
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On remarque que les organisations
formées à l'occasion de ces différentes coupures paradoxales,
s'enchassent les unes dans les autres en faisant progressivement augmenter
la taille des organisations "minimum" qui peuvent tenir et durer dans le
temps : des photons forment ensemble une spirale de neutrinos, qui se groupent
à plusieurs pour former un proton ou un neutron, qui se groupent
à nouveau à plusieurs en s'encastrant l'un dans l'autre pour
former un atome.
Une fois formées, ces organisations
de petite échelle ne modifient plus le principe de leur disposition
interne, tandis que les organisations de plus grande échelle ne
cessent d'évoluer au fur et à mesure que les forces successives
se généralisent vers les plus grandes échelles : le
jet des quasars se courbe pour devenir spirale de galaxie, puis ce bras
spiralant se fait lui-même manger par des mouvements en spirale de
plus petites échelles, et il se décompose finalement pour
devenir amas globulaire d'étoiles.
Du fait de
leur taille, ces grandes organisations sont toujours en retard par rapport
à l'évolution qui se passe en elles. Ainsi, lorsque la galaxie
en est encore à se trouver une vitesse constante de rotation, la
matière qui correspond au stade d'évolution suivant y est
déjà formée, et elle fait déjà de l'électricité
qui correspond au stade d'évolution encore suivant.
Selon notre explication, rien n'empêche
donc qu'une force telle que la gravité s'excerce seulement à
l'intérieur du système solaire et qu'elle ne se soit pas
encore généralisée à l'échelle d'une
galaxie entière.
Mais au fait, dans notre explication schématique du développement
des forces, où est donc passée la gravité ?
Avant de répondre à cette question [Voir
F le
texte qui correspond à la réponse], il apparaît
utile de préciser d'abord ce qu'il en est du vide où se meut
la matière, et du rapport qu'entretient la matière avec ce
"vide".
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