effet analytique
a14
plusieurs
modes de lecture contradictoires entre eux se font concurrence pour
aborder l'ensemble d'une même scène et chacun nous
entraîne à l'utiliser, chacune des parties de la
scène relevant simultanément de ces multiples
possibilités
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 14 regroupement réussi / raté :
malgré l'unité de la scène, son mode de représentation
et partant de lecture n'est pas unifié, il résiste à
une homogénéisation globale et complète de la scène.
On ne peut opter franchement pour l'un ou pour l'autre des différents
modes de lecture qui nous sont proposés, car si on se laisse entraîner
par l'un cela nous retient de suivre l'autre qui nous entraîne tout
autant à le suivre
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
fait / défait : chaque mode de représentation est présent
(il est donc fait), et il est en même temps nié, annulé,
défait par l'autre. Il est donc à la fois fait et défait,
une chose et son contraire
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
relié / détaché : les différentes lectures
que l'on peut faire sont reliées aux mêmes formes
4 - il est noué par le paradoxe clef
le centre / à la périphérie : chaque mode de
lecture est stablement établi, mais il est
déstabilisé par la possibilité de se
référer à un autre mode de lecture
Justification du caractère analytique de type lecture :
nous ne pouvons pas utiliser en même temps les différents modes de lecture qui se font concurrence,
et nous devons donc choisir entre eux à tout moment. Nota : dans le cas où l'un des modes de lecture nous apparaît de prime abord dominant, il s'agit alors de l'expression s14
qui s'appuie elle aussi sur le paradoxe du regroupement réussi /
raté, et lorsque diverses parties incompatibles de la scène peuvent être aisément séparées
l'une de l'autre, alors il s'agit de l'expression s7 |