effet analytique
s1
des trajets similaires, accolés ou presque accolés par leur arrière, s'écartent les uns des autres
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 1 le centre / à la périphérie :
le groupement des trajets similaires forme une figure centrée, équilibrée.
Dans son centre les trajets s'accolent, ce qui est leur effet d'ensemble,
et ils se dirigent tous vers sa périphérie, chacun affirmant
ainsi son autonomie
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
entraîné / retenu : nous hésitons entre
l'alternative de considérer que les trajets sont liés
l'un à l'autre à leur départ, et l'alternative de
considérer qu'ils sont indépendants et partent chacun
vers une direction autonome
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
effet d'ensemble / autonomie : il est lui-même en cause dans l'appui,
ce qui implique que l'effet d'ensemble et l'effet d'autonomie se produisent
en des endroits séparés. Ici, l'effet d'ensemble est au centre
de la figure, et l'autonomie s'affirme vers la périphérie
4 - il est noué par le paradoxe clef
ouvert / fermé : les divers trajets se bloquent les uns contre les
autres au centre, ils sont donc fermés de ce côté-là,
et ils peuvent se continuer librement vers la périphérie de
la figure, direction vers laquelle les trajets restent donc ouverts
Justification du caractère synthétique de type lecture : on ne peut pas saisir visuellement les trajets sans lire à la fois leur point de départ
et les directions qu'ils prennent, ce qui nous amène à intégrer simultanément
le fait qu'ils prennent ensemble leur départ et le fait
qu'ils partent vers des directions qui sont autonomes l'une de l'autre. Dans le cas où il
ne s'agit pas de trajets mais de formes qui sont ainsi accolées, la lecture
séparée de ce qui se passe au centre et de ce qui se passe
aux extrémités est alors possible, nécessaire même, et il s'agit de l'expression
similaire mais de type analytique a1 |