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tableau

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4 - ouvert / fermé

effet analytique a12   1 - un volume creux est troué   2 - une forme à l'allure fermée émerge en périphérie d'un volume auquel elle reste reliée 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 12 intérieur / extérieur : dans le cas 1, l'extérieur perce et traverse l'intérieur d'un volume que sa courbure tend à refermer, de telle sorte que l'intérieur du volume qui se referme est ainsi en relation avec l'extérieur qui l'ouvre. Dans le cas 2, la forme ouvre le volume principal en sortant à son extérieur, mais elle reste une forme fermée que l'on ressent donc toujours enfermée à l'intérieur de la même entité globale que la forme principale dont elle s'extrait, de telle sorte que, vis-à-vis de lui, elle ouvre une béance qu'elle referme dans le même mouvement 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  un / multiple : dans le cas 1, faut-il lire un seul volume percé, ou bien faut-il considérer les deux parties que sont le volume et le trou qui le perce ? Dans le cas 2, faut-il lire un seul et même volume global, ou bien faut-il considérer séparément la forme principale et celle qui s'en extrait, ce qui fait alors deux formes en tout ? 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  regroupement réussi / raté : dans le cas 1, le volume et le trou qui le perce sont regroupés dans le même effet de percement d'un volume, mais, par nature, ils restent bien distincts l'un de l'autre. Dans le cas 2, la forme qui s'extrait est à la fois regroupée avec le volume principal dont elle sort et clairement distincte de lui 4 - il est noué par le paradoxe clef  fait / défait : fait l'un et l'autre des deux aspects paradoxaux Justification du caractère analytique de type identification dans le cas 1 : il n'y a pas de rapport visuel obligé entre le mouvement de fermeture de la courbure du volume et l'ouverture du trou qu'il comporte Justification du caractère analytique de type lecture dans le cas 2 : il faut choisir de considérer que le volume qui s'extrait manifeste un effet d'ouverture du volume dont il sort ou bien choisir de considérer qu'il reste enfermé à l'intérieur du même volume que lui

les exemples de référence

Expression 1 - cas d'un volume creux troué :
   étape D0-21 en Occident - Soane (1753-1837) - le Breakfast Parlour du musée Soane : l'espace est fermé par une surface circulaire qui elle-même se referme en boucle, mais l'espace est également ouvert par un large trou béant ouvert dans le dôme

Expression 2 - cas d'une forme fermée qui s'extrait d'un volume auquel elle reste reliée :
étape D0-41 - Jean Nouvel (né en 1945) - la rénovation de l'Opéra de Lyon : le toit de l'ancien Opéra a été ouvert pour en faire sortir une extension neuve. Cette extension possède une forme en coque bien arrondie qui suggère un très fort renfermement sur elle-même qui compense son effet de jaillissement vertical, de telle sorte que l'on ne peut pas dire s'il s'agit d'une forme rajoutée au-dessus de la maçonnerie ancienne ou s'il s'agit d'un grand volume global dont le soubassement en maçonnerie est refermé sur le dessus par une coque métallique - source de l'image : L'architecture du Futur - édité chez Terrail (1995)

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

   étape romane C0-32 en Occident - le chevet de ND du Port à Clermont-Ferrand (1ère moitié du 12ème) : chaque chapelle greffée sur le cœur ouvre ce volume principal en l'agrandissant d'une excroissance, mais, pendant toute la durée de son développement, elle exécute une forme en boucle, c'est-à-dire une forme dont la dynamique consiste à se refermer sur elle-même

  aussi dans le chevet de ND du Port : le toit s'ouvre pour laisser monter une tranche de bâtiment aveugle et fermée

aussi dans le chevet de ND du Port : le dessus du toit de chaque chapelle s'ouvre pour laisser monter un bout de mur sans ouverture

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 30 décembre 2004

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