accueil
|
|
liste des effets propres à ce paradoxe 
|
tableau
|
8 - synchronisé / incommensurable
effet synthétique
s9
1 - des
formes centrées au même endroit parviennent à rester
impeccablement équidistantes malgré le fait qu'elles ne se
rencontrent jamais et ne disposent donc d'aucun point de contact pour se
caler les unes sur les autres
2 - des portions de trajets, continues entre elles, se
déroulent selon un rythme régulier mais dans des
directions qui sont incommensurables les unes pour les autres
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 9 continu / coupé :
suite continue de formes détachées les unes des autres
(cas 1) ou qui ne suivent pas la même direction (cas 2). Dans le
cas 1, elles sont synchronisées sur le même centre et sont
incommensurables du fait qu'elles n'ont aucun point de contact pour se
caler mutuellement. Dans le cas 2, leurs évolutions se
coordonnent de façon synchronisée mais les directions
qu'elles empruntent sont complètement autonomes les unes des
autres et donc incommensurables les unes pour les autres
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
lié / indépendant : dans le cas 1, les formes autonomes
sont liées sur un même centre. Dans le cas 2, les portions
de trajet autonomes sont attachées les unes aux autres
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
même / différent : des formes de tailles
différentes (cas 1) ou de directions différentes (cas 2)
s'associent dans un même jeu de formes
4 - il est noué par le paradoxe clef
intérieur / extérieur : une forme d'ensemble
comprend à son intérieur des formes qui sont
indépendantes les unes des autres (cas 1) ou qui partent vers
des directions autonomes les unes des autres (cas 2)
Justification du caractère synthétique de type identification dans le cas 1 :
c'est parce qu'elles sont synchronisées sur un même centre
que les différentes formes ne se touchent pas et qu'elles sont
donc incommensurables les unes pour les autres
Justification du caractère synthétique de type lecture dans le cas 2 :
on ne peut pas faire l'expérience de la synchronie avec laquelle
évoluent les différentes parties de trajet sans faire
l'expérience de les suivre dans leurs diverses directions, et
donc sans faire l'expérience de l'incommensurabilité de
ces directions |
les exemples de référence
Expression 1 - formes écartées et centrées les unes sur les autres :
étape C0-13 - gravures à Bohuslän : les ronds qui forment les troncs des personnages parviennent à rester
tout le temps à parfaite égalité de distance l'un de l'autre, tout en n'ayant aucun point de contact
Expression 2 - traits qui partent dans tous les sens tout en évoluant de façon semblable :
étape B0-23 - gravures au Val Camonica : bien
qu'ils s'égaillent en partant dans toutes les directions et qu'ils
perdent le contact les uns avec les autres, les segments qui forment
chaque partie du corps se tracent tous de la même longueur. La longueur du trait des avant-bras est
la même que celui des épaules, la même que celui des cuisses,
la même aussi que celui des tibias, et la même également
que celui du tronc. Tous ces traits s'arrêtent donc après
la même longueur de parcours, ce qui signifie qu'ils se tracent puis
s'arrêtent au même rythme, bref qu'ils sont synchronisés, bien qu'ils suivent des directions qui sont
incommensurables les unes pour les autres
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes
étape D0-24 - Brancusi (1876 - 1957) - Colonne sans fin : il est étonnant que des formes si
éloignées les unes des autres, perdant tout contact les unes
avec les autres, parviennent pourtant à garder le même rythme
d'un bout à l'autre de cette si longue enfilade
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 27 mars 2005
accueil 
|
haut
|
liste des effets propres à ce paradoxe 
|

|