effet analytique
a8
 1 - une
forme se décompose en une partie faite de la répétition régulière d'une même forme
et en une autre partie générée par des formes semblables mais incommensurables entre elles
2 - une forme est autosimilaire à elle-même sur plusieurs échelles
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 8 synchronisé / incommensurable :dans
le cas 1, une même forme se décompose en deux parties
différentes, l'une qui fait une répétition bien
régulière et donc clairement synchronisée d'une forme
facilement lisible, et l'autre qui déploie des formes
qui sont difficiles à lire toutes en même temps, des
formes qui sont, par conséquent, incommensurables entre elles.
Dans le cas 2, la même forme se retrouve sur différentes
échelles. Par définition, ces différentes
échelles sont coupées l'une de l'autre par leurs
échelles de lecture différentes et sont donc
incommensurables entre elles
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
continu / coupé : dans le cas 1, la lecture de la partie qui se
répète régulièrement se fait
aisément et d'une façon continue, tandis que nous devons
couper l'une de l'autre les lectures des différents morceaux de
la partie aux formes incommensurables. Dans le cas 2, nous sommes
continuellement dans la même forme, mais nous la retrouvons sur
des échelles qui sont coupées les unes des autres
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
lié / indépendant : dans le cas 1, les différentes
formes sont visuellement liées dans une même forme d'ensemble qui les
regroupe, mais, à l'intérieur de cette forme, elles font
preuve d'autonomie, puisque les unes se caractérisent par leur
répétition régulière clairement
synchronisée, tandis que les autres se caractérisent par
leur incommensurabilité mutuelle. Dans le cas 2, les
différents retours de la même forme sont liés au
même dessin, mais ils se trouvent sur échelles de lecture
qui sont indépendantes les unes des autres
4 - il est noué par le paradoxe clef
même / différent : il est lui-même en cause dans
l'appui, ce qui implique que l'effet utilise la
répétition de différentes fois la même
forme. Dans le cas 1, c'est chacun des deux aspects (celui qui exprime
la synchronisation et celui qui exprime l'incommensurabilité)
qui est répété différentes fois
Justification du caractère analytique de type identification dans le cas 1 : il n'y a pas de rapport entre le fait que certaines formes alternent
d'une façon clairement synchronisée et le fait que les autres sont mutuellement incommensurables
Justification du caractère analytique de type lecture dans le cas 2 :
il faut choisir de considérer que l'on est toujours dans du
même, puisqu'on retrouve toujours la même forme, ou bien
choisir de considérer que l'on a affaire à du
différent, puisqu'on est chaque fois sur une échelle
différente de la forme |