
étape D0-14 dans la civilisation musulmane - Emoi dans la mosquée (miniature persane du 16e siècle) :
sans
aucune transition, on passe d'une partie de la scène
qui est vue en rigide perspective cavalière (le minbar, à droite
sur l'image), à des parties qui sont vue à vol d'oiseau sans
aucune déformation perspective (le sol, avec ses tapis et ses carrelages),
à des parties qui sont vues de face, en élévation frontale
sans aucune déformation perspective (les murs), et à des parties
qui sont vues en perspective plongeante assez réaliste (les personnages).
"Normalement", toute la scène devrait être vue sous le même
angle, soit de face, soit de dessus, soit en perspective cavalière,
et l'on a ici comme un collage de points de vue qui ne vont pas ensemble.
Grâce à l'habileté de l'artiste à fusionner
ces vues partielles contradictoires, elles "font" ensemble une
représentation globale, mais nous ne perdons pas conscience de
l'incohérences de leurs points de vue, et nous voyons bien que
si la vue du sol, par exemple, fait du dessin une vue à vol
d'oiseau, le dessin des murs défait cela et en fait à la
place une vue en élévation frontale
utilisation aux époques préhistoriques
utilisation aux époques anciennes
utilisation aux époques plus récentes

étape D0-14 au Japon - détail d'une estampe de Toyonobu (1745) - expression 2 :
la vue en perspective des personnages et l'existence des plis de leurs vêtements sont incompatibles avec le
dessin du motif imprimé sur les étoffes qui est vu "frontalement" et comme s'il n'était pas déformé ou presque par la perspective et par les replis

< détail
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 30 août 2011
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