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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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15 - fait / défait

effet synthétique s5    la lecture d'une suite de formes est gênée par une lecture en sens croisé à laquelle participe une partie de ces formes 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 5 ça se suit / sans se suivre : dans une lecture que l'on fait, toutes les formes se suivent l'une après l'autre en situations similaires les unes par rapport aux autres, mais une autre lecture également possible en sens croisé différencient les formes les unes des autres, car certaines seulement y participent. Cette lecture croisée possible, qui tend à happer certaines des formes qui participent à la première lecture, défait ainsi sa continuité régulière et uniforme 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  homogène / hétérogène : les différentes formes se groupent à la suite les unes des autres dans une file de formes homogènes entre elles, mais la participation de certaines à une lecture en sens croisé crée des hétérogénéités entre elles et tend à les séparer 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  rassembler / séparer : les formes sont toutes rassemblées dans une même lecture continue, mais une lecture croisée tend à en séparer une partie 4 - il est noué par le paradoxe clef  synchronisé / incommensurable : les deux lectures, puisqu'elles sont croisées, sont coupées l'une de l'autre Justification du caractère synthétique de type lecture : c'est en lisant les formes dans leur suite continue que nous sommes gênés par la tentation de basculer vers une lecture croisée, de telle sorte que nous ne pouvons pas faire l'expérience de faire une lecture sans qu'elle tende à être défaite, et qu'inversement ce ratage de la lecture ne peut apparaître que si nous la faisons

l'exemple de référence

   étape C0-34 du gothique rayonnant en Occident - la rose Nord de N.D. de Paris : la rose est faite de la superposition de deux systèmes de formes qui se détruisent mutuellement lorsqu'on les lit : un système rayonnant à partir du centre, et un ensemble de ronds qui recoupent ce rayonnement à mi-parcours et en extrémité. Ainsi, pour lire la couronne externe qui regroupe les petits trilobes (croquis du haut à gauche), il faut oublier la lecture des pétales qui enlève la moitié des trilobes de la couronne et défait donc sa lecture (croquis de droite). Inversement, pour lire les pétales jusqu'au bout (croquis du bas à droite), il faut s'efforcer de négliger la présence des trilobes intercalés entre leurs extrémités et qui ne demandent qu'à être lus ensemble, défaisant du même coup la lecture de la forme des pétales (croquis de gauche)

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 28 décembre 2004

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