Explications
Que sont ces écrits ?
Commencé en juillet 2001 ; après un projet établi en décembre 1998, de nombreux essais en octobre 1999 et au cours de l’année 2000 ; ce livre est le témoin d’un siècle d’histoires et de "légendes" familiales, mais avant tout, c’est une façon originale de faire le point sur sept années passées auprès mon Grand-père. A mes yeux, il est notre seul héritage. Il contient des noms d’hommes et de femmes dont l’importance ne doit pas nous laisser indifférent. En effet, à ses hommes et à ses femmes, nos aïeux et nos amis, nous leurs devons notre existence, notre savoir et notre monde. C’est aussi, pour moi le moyen de faire un bilan de quelques années de rêveries et de conseils. Toutefois, il ne faut pas le confondre avec un simple roman ou livre d’histoire, mais il faut le prendre comme tel. C’est-à-dire qu’il doit nous permettre d’affronter et de passer certaines étapes de notre vie. Du moins pour moi, il en est ainsi ! Il doit être l’un des témoins de notre existence et le gardien de notre mémoire. Tout d’abords je tiens à vous signaler que c’est un livre personnel, basé essentiellement sur mes propres perceptions des faits et de mes pensées. J’ai essayé de transcrire au mieux tout ce qui constitue l’histoire de notre famille. Pourquoi la généalogie ?
Cette question vous a vraisemblablement traversé l’esprit, dès que vous avez ouvert ce livre… car même si celui-ci a un rapport éloigné avec la généalogie, il découle de la réalisation d’un arbre.Mais en effet, pourquoi la généalogie ? 1. Mieux se connaîtreSavoir d’où l’on vient pour mieux savoir où l’on s’en va. Entre nous, on n’en apprend pas beaucoup plus sur nos proches, mais, parfois, une anecdote savoureuse aurait été perdue si nous n’avions pas fait d’entrevue avec les aînés. De plus, cela met en évidence notre savoir-vivre et surtouts notre respect, envers sois, et envers autrui. 2. Retrouver sa famille virtuellePlus clairement, c’est pour ne pas oublier ceux qui ont fait ce que nous sommes. 3. Rencontrer sa famille réelleC’est partager un patrimoine commun. 4. Chercher des trésorsNotre trésor, je l’ai trouvé ! Aujourd’hui je vous le transmets, à vous de le considérer à bon escient.
De plus…
L’année 1997, pour moi, demeure une date essentielle. Aujourd’hui elle est importante, demain elle le sera, peut-être encore d’avantage. En effet, pour vous, cela ne veut peut-être rien signifier, mais pour moi il en est de tout autre chose. Afin que vous puissiez bien comprendre, je me permets de vous détailler certains éléments, afin de comprendre l’origine de ces écrits. Tout commença en fin décembre 1996. Quelques années auparavant, mon oncle avait effectué quelques recherches généalogiques sur nos aïeux. Ainsi, cela était peu à peu tombé dans l’oubli mais mon Grand-père profitait de quelque temps de repos pour griffonner un arbre pour chacun de ces enfants. Et ainsi, il en donna un à ma mère qui le glissa dans le buffet du salon sans y prêter attention. Moi, curieux, je suis allé regarder cette feuille de papier que j’ai déroulé après avoir enlevé l’élastique qui le maintenait. Je restai ébahie devant celui-ci, mais sans trop comprendre. Puis deux moi plus tard, je ne sais pas pourquoi, je voulus en savoir un peu plus. Ma grand-mère me fit photocopier quelques documents en prenant bien soin de me demander de venir les chercher chez eux. En effet, il faut savoir qu’auparavant, je n’allais chez eux que pour voir ma tante ou bien pour amener ou chercher quelque chose. Ma grand-mère fit bien les choses. Puis là, mon Grand-père et moi fîmes une réelle rencontre….
Depuis ce jour, ma connaissance familiale et mon intérêt à cet égard n’ont cessé d’augmenter. D’où, cette forte envie d’écrire l’histoire de ces quelques années déjà passées, qui m’ont aidé et m’aide chaques jours.
D’où proviennent certaines parties de mon livre ?
Je vous mets en garde devant tous préjugés porté à l’égard de nos aïeux. Ce livre est écrit celons ma propre réflexion, tout ce qui est inscrit ne tiens que de ma responsabilité. Si une chose ne vous plais guère, ne vous en prenez qu’à moi-même, n’ayez aucune pensé négative sur toutes les personnes citées, tout dois revenir à moi.J’ai simplement essayé de rassembler toutes ces anecdotes qui constituent mes rêveries, délivrées par tous les membres de notre famille, qui ont accepté de m’en dévoiler certaines parties. Donc, je pris appuie sur des histoires orales, et d’après de nombreux documents familiaux, dont je m’imaginai le déroulement. Ainsi je puisais cette inspiration dans mes rêves, dont j’ai essayé de transcrire ici, sur ces quelques pages, le plus vraisemblable, le plus réaliste et divulguant, pour nous membre de la même race.
Quel est mon but ?
Principalement, je tiens à vous dire que je n’espère pas vous obliger à suivre mes idées, mais je souhaite seulement que vous songiez durablement à l’existence de certaines personnes. Il n’est pas facile d’écrire l’histoire de toute une famille alors qu’il est déjà impossible d’écrire sa propre histoire.Toutefois, j’ai essayé, du mieux que j’aie pu, de décrire et raconter la vie et la mémoire de notre famille.
Mon but majeur fut de faire comprendre à certains que l’on à tous besoin, à un moment ou à un autre, d’avoir une histoire. Ce livre me permets de faire notre devoir, c’est-à-dire le devoir de mémoire, lequel chacun de nos aïeux et de nous ayons droit, et devons effectuer. Je veux que chacun prennent conscience que la méchanceté et l’imbécillité humaine, détruit peu à peu ce que nous sommes. Cependant, ce qui importe n’est pas ce que l’on fait ou dit, mais ce que l’on est, car l’erreur est tous de même humaine. Et ce, que vous reprochez à certaine personne, et peut être dû à votre manque de réflexion et de tolérance. Regardez et balayez devant votre porte avant de porter un quelconque jugement.
Lors de notre passage sur terre nous devons y laisser une trace sous peine de ne plus être ; c’est pourquoi je transcris le passé de certaines personnes pour que personne ne puisse oublier ce qu’ils ont été et ce qu’ils sont. En effet d’une simple continuité d’un arbre généalogique, cela devint un passe-temps, une passion, et aujourd’hui cela est devenu un devoir de mémoire. Oui, un devoir de mémoire ; possédant un maximum d’informations sur notre histoire, je me devais de remplir cette tâche oubliée par chacun. En y inscrivant notre histoire, j’y inscris notre nom.
« … ».
« Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? » Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’aide à vivre, à sentir qui je suis et que je suis ? »
Préface