HOW
TO SUCCEED
Le sujet retenu doit
être lié soit
aux domaines d’étude en Licence AES, soit à votre projet professionnel.
Il peut
donc s’agir :
-
de
problèmes actuels, auquel cas il conviendra d’élargir la vision en
mettant en
dégageant une problèmatique à partir d’un
contexte
-
de
mécanismes généraux qui répondront à une interrogation initiale claire.
La documentation sera
en langue
anglaise et récente.
L’internet
sera une source privilégiée.
La presse écrite pourra
éventuellement
fournir des éléments de départ ou étoffer des dossiers plus complets.
Il convient de lire
l’ensemble des documents
et d’opérer des choix.
Une copie
des documents retenus et qui
seront effectivement utilisés sera fournie à l’enseignant
Le cas échéant, si la
documentation recueillie vous entraîne vers des pistes plus
intéressantes, il
est possible de « re-négocier » le sujet dans des délais
raisonnables.
1.
Assurez-vous
d'avoir bien compris
la totalité du ou des documents d'origine.
2.
Posez-vous
des questions
du type de celles que pourrait vous poser un enseignant de matière
fondamentale.
Ne trichez pas avec
vous-même,
c'est
impossible une fois face au groupe.
Pour bien faire, analysez les textes en déterminant
leurs diverses parties
et leurs sources et leurs spécificités : s'agit-il de comptes-rendus,
de
propositions partisanes, de réactions à chaud, etc.
Au
passage : Lorsque
vous cherchez le sens de
certains mots dans le dictionnaire,
ne refermez pas celui-ci avant d'en avoir vérifié la prononciation
portée en phonétique. Pour mémoire, un tableau des
symboles phonétiques accompagné d'exemples se trouve probablement au
début de
l'ouvrage. Dans le cas de mots « transparents », vérifiez
aussi la
prononciation par le même moyen.
Structurez votre intervention
comme s'il
s'agissait de convaincre l'auditoire, de leur raconter une « belle
histoire ».
Vérifiez que votre plan est cohérent.
Une fois ces opérations
effectuées, vous pouvez opter pour :
1)
une
présentation lue
2) une présentation dite.
Ne vous y trompez pas,
la lecture
d'une présentation est un exercice
tout aussi redoutable
qu'une prise de parole
avec (ou sans) notes.
En effet, la façon dont
on rédige
habituellement est différente de la façon dont on parle.
La lecture engendre
les difficultés suivantes :
4.2 Lors
de la rédaction du texte :
Conseils
:
Rédigez devant
votre traitement de texte et
lisez à haute voix.
Si vous butez dans votre lecture, éditez le texte ;
Ecrivez
des phases courtes,
ET
Liez ces phrases courtes logiquement
par
un lien
apparent.
Mise
en garde : le couper-coller – ou
emprunt
systématique est pénalisé au plus haut point. Note < 10.
Le droit de citation
existe, lorsque l’on cite ses sources et que l’on
en
abuse pas au point de faire du plagiat.
Mise
en page :
Faites
des retours chariots
correspondant aux
groupes de souffle,
en
gardant en
mémoire
que
l’on ne contrôle pas son souflle
de la
même façon
lorsque
l’on murmure
dans sa
chambrette estudiantine
ou
que l’on fait porter sa voix
devant un
auditoire
afin que
celui-ci
comprenne
l'information
si passionnement
collectée
et
que l'on tient
absolument
à
transmettre.
Détachez les paragraphes!
4.3 Au
moment de la lecture elle-même,
Outre
le fait que
le lecteur
ne regarde pas
souvent son auditoire,
ou de façon si furtive, et perd ainsi toute
chance de s'engager dans une véritable communication, il faut insister
sur
la
difficulté à donner une âme
à une lecture.
En
effet, on
constate que dans le cas d’un
lecteur étranger,
les groupes de sens
du texte et
les groupes de souffle
de la diction correspondent rarement.
Pour
ces raisons
et celles citées plus haut,
on en arrive trop souvent à un déchiffrage
haletant et
pénible pour
tous ... et pour la note . . .
Si
néanmoins vous
pensez que la lecture est votre seule option, préparez la en :
a) repérant
les
groupes de sens (retour à la ligne, couleur, barres verticales
dans le
texte, etc.)
b)
mettant en relief
les mots-clés de chacun des
groupes (soulignement, mise en gras, couleur ...),
c) choisissant
une
police de caractères d’au moins 14
points en
double
interligne (les ministres ne font pas autrement ... documents
authentiques
disponibles pour les incrédules)
d)
marquant les endroits où
vous monterez la voix
ou la
descendrez
e) 'vérifiant
'sys'té'ma'ti'quement la 'place
de l'accent
de 'mot des 'mots-clés.
f)
vous entraînant
à "jouer"
votre rôle d'orateur dès
le début de la rédaction et pas seulement au soir de la veille
de la
présentation quand il est bien trop tard pour s'améliorer.
g) vous
testant face à un(e) camarade, à votre minicassette, à une glace
ou à un
camescope
De
Gaulle,
brillant orateur même au dire
de ses
opposants,
apprenait ses discours par cœur
et
les jouait.
AES!
m'avez-vous compris?
La difficulté
majeure vient certainement de la crainte répandue de
se
retrouver à
court de vocabulaire d'une part,
de
ne pas être
compris par les autres d'autre part,
d'avoir
par
conséquence l'air ridicule.
A
l'expérience,
je pense qu'elle tient surtout à la difficulté
bien réelle d'OSER se
lancer
hors des rails qui jalonnent une présentation sur papier glacé
(voir
plus haut le cas dangereux de la lecture).
CONSEILS:
Préparez
déjà votre plan avec soin
Questions
typiques:
ü
Qu'est-ce
que je veux prouver
dans cette partie?
ü
Comment le prouver?
ü
Quelle
est ma conclusion partielle?
Marquez
les mots
clés et les mots de liaison qui vous permettront de donner sa rigueur logique à votre exposé et de répondre
à la problématique initiale.
Ménagez
des "plages" pour faire le
point et
o
résumer ce
que vous venez de dire et
o
annoncer
ce
que vous allez dire ensuite.
Ces
"accroches"
et conclusions provisoires vous permettront de retrouver le fil si
d'aventure
vous paniquiez, et aideront
certainement l'auditeur
à vous suivre.
Si
cela peut vous
rassurer, ayez en tête que l'auditeur est plus "accroché" face à un
orateur qui travaille sans filet que face à un lecteur, fût-il
bon, voire
excellent.
Chacun
le sait,
même en langue maternelle, les hésitations
sont
normales et fréquentes en langue spontanée,
de même
que les retours en arrière et les détours;
ne
craignez rien
des bafouillages modérés,
ils
sont la norme
d'une pensée qui se cherche parfois et
qui
recherche
également les outils les plus appropriés pour s'exprimer.
Conseil :
Apprenez
par coeur les petits mots et les expressions
qui remettent en selle et vous sauvent;
see what I mean,
I'm getting
confused, we saw that ... and this led us to discover that
...
Et
souvenez-vous :Faites des pauses
permettant
à
chacun(e) de « digérer » ce qui vient
d’être dit
à
vous, de maîtriser votre esprit qui peut parfois
s'embrouiller.
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6. PENDANT LA
PRESENTATION
Dans
les deux cas de figure
(lecture ou notes),
pensez que
lorsque vous
avez découvert votre texte,
vous
avez vous-même
buté sur certains termes.
Ces
termes
vous sont maintenant devenus familiers?
Offrez à
votre
auditoire la même chance
Donnez toute explication /
explicitation favorisant la transmission
du message.
Donnez des définitions,
Faites des dessins, croquis,
shémas, etc.
Demandez son avis
au groupe et/ou s'il comprend
tel ou tel terme s'il vous suit,
Annoncez le plan et
faites-y référence à chaque transition
En
tout état de cause, gardez
présent à l'esprit que
le but de l'exercice n'est pas
de vous
DEBARASSER
d'une
présentation que
vous avez choisie parfois en hâte,
voire
même qui l’a été
pour vous par l'enseignant…
Il
n’est question ici que de
DONNER
de l'INFORMATION
à
votre auditoire
(pas
seulement au prof !, s'il a fait son job,
il a déjà lu vos documents …)
Celui-ci
et
ceux-là seront assurément sensibles à
vos efforts et feront vers vous une
partie du chemin, gage que vous aurez gagné
le pari, ce que ne manquera pas de traduire la note qui vous sera
attribuée. Ce qui répond à notre problématique initiale, How to succed? This is how!
Remarque
technique : Le vidéoprojecteur
et Powerpoint sont des soutiens très
efficaces s’ils sont
bien utilisés. Aussi.
§
ne masquez pas l’écran (si, si, cela
arrive souvent),
§
ne le contemplez pas comme si vous le
découvriez, ce qui a aussi pour effet de ne montrer de vous qu'une
partie que
vous cherchez généralement à cacher.
§
donnez
le temps au
public de parcourir le document
exposé, le cas échéant, ne découvrez pas en une fois.
§
souvenez-vous
que
l'on lit ou l'on écoute, bien malin
qui fait les deux efficacement.
§
préparez-vous
à commenter le
transparent; son exitence
ne suffit pas à elle-seule à garantir la
compréhension de vos camarades.
§
abandonnez
définitivement l’idée qu’ils peuvent comprendre par « flashes
subliminaux ». Cela ne marche que pour vendre des cacahuetes
dans les cinémas.
§
ne
considérez pas
non plus qu’un transparent ou une diapo peut remplacer la tapisserie
absente
sur le mur du fond.
§
Coupez
l’appareil
dès que vous en avez fini avec les projections, l’âge aidant, il est
parfois
difficile d'ouir vos brillants propos
masqués par le
doux ronron du ventilateur ; hence
§
élevez
la voix
tant qu’il tourne.
§
Utilisez
le pointeur laser à bon escient, et
de façon à ce que l'auditoire puisse visualiser
ce que vous leur montrez
§
Regardez
l'audioire
pendant que vous parlez (80%
du temps au moins – idem pour les lecteurs …)
Dans
tous les cas
Annoncez
ce
que vous allez dire,
Dites
ce
que vous avez à dire,
Rappelez
ce
que vous avez dit.
Faites
porter votre voix, et …
sou-ri-ez !