À une époque, j'ai écrit tout un tas de poèmes en vers, voire sans rime
du tout... L'équivalent d'une (grosse) plaquette d'une centaine de pages. J'ai appelé ça Gomme de Pierre,
à cause du poème éponyme.
Pourquoi ai-je écris ces trucs ? Je lisais beaucoup de poésie à ce moment-là. Entendre
le rythme des vers dans ma
tête déclenchait une petite musique, ou plutôt, créait comme un bourdonnement d'insectes. Je m'apercevais très vite que les mots qui
tourbillonnaient dans mon crâne n'étaient plus ceux du poème
que je venais de lire, mais les miens. Alors, c'était
plus fort que tout, je devais m'en débarasser. Pour que le bourdonnement s'arrête.
Ces quelques extraits sont parfois sérieux,
bizarres, surréalistes... mais le
plus souvent, ma veine de petit rigolo prend le pas. C'est
pourquoi on trouvera ici une Ode aux Bretzels, ou au Tapir. Il est
aussi question d'un homme-tapir, ce qui peut sembler redondant, mais
ceux qui ont
lu Black Cristal apprécieront. Si vous recherchez le plus
grand poète méconnu du siècle, passez votre chemin, et vous me
remercierez de vous avoir économisé de précieuses minutes. Mais
peut-être que désormais en voyant un bretzel, vous penserez à moi
? (Ce qui, d'une certaine façon, m'inquiète un peu.) Et si vous vous
demandez, comme la plupart des gens : qu'est-ce qu'un Capybara d'Orinoro, la réponse en surprendra plus d'un.
Balade
en Irlande
ici
Ode
au tapir
ici
L'homme-tapir
ici
L'homme-tapir
à l'hôtel
ici
Ode aux
Bretzels
ici
Au
lieu d'écrire des choses sérieuses, j'écris
un poème sur le Capybara d'Orinoro
ici
Hôtel
Cambon, chambre 64
ici
Un
vendredi soir
ici
Reviens, temps
ici
La vie d'un assassin
ici
Nuits d'Amérique
ici
Poème ennuyeux et alambiqué
ici
Temps à perdre, d'après Pierre Reverdy
ici
Poèmes express, d'après Lucien Suel
# 1 à 5