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Choses
vues :
À
la télé : petite perte de vitesse et
d'intérêt pour la série LOST. C'est vraiment dommage. Un départ
prometteur en diable et à présent : le train-train. On nous
balade. Quand est-ce qu'ils vont se décider à l'explorer cette
fichue île ? Non. Ils restent là, sur la plage ou dans leurs
cavernes... Et l'ours polaire ? Et le rocher noir ? Et la créature
bouffeuse de pilote ? Ils s'en foutent ! Tu vas voir qu'ils vont nous coller un suspens
dithyrambique à la fin dernier épisode. Un truc scotchant. Du genre
tout ça n'était qu'un rêve, ou bien toute cette histoire n'est
qu'un super jeu télé... ou bien : ils sont tous morts. (Tiens
ça y est, ça m'énerve, j'ai révélé ma théorie... De toute
façon, le créateur de la série l'a réfutée. Si, si. Je l'ai eu
au téléphone l'autre jour, J.J. Abrams : « Sorry,
Bishop, you're wrong ! »
(Oui, je sais, J.J. m'appelle par mon pseudo. Personne au States ne
sait que je m'appelle Descornes.) « They
are not dead ! And there is no UFO on the island. No. No pirates at
all. What ? A Tapir ? What da fuck is that ? »
Par
contre, une bonne surprise : la 4e saison de 24 heures Chrono
s'annonce vraiment comme un bon cru. À
ne pas rater...
À
part ça, le choc du mois, au cinéma : La vie aquatique (The life
aquatic with Steve Zissou). Drôle, émouvant, décalé, un régal.
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Choses
lues : J'ai beaucoup de livres en route. Et j'en commence
sans cesse de nouveaux. Si bien que je me retrouve en train de lire
une dizaine de bouquins en même temps. Pour couronner le tout, j'ai entamé l'inventaire de ma bibliothèque. Pour cela,
j'ai remonté de la cave tous les livres que j'y avais exilé et je
passe mon temps à m'écrier : « Ah mais t'étais là, toi ?...
» Fou de
joie de retrouver tel livre que je croyais perdu. Et me voilà
feuilletant, lisant et relisant des passages, alors que les autres
livres autour de moi trépignent et réclament à grand cris que je
les termine, et vite ! Sans parler de mes livres à moi, que je
devrais être en train d'écrire... Tout cela n'est pas sérieux. Je
sais. Plus tard, au moment d'attaquer ma biographie, mes biographes
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dirons de
moi : « Ce Descornes, il n'était pas
sérieux ! J'ai
pas très envie d'écrire un bouquin sur lui, moi.
» Ok les gars,
je peux pas vous en vouloir. « C'est vrai quoi, M'sieur Descornes.
Faut nous comprendre. Vous classez vos livres. Très bien. Mais vos
livres à vous, quand est-ce que vous les écrivez ? Vous vous
prenez pour qui ? Pour Lautréamont ? Qu'à écrit
qu'un seul bouquin. Ou pour Salinger, tant que vous y êtes ?! Vous
considérez que votre oeuvre est derrière vous ? Si vous ne bossez
pas, qui c'est va les écrire, vos machins ? Nous, peut-être ? »
Hé, hé, et pourquoi pas. Je vais y réfléchir. C'est peut-être
le début d'un livre, ça. Un écrivain qui se rend compte que sa
vie est écrite par ses futurs biographes. «
Ouais, ben, allez, au boulot ! »
Quoique,
bon, c'est peut-être pas une si bonne idée... En
avril, je mets le cap sur Concarneau (en fait, à l'heure où
j'écris cette phrase, j'en suis revenu... Paradoxe du chroniqueur
en retard ;-), à coup sûr ça va m'aérer les neurones ! |
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