Site de Stéphane Descornes, dit Bishop. Écrivain.

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Le Billet d'Onc' Stef

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Mars 2005

 

 

 

 

 

 

Choses vues : À la télé : petite perte de vitesse et d'intérêt pour la série LOST. C'est vraiment dommage. Un départ prometteur en diable et à présent : le train-train. On nous balade. Quand est-ce qu'ils vont se décider à l'explorer cette fichue île ? Non. Ils restent là, sur la plage ou dans leurs cavernes... Et l'ours polaire ? Et le rocher noir ? Et la créature bouffeuse de pilote ? Ils s'en foutent ! Tu vas voir qu'ils vont nous coller un suspens dithyrambique à la fin dernier épisode. Un truc scotchant. Du genre tout ça n'était qu'un rêve, ou bien toute cette histoire n'est qu'un super jeu télé... ou bien : ils sont tous morts. (Tiens ça y est, ça m'énerve, j'ai révélé ma théorie... De toute façon, le créateur de la série l'a réfutée. Si, si. Je l'ai eu au téléphone l'autre jour, J.J. Abrams : « Sorry, Bishop, you're wrong ! » (Oui, je sais, J.J. m'appelle par mon pseudo. Personne au States ne sait que je m'appelle Descornes.) « They are not dead ! And there is no UFO on the island. No. No pirates at all. What ? A Tapir ? What da fuck is that ? »

Par contre, une bonne surprise : la 4e saison de 24 heures Chrono s'annonce vraiment comme un bon cru. À ne pas rater...

 

À part ça, le choc du mois, au cinéma : La vie aquatique (The life aquatic with Steve Zissou). Drôle, émouvant, décalé, un régal.

 

Choses lues : J'ai beaucoup de livres en route. Et j'en commence sans cesse de nouveaux. Si bien que je me retrouve en train de lire une dizaine de bouquins en même temps. Pour couronner le tout, j'ai entamé l'inventaire de ma bibliothèque. Pour cela, j'ai remonté de la cave tous les livres que j'y avais exilé et je passe mon temps à m'écrier : « Ah mais t'étais là, toi ?... » Fou de joie de retrouver tel livre que je croyais perdu. Et me voilà feuilletant, lisant et relisant des passages, alors que les autres livres autour de moi trépignent et réclament à grand cris que je les termine, et vite ! Sans parler de mes livres à moi, que je devrais être en train d'écrire... Tout cela n'est pas sérieux. Je sais. Plus tard, au moment d'attaquer ma biographie, mes biographes

                

dirons de moi : « Ce Descornes, il n'était pas sérieux ! J'ai pas très envie d'écrire un bouquin sur lui, moi. » Ok les gars, je peux pas vous en vouloir. « C'est vrai quoi, M'sieur Descornes. Faut nous comprendre. Vous classez vos livres. Très bien. Mais vos livres à vous, quand est-ce que vous les écrivez ? Vous vous prenez pour qui ? Pour Lautréamont ? Qu'à écrit qu'un seul bouquin. Ou pour Salinger, tant que vous y êtes ?! Vous considérez que votre oeuvre est derrière vous ? Si vous ne bossez pas, qui c'est va les écrire, vos machins ? Nous, peut-être ? » Hé, hé, et pourquoi pas. Je vais y réfléchir. C'est peut-être le début d'un livre, ça. Un écrivain qui se rend compte que sa vie est écrite par ses futurs biographes. « Ouais, ben, allez, au boulot ! »

Quoique, bon, c'est peut-être pas une si bonne idée...

En avril, je mets le cap sur Concarneau (en fait, à l'heure où j'écris cette phrase, j'en suis revenu... Paradoxe du chroniqueur en retard ;-), à coup sûr ça va m'aérer les neurones !

 

Onc' Stef

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©  Stéphane Descornes

                                          Dernière mise à jour :  29/04/05