Site de Stéphane Descornes, dit Bishop. Écrivain.

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Contes et Récits de Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4eme de Couv' :

 

Paris existe depuis deux mille ans. Comment cette ville fabuleuse a-t-elle réussi à survivre aux invasions vikings, aux flots de la Seine en furie, aux révolutions, aux bombes des nazis sous l'Occupation ?

Où se cache le véritable visage de Paris ? Dans un cachot de la Bastille...

sous les traits du Masque de fer ? Au fin fond de ses carrières souterraines ? Entre ombre et lumière, voici une promenade à travers la petite et la grande Histoire de Paris.

 


parution : 23/06/2001

 

 

Quelques mots à propos des contes qui composent cet ouvrage...

 

Il serait juste qu’un jour ou l’autre la Mairie de Paris pense à ressortir cette plaque où sont gravés les noms des DOUZE BRAVES DU PETIT CHÂTELET… Refusant de céder face à plusieurs milliers de Vikings, ces défenseurs acharnés ont donné leur vie pour que Paris reste libre. Cet épisode tragique a marqué un tournant crucial dans l’histoire de la ville. C’est le moment où, pour la première fois, les Parisiens ont fait de Paris un symbole de la Résistance à la barbarie.

Durant tout le Moyen Âge, les artistes qui ont décoré les cathédrales se sont heurté aux foudres du clergé. Les guerriers, les monstres, les scènes infernales qu’ils représentaient n’allaient-elles pas détourner les fidèles des enseignements de la Bible ? On a vu dans leur travail la marque du diable et l’on sait que Notre-Dame n’a pas échappé à ce genre de rumeurs. Comme on ignore tout du premier MAÎTRE D’ŒUVRE DE NOTRE-DAME, il était facile d’en faire un personnage aux intentions ténébreuses. Mais au-delà de la légende, à travers Colin et Guillaume, j’ai voulu parler du gigantesque chantier de Notre-Dame, qui a duré 157 ans, et auquel cinq générations d’ouvriers et d’artisans ont participé.

 

L’ANNEAU DE LA DERNIÈRE CHANCE s’inspire d’une coutume en vigueur dès le Moyen Âge. Beaucoup d’églises parisiennes possédaient, sur  leur portail, un grand anneau de fer scellé. Quiconque y passait le bras recevait aussitôt asile et protection… quoiqu’il eût fait ! Ainsi m’est venue l’idée d’une course poursuite à travers les rues puantes du Paris de Louis XIV, entre un coupeur de bourse opérant sur le Pont-Neuf et un policier du lieutenant La Reynie, lancé à ses trousses…

 

À la question : “ qui était le Masque de Fer ? ”, je réponds sans hésiter : un extraterrestre polymorphe ! Vous l’aurez compris LE DERNIER PRISONNIER DE LA BASTILLE est une libre interprétation de ce fameux mystère… En situer l’action pendant la prise de la Bastille n’a rien d’invraisemblable : c’est à cette occasion qu’on a pu consulter les registres de la prison. Bizarrement, il manquait justement la page concernant ce prisonnier, arrêté sous Louis XIV, et dont personne n’avait jamais vu le visage. D’autre part, l’anecdote (véridique) du citoyen Palloy, qui vendit les pierres de la Bastille, était trop belle pour qu’elle ne trouve sa place dans cette… fantasmagorie !

 

Dans L’OR DES CHARTREUX, même si le personnage de Grimaud est inventé, il n’est pas impossible que le périple de Philibert Aspairt, se soit réellement déroulé tel que je le décris. Le fait est qu’on ne sait presque rien au sujet d’Aspairt. Seulement qu’il était portier au Val-de-Grâce. Mais pourquoi s’est-il aventuré seul dans le sous-sol parisien ? Cherchait-il vraiment le trésor des moines ? Et si trésor il y avait, de quelle nature était-il ? Ça, on ne le saura jamais ! À moins, bien sûr, d’aller traîner dans les carrières, du côté du cloître des Chartreux. Mais avant de partir vous-même à l’aventure, méditez bien la fin tragique de notre malheureux portier ! Combien le ventre de Paris a-t-il digéré d’imprudents comme lui, persuadés qu’ils pourraient ressortir du labyrinthe sans y laisser la vie ?

 

L’anecdote du CHIEN DU LOUVRE était pour moi le prétexte d’évoquer les “ Trois Glorieuses ”, autre moment phare dans la lutte des Parisiens pour se libérer de l’oppression. J’ai choisi de le faire en laissant la parole à Alexandre Dumas qui a pris une part active aux barricades de juillet 1830. (À ce propos, j’invite le lecteur à lire le récit complet de ses aventures dans ses Mémoires – pavé magistral, qui n’a rien à envier aux grands romans épiques de l’auteur des Trois Mousquetaires !) Si je lui ai prêté une correspondante fictive, en revanche tout ce qui concerne le chien du Louvre est vrai ! Des Parisiens, émus de le voir veiller nuit et jour sur la tombe de son maître, lui ont bel et bien construit une cabane à cet endroit. En outre, on raconte qu’une “ biographie ” du chien se serait vendue devant les jardins du Louvre. Hélas, ce chien méritait-il que Casimir Delavigne lui écrive une ode si pitoyable ? Mais je ferai mieux de me taire ! Si un jour on se souvient de cette belle histoire, rien ne dit que ce sera grâce à moi.

Une nouvelle inédite, en marge des “ Trois Glorieuses ”   ICI

 

C’est la presse, mais surtout les cartes postales qui ont rendu célèbre la crue de la Seine de 1910. 473 hectares inondés, le niveau de l’eau grimpant à des hauteurs jamais atteintes, des parisiens qui se déplacent en barque. Contrairement au héros de VOUS CROYEZ AU PÈRE NOÉ ?, certains ont vu dans cette catastrophe l’effet de la colère divine et ont cru qu’un nouveau déluge s’abattait sur la Terre !

 

Victor Lustig, L’HOMME QUI VENDIT LA TOUR EIFFEL, n’est ni un personnage de polar, ni le héros d’un film de gangsters des années 30… Il a bel et bien existé ! Pourtant, on pourrait faire un livre ou un film captivants sur la vie de cet incroyable escroc ! La ruse, le sang-froid, avec lesquelles il a réussit à embobiner des dizaines de gogos, a de quoi laisser pantois d’admiration !

 

PARIS BRÛLERA-T-IL ? rappelle une évidence : si Paris existe encore aujourd’hui, on le doit très certainement à Dietrich von Choltitz. Bien qu’il y ait fort à parier que le général allemand a désobéit aux ordres du führer, moins par amour de la ville et de son riche passé, que pour sauver sa peau ! Sur la libération de Paris, il y aurait eu des centaines d’histoires à raconter. Ce qui m’a touché dans cet épisode précis, c’est l’image de Paris miné de fond en comble, et sur le point d’exploser à tout instant. Et quand on sait que von Choltitz raconte qu’Hitler l'aurait effectivement appelé pour lui demander si Paris brûlait, cette affirmation, plus de cinquante ans après, continue de faire froid dans le dos…

L'ancienne couverture :

 

Illustrations de Michaël Sterckeman.

 

Quatre illustrations originales de Michaël :   

 

(à venir)  QUELQUES CRITIQUES

 


 

 

 

 

                                                                                                      

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