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Le château du Barroux

Majestueusement perché sur un promontoire qui domine la plaine du Comtat, le château du Barroux panse peu à peu les plaies d’une histoire mouvementée.

Dès sa création au XIIe siècle, le château est le siège seigneurial de la famille des Baux. Jusqu'au XVIIe siècle, le site change plusieurs fois de propriétaires… Mis à mal pendant la Révolution, puis par son abandon total, il tombe en ruine. En 1929, l'industriel André Vayson de Pradennes entreprend une restauration de l'édifice. Après son décès en 1939, puis l'occupation des lieux par l'armée allemande pendant la guerre et l'incendie d'août 1944, les travaux de restaurations sont suspendus. Ils reprennent dans les années 1960, sous la direction du Docteur Mouliérac-Lamoureux. En 1983, l'association des Amis du Château du Barroux prend le relais pour la sauvegarde de ce patrimoine.

A sa construction, au XIIe siècle, le château du Barroux était un puissant donjon, ceinturée de murailles épaisses, qui protégeait le Comtat Venaissin contre les invasions sarrasines et italiennes. 

Il fut le siège de la seigneurie qui, du XIIe au XVe siècle, appartint successivement aux familles des Baux, de Budos, de Ricavi, de Peyre, de Cardaillac, de Rovigliasc, de Pelletier de Gigondas et de Noret. En 1274, lors de la prise de possession du Comtat Venaissin par le Pape, le tenant du fief du Barroux figurait parmi ses seigneurs vassaux et feudataires.

En 1538, en règlement d'une dette, le château devient la propriété d'Henri de Rovigliasc, comte de Veynes. En pleine Renaissance, il transforma la forteresse militaire, inhabitable, en une superbe demeure.

Délimitant la cour, des fortifications plus récentes complètent le système de défense du château. Elles ont été construites vers les années 1680 - 1690 sous l'impulsion de Vauban. 

Puis, l'histoire du château prend des couleurs plus sombres... Abandonné, mis à mal en 1793 par les hordes révolutionnaires, vendu au XIXe siècle, il tombait complètement en ruine, et il servit de carrière de pierres pendant presque 150 ans...

La porte du château était bien sûr protégée par un pont-levis.

Le cour intérieure, vue de l'extérieur... à travers une grille fermée.

Nous n'avons en effet, à notre grand regret, jamais pu entrer dans le château. Nous sommes revenus 5 fois, et à chaque fois, les visites ont été annulées pour des raisons familiales, semble-t-il.

Le passage menant vers la basse-cour.

Le chapelle du château (fermée, elle aussi...)

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