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RICHERENCHES

Avec les trois autres communes du canton (Grillon, Valréas et Visan), Richerenches constitue une enclave du département de Vaucluse dans celui de la Drôme. C'est ce que l'on appelle "l'Enclave des Papes", conséquence d'une modification des limites départementales entre la Drôme et le Vaucluse en 1800.

L'agriculture tient une place importante dans l'économie des communes de l'enclave, avec la culture de la vigne ainsi que la production et l'échange de truffes. Richerenches est d'ailleurs réputée pour être la capitale de la truffe. Selon les années, il s'y échange de dix à trente tonnes de truffes, soit 30 % de la production nationale.

 

La Commanderie de Richerenches fut fondée en 1136 par le frère Templier Arnaud de Bedos. Le lieu-dit Ricarensis (qui donna le nom de Richerenches) lui fut donné par Hugues de Bolboton (ou Bourbouton), seigneur dont la famille détient ici un fief important depuis le Xe siècle.

L'activité de cette Commanderie était orientée sur la culture du blé et de la vigne ainsi que sur l'élevage de chevaux et de moutons. Richerenches était alors réputée pour la qualité de ses chevaux, destriers de guerre dont la quasi-totalité était envoyée en Terre sainte.

 

En 1139 Le seigneur Hugues de Bolboton se fit Templier, céda à l'Ordre tous ses biens et terrains et fut nommé commandeur de Richerenches cette même année. Une pierre provenant de l'abside de l'église mentionne son nom.

 

Le village est protégé par un large mur d'enceinte, très bien conservé et flanqué de quatre tours (dont certaines servent d'habitations).

 

  

Le beffroi. date du début du XVIe siècle et a été construit sur l'emplacement de l'unique porte de la commanderie à l’époque des Templiers. Il supporte un campanile en fer forgé et a été doté d'une horloge au XVIIe siècle.

 

   

L'église templière construite en 1147 fut détruite avec l’abolition de l’Ordre du Temple. L'église Saint-Antoine actuelle date du début du XVIe siècle.

 

Il ne reste de la chapelle templière que l’abside, qui est le chevet de l’église actuelle.

 

Autre vestige de l'époque des Templiers : le puits. Indispensable, il a toujours été épargné.

 

Si elles ne remontent pas forcément toutes aux Templiers, certaines maisons ne sont pas récentes, comme le montre l'usure des marches de l'escalier...

Au cours du XIVe siècle, le village fut en effet dévasté régulièrement par des brigands et a fini par être abandonné. En 1502, un acte d'habitation a permis de le repeupler et les nouveaux habitants s'installèrent dans les anciennes maisons templières qu'ils remirent en état.

 

 

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