A peine arrivés au barrage, nous nous sentîmes tout petits devant l'immensité du paysage. De notre chalet de CORDON, nous pouvions admirer chaque jour le Mont Blanc sous un angle qui nous était maintenant presque familier. Cette fois-ci, nous avions contourné le massif et nous pouvions l'observer de l'autre côté. Les rayons du soleil lui donnaient un éclat argenté qui le rendait encore plus majestueux, presque surnaturel. Des milliers d'étoiles rayonnaient sur ses contours découpés. Nous avancions au ralenti et dans un silence que nous nous imposions, comme au cœur d'un temple ou d'une église. Personne n'eut envie de troubler la quiétude des quelques pêcheurs pendant que nous cheminions sur le barrage.

Recueillement collectif devant la beauté d'un tel paysage.

Avec ses 1 100 000 mètres cubes de béton, la surface de son plan d'eau de 327 hectares et sa retenue utile maximale de 225 000 000 de mètres cubes d'eau, le barrage d'Emosson fait partie des objectifs touristiques de nombreux visiteurs étrangers.

La turbine n'impressionne guère notre amis Simon.

Dans l'après-midi, nous nous rendîmes à MARTIGNY, petite ville suisse célèbre pour son fameux musée.

L'après-midi nous sommes allés voir un musée avec des peintures de BONNARD, le célèbre peintre du début du siècle. Ses toiles étaient toutes d'une grande beauté et devaient chacune valoir une vraie fortune. Il y avait également des sculptures et un étonnant musée d'automobiles anciennes. Elles étaient très amusantes. En repartant en fin d'après-midi pour CORDON nous avons été stoppés par un douanier à la frontière. Il est monté dans le car avec son chien. Celui-ci s'est mis à renifler partout. Tout le monde l'a caressé car on le trouvait mignon. Puis, il nous a laissé passer et en rentrant nous nous sommes arrêtés à SALLANCHES pour faire quelques achats. (Texte d'élève)