| Après
avoir vu un tel spectacle, nous prîmes le chemin du
retour à travers la forêt qui entourait le glacier et
les pistes de ski. La descente fut presque plus pénible
que la montée car le chemin étant glissant, il fallait
se tenir en permanence sur ses gardes. Nous avions prévu de déjeuner au pied du rocher des GAILLANDS. Aussi, une fois descendus du car nous nous installâmes sur une grande aire de repos tout près d'un étang et à proximité d'un espace de jeux. Le pique nique était le bienvenu car nous avions tous très faim.
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 Les sandwiches emportés étaient énormes
et nous avions droit à quelques sucreries bien appétissantes.
C'est peut-être pour ça que Laura s'est plainte du
ventre pendant un bon moment. Mais petit à petit elle
s'est sentie de mieux en mieux. Heureusement car elle a
provoqué une belle frayeur chez les maîtres. |
| Nous pensions déjà tous à ce qui allait se passer ensuite. Devant nous, nous pouvions admirer un paysage grandiose que nous allions devoir dessiner. Nous disposions pour cela de fusains, de craies grasses et de crayons de couleur. Notre support était un carton coupé dans des vieux calendriers et chacun avait une feuille de Canson toute blanche. Le plus dur restait à faire : remplir la feuille. Mais pas n'importe comment ! Nous avions appris la veille et l'avant veille qu'un paysage s'organise en plusieurs plans qui se superposent. En fonction de l'éloignement, il fallait respecter des couleurs, des formes, une perspective. Un plan plus éloigné avait des teintes plus pastel alors qu'un plus rapproché offrait plus de détails et de couleurs vives… Avec toutes ses informations et les consignes du maître et de la maîtresse, nous étions prêts pour la grande aventure. | |
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| Déjeuner sur l'herbe avant de réaliser le travail du peintre devant un paysage. | |
