AMERICA ART PROMOTION
présente l'exposition

TRANSCULPTURE
avec les oeuvres de
Nelson VARELA

Exposition du 1er au 15 sptembre 2006

au Cloître des Billettes
24, rue des Archives,
75004 Paris.



Nelson VARELA

Un sculpteur vénézuélien minimaliste


J'ai connu Nelson Varela, il y a plus de dix ans, fraîchement arrivé du Venezuela, et déjà par son approche minimaliste de la sculpture, il utilisait des matériaux simples abondant dans son environnement.
C'est ainsi qu'à Caracas, il composait des constructions avec des bambous, à Paris il utilisait la pierre de taille et en ce moment à Barcelone, il travail l'ardoise et fait intervenir de nouveaux éléments, qui ne sont plus naturels.



C'est un artiste qui est en constante et subtile évolution, sa recherche s'est tout d'abord posée sur une composition architecturale avec différents matériaux, il s'est rendu compte que l'élément prégnant des ses constructions était la force qui unissait les composants entre eux.
Les contraintes de pressions sur les éléments de sa composition offre un équilibre physique de ses espaces architecturaux.


Sa recherche parisienne se concentrait sur un assemblage de tranches de pierre de taille décroissantes aux arrêtes brutes, transpercées par un axe horizontal en acier et bloquées par deux vis à chaque extrémité.
Durant cette période, il se libère, peu à peu, de la contrainte de la tension artificielle, pour utiliser la force de la gravitation universelle, ainsi ses constructions deviennent verticales.


A Barcelone, sa recherche se diversifie sur le choix des matériaux en particulier en mettant l'accent sur des produits fabriqués par l'homme: vielles roues de charrues, papiers, livres, cerclages de tonneaux, etc..
L'axe de résolution de son travail est vertical, utilisant de plus en plus la force de l'attraction terrestre pour apporter cohérence à ses pyramides des pierres et journaux ou colonnes de marbres et livres.





Il a trouvé une nouvelle solution avec des pierres d'aplombs pivotant sur un axe vertical offrant ainsi, par manipulation, une liberté participative de la composition de l'œuvre.
Enfin, ses dernières recherches suggèrent, virtuellement, l'élément moteur et constitutif de l'organisation de ses constructions.
En effet, il dispose des petits cubes en formant une spirale, sur un fond pur et intense de pigments bleus.
Ainsi la tension n'est plus présente physiquement, mais induite par l'agencement qui lient les cubes entre eux.


Nelson Varela faisait parti du mouvement minimaliste américain fondé sur la sophistication volontaire, froide et neutre de la composition sculpturale.
Mais depuis son arrivée en Europe, l'utilisation de la pauvreté de l'art, dans le sens d'une précarité nécessaire, d'éléments sociaux réutilisés et des titres plus engagés, défiant de ce fait l'industrie culturelle et plus largement la société de consommation, le rapproche soit du mouvement de " l'Arte Povera " italien ou de la " Sozial Plastik " allemande.



Son souci de l'économie de moyen pour exécuter ses sculptures, privilégie de plus en plus l'idée sur la réalisation. Cette attitude, engagée et son abstraction, le mène sur le chemin de la mouvance conceptuelle.

Paris, Août 2006
Philippe TROVO


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