André Willemijns

Le tour de la Gaspésie

Septembre 2012

Le tour de la Gaspésie est un circuit mythique qui fait une boucle autour d'une péninsule géante bordée par l'estuaire et le golfe du Saint -Laurent.

C'est aujourd'hui une des plus importantes destinations touristiques québécoises qui attire des visiteurs du mon entier venus voir le fameux rocher de Percé.

Principales escapades

À Pointe-au-Père, on peut visiter les anciens bâtiments de la station de phare et le phare qui a joué un rôle central dans l'histoire de la navigation sur le Saint-Laurent. Érigé en 1909, ce phare est l'un des plus hauts au Canada. La visite permet d'atteindre son sommet et de profiter d'une vue fantastique.

Prés du phare il est possible de monter à bord de l’Onondaga, le seul sous-marin accessible accessible au public au Canada. En entrant dans le navire vous découvrirez le quotidien d’une soixantaine d’hommes, qui vivaient confinés pendant des mois dans un sous-marin de 90 mètres. La visite audioguidée vous plongera dans ce monde fascinant et inconnu.

Le rocher de Percé

C'est une gigantesque muraille de roc, autrefois rattachée à la terre ferme, de 438 m de long sur 88 m de haut. C’est un banc de calcaire, formé au fond des mers il y a des millions d’années, et qui renferme un nombre incalculable de fossiles. Jadis percé de quatre arcades, le rocher n’en a conservé qu’une haute de 30 m. Une des arcades aujourd’hui disparues s’effondra en 1845, laissant derrière elle un simple pilier: l’Obélisque. Une flèche de sable, découverte à marée basse, relie le rocher au mont Joli d’où l’on bénéficie de la plus belle vue.

À partir du village de Percé, derrière l’église, un chemin non revêtu conduit au mont Sainte-Anne. Un sentier raide, mais assez facile, mène au sommet ou se dresse une statue de Sainte Anne. Les belvédères aménagés en cours de route révèlent, à mesure que l’on monte, des vues de plus en plus étendues sur le rocher Percé, la baie, le village et les environs.

Parc national de l’Ile-Bonaventure

Cest un sanctuaire d’oiseaux migrateurs qui accueille environ 280 000 pensionnaires (mouettes, marmettes, macareux, cormorans, goélands et petits pingouins), dont quelque 70 000 fous de Bassan. Ces derniers nichent sur les surplombs et dans les anfractuosités des hautes parois de 90 m qui forment la façade est de l’île.

Durant la période estivale, les visiteurs peuvent descendre sur l’île et emprunter le sentier des Colonies pour aller observer de plus près les oiseaux.

The Hight Line, New York

septembre 2011

À New York, une ancienne ligne de chemin de fer (la "Hight line") accueille maintenant des promeneurs dans une oasis végétale surplombant le quartier branché de Chelsea.

La "Hight Line" a été construite dans les années 30 dans le cadre d'un projet d’infrastructure public-privé appelé "West Side Improvement". Ce projet avait pour but de mettre en hauteur le trafic des trains de marchandises en supprimant ainsi la circulation dangereuse des trains dans les rues de Manhattan. Le trafic ferroviaire s'est arrêté en 1980.

En 1999 lorsque la structure historique a été menacée de démolition, une association, "Les amis de la Hight Line" s'est constituée dans le but de maintenir la structure comme un parc public surélevé et travaille en partenariat avec la ville de New York.

En 2002, le projet a obtenu le soutien de la ville et le sud de la "Hight Line" a été donné à la ville de New York par la société "CSX Transportation Inc".

Le 9 juin 2009, la première section (Gansevoort Street to West 20th Street) a été ouverte au public et la seconde section (West 20th Street to West 30th Street) l'a été le 8 juin 2011. La troisième section, là plus au nord, est en cours d'acquisition par la Ville de New York, et son ajout devrait porter la distance du parcours à plus de deux kilomètres. Le parc est ouvert toute l'année, et les visiteurs peuvent y accéder par neuf escaliers et quatre ascenseurs.

La Suisse Normande

Juillet 2011

En Normandie cette appellation touristique désigne une partie sauvage et accidentée de la vallée de l'Orne, ou la rivière ondule au pied d'abruptes barres rocheuses en dessinant d'harmonieux méandres.

La Méridienne de Saint-Pierre-sur-Dives

Juillet 2011

A l'intérieur de l'Eglise abbatiale de Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados) près de l'entrée, le visiteur peut découvrir un curieux calendrier zodiacal.

Une ligne oblique, appelée Méridienne, est gravée dans le pavage, selon un axe nord-sud. Elle part du bas-côté Sud et rejoint le bas-côte Nord au niveau de l'escalier donnant accès aux orgues.

Un orifice, appelé Gnomon, aménagé dans une verrière du bas côté sud laisse passer les rayons solaires sous la forme d'un spot indiquant, à midi, sur la Méridienne, les différentes périodes de l'année.

Ainsi, au solstice d'été, le 21 juin, le soleil se trouvant à son élévation maxima indique au midi solaire le signe du Cancer, signe le plus près du Gnomon. Inversement au solstice d'hiver, le 21 décembre, le soleil indique au midi solaire le signe du Capricorne, à l'autre extrémité de la Méridienne.

Tout au long de l'année, chaque signe du Zodiaque est ainsi éclairé tour à tour à l'heure du midi solaire et indique la période de l'année.

Cette Méridienne a été tracée en 1776 par le curé de Fresnay (aujourd'hui Notre-Dame de Fresnay), paroisse voisine de Saint-Pierre-sur-Dives.

Cette Méridienne ne correspond pas au méridien de Greenwich comme on le dit parfois, même si ce méridien n'est pas situé loin de Saint-Pierre-sur-Dives.

Voyage à Québec

Décembre 2007

La Fresque des Québécois est une œuvre murale en trompe-l'œil qui raconte par l'image l'histoire de la capitale nationale du Québec, peinte sur le mur nord de la maison Soumande où a été installé le nouveau parc De La Cetière, à Place-Royale à Québec, a été inaugurée le dimanche 17 octobre 1999.

Cette peinture murale de 420 m2 permet de reconnaître l'architecture, la géographie, les fortifications et les escaliers tout en rappelant le rythme des saisons avec leurs couleurs changeantes au fil des mois. Cette peinture monumentale rend aussi hommage à une quinzaine de personnages historiques et honore des dizaines d'auteurs et d'artistes dans ses vitrines évocatrices.

• Jacques Cartier (1491-1557), navigateur et explorateur du Nouveau Monde
• Samuel de Champlain (v. 157O-1635), fondateur de Québec en 1608
• Félix Leclerc (1914-1988), père de la chanson québécoise
• Comte de Frontenac (1622-1698), gouverneur général de la Nouvelle-France
• Louis-Joseph Papineau (1786-1871 ), député influent et figure emblématique du Bas-Canada
• Lord Dufferin (1826-19O2), gouverneur général du Canada et artisan de la sauvegarde des fortifications
• Alphonse Desjardins (1854-1920), fondateur du Mouvement coopératif Desjardins
• Marie Guyart (1599-1672), religieuse fondatrice du premier couvent d'Ursulines en Nouvelle-France
• Thaïs Lacoste-Frémont (1886-1963), militante pour les droits des femmes
• François-Xavier Garneau (1809-1866), historien national du Canada français
• Louis Jolliet (1645-1 700), premier explorateur du Mississipi
• Jean Talon (1626-1694), intendant de la Nouvelle-France
• François de Lavai (1623-1708), premier évêque catholique du Canada
• Catherine de Longpré (1632-1668), religieuse augustine fondatrice de l'Hôtel-Dieu de Québec
• Marcelle Mallet (1805-1871), fondatrice de la mission des Sœurs de la Charité à Québec
• Marie Fitzbach (1806-1885), première supérieure des Sœurs du Bon-Pasteur
• Librairie Octave Crémazie (1827-1879), libraire, écrivain et poète, fondateur de l'Institut Canadien de Québec