Les familles Meynet étant très anciennes et nombreuses à Bellevaux, on retrouve plusiurs mariages
avec des familles Pasquier.
Dans la généalogie ouverte avec le logiciel Généatique, cliquez sur Alt + c pour afficher la fenêtre de recherche de personne
pour pouvoir choisir la personne de votre choix et suivre son ascendance ou sa descendance le cas
échéant à condition bien sûr que les informations existent et que je les ai enregistrées.
Pour avoir un aperçu historique de ces familles Meynet j'ai reproduit dans ce qui suit le passage du livre
de C.Chatelain et G.Baud qui en fait état.
Extrait du livre de Claude Chatelain et Georges Baud :
HISTOIRE DE LA VALLEE DE BELLEVAUX
Déjà diversifiées quand elles apparaissent à l'état civil, les
familles Meynet se multiplièrent au point qu'il fallut leur donner
un surnom pour les distinguer, et c'est ainsi que nous avons
maintenant les Piret, les Cordonnier, les Noyalon, les Gauthier,
les Maître-Jacques, les Curial, les Rosset, les Meunier, les Tonnellier, les Soldat, les Ronze.
Toute une étude serait nécessaire pour déterminer leur parenté.
La branche des Meynet-Curial trouve son origine au Borgel.
Etienne Meynet, né vers 1525, était notaire et avait pris à ferme
les revenus de l'abbaye d'Ainay ; instruit lui-même, il fit faire
des études à son fils Jacques, né vers 1570, et lui mit le pied à
l'étrier en l'envoyant comme clerc auprès de Egrège Claude
David, notaire et châtelain de Vallon.
Jacques épouse Pernette, fille de Honorable Jean David de la Clusaz, devient homme-lige
des Pères chartreux et obtient en 1609 la charge de lieutenant
du châtelain de Vallon.
C'est lui qui fonde vers 1620 la chapelle
Notre-Dame du Rosaire à l'église paroissiale, lègue un capital de
200 florins à condition d'y faire célébrer chaque année douze
messes pour le repos de son âme et de celle de ses descendants,
et demande que son corps y soit enterré.
Cette chapelle servira de lieu de sépulture pour lui et ses héritiers directs jusque vers
1750. Dès ce moment la famille s'en désintéressera.
Son fils Bernard est affranchi, en même temps que ses deux
sœurs, en 1624, pour la somme de 40 ducatons soit 280 florins.
Il fait de bonnes affaires car il dote chacune de ses deux filles
de 100 ducatons soit 700 florins et il possède de grands biens au
Borgel, aux Contamines, à Terramont, aux Nants, à la Clusaz, au Charny.
L'aumône du jour de sa sépulture fut fixée par lui
à 9 coupes d'orge et 5 de fèves et un morceau de fromage ; on
fit du pain avec ces diverses coupes.
Pendant 50 ans il sera curial de Bellevaux et de Vallon, et donnera ainsi ce pseudonyme à toute
sa lignée, car son fils et son petit-fils porteront encore cette charge.
Jacques-François (1660-1722) fait ses études chez les
Barnabites (ordre religieux) de la Sainte Maison de Thonon, épouse Marie Dufresne
et exerce le notariat.
Claude-Etienne (1689-1758) épouse Marie, fille unique de Louis Morand de Thonon, qui lui apporte une riche
dot, devient neveu de son propre curé, Rd Rosset, et prend la
succession de son père, mais son fils Claude-Louis ne continuera
pas sa fonction car aucun titre ne lui est donné.
Les enfants qu'il a eu de Josephte Besson retourneront à la terre : Joseph-
Marie (1752), Jacques-François (1757), François-Marie (1758).
La branche des Meynet de Terramont débute avec un Pierre
Meynet, né vers 1550 ; il était d'une famille aisée, fit des études
et fut proposé par les bénédictins d'Ainay comme notaire pour
passer les reconnaissances.
Il eut deux fils : Claude qui devint curé-plébain d'Evian, et Jean, né vers 1600, qui lui succéda comme
notaire et fut un temps curial de Bellevaux.
M. Sage signale qu'en 1889, la famille Meynet-Cordonnier, de Terramont, possédait encore son cachet ;
celui-ci existe toujours, propriété maintenant de M. le chanoine Joseph Meynet.
François, fils de Jean, continua la fonction notariale.
Il n'en fut pas de même pour la suite ; la descendance donne :
Claude ;
Jean-Baptiste qui épouse Marie Velliet,
de Lullin, en 1719, et dont on a gardé le contrat dotal ;
Joseph, époux de Philippaz Meynet,le premier à être appelé du nom de Cordonnier (mention
en 1775). Etait-il le cordonnier du village ?
Ce Joseph a deux garçons :
Joseph, époux de Anne Favrat, souche des Meynet-Cordonnier,
et Jean-Baptiste-Philippe, époux de Péronne Favrat, de Gembaz.
C'est lui qui achète Talonnet et s'y installe ; de ses deux garçons, Eugène deviendra régent privé et
François (1786-1846), secrétaire de commune à Bellevaux puis à Habère.
Ce dernier intrigue pendant la Révolution, ce qui ne l'empêche pas
de prendre la charge de notaire en 1817 et de se faire donner le
titre de châtelain royal pendant la restauration sarde ; c'est le
dernier de la longue série des châtelains de Bellevaux et de Vallon.
Des enfants de François Meynet, Alphonse fut le curé de Saint-Michel-des-Batignolles à Paris et
François-Eugène alla s'installer à l'abbaye de Vallon, à Genicot ; ce dernier fut le père
de Louis-Emile-Ferdinand, en religion le père Eugène, né en 1859 et mort Provincial des Pères capucins en 1925.
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