Le birman

 

 

 

 

 

LE BIRMAN



Les origines du Chat Sacré de Birmanie sont encore auréolées de mystère. Selon Simone POIRIER, éminente spécialiste de cette race, on peut penser que les premiers sujets sont issus de l'accouplement (volontaire ou accidentel ?) entre un siamois marqué par le blanc à l'extrémité des pattes et un chat à poils longs ? Cela se passa sans doute en 1923-1924 dans la région de Nice. Peu de temps après, en 1926, la race des Chats de Birmanie était présentée pour la première fois à l'exposition féline internationale organisée à Paris par le Cat Club de France et de Belgique. Parmi les trois sujets présentés, la chatte Poupée de Maldapour peut être considérée comme l'un des ancêtres marquant de la race.

Parallèllement à leur sortie en public, les birmans ont fait l'objet d'histoires assez rocambolesques, mais impossible à vérifier, concernant leurs origines et leur introduction en France. Une romancière à l'époque, madame Adam, a même crée une légende tendant à renforcer cette thèse : la légende de Sinh, chat sacré du temple de la déesse Tsun-Kyanksé aux yeux saphir, déesse adorée par les Kmers.

Prospère jusqu'en 1939, la race est sérieusement menacée d'extinction au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Elle reviendra au premier plan dans les expositions grâce au travail acharné de quelques éleveuses, parmi lesquelles Mademoiselle Boyer et madame Simone Poirier. Quelques infusions de sang persan furent pratiquées à cette époque pour limiter la cosanguinité et retrouver le type morphologique d'avant guerre.

En 1950, la race prend officiellement le nom de Chat Sacré de Birmanie afin d'éviter toute confusion entre Birman et Burmese, ce dernier nom étant celui d'une autre race alors introduite en France. Le chat Sacré de Birmanie connaît depuis une carrière internationale : introduit aux Etats-Unis en 1959-1960, en allemagne et aux Pays-bas en 1964, en Grande-Bretagne à partir de 1965, etc. La race est reconnue par la plupart des clubs et associtions, et elle est prisée par le public.

SON CARACTERE :

Le Chat Sacré de Birmanie est réputé comme étant un chat calme, s'adaptant bien à la vie de famille.
C'est un chat chien, câlin et "pot de colle" qui vous suit partout.
Sa voix est douce et ne ressemble pas à celle du Siamois.

SON STANDARD :

- Corps : Mi-lourd, légèrement allongé. Pattes courtes et fortes, bien proportionnées. Pieds arrondis.

- Tête : Forte ossature, joues pleines et rondes, front légèrement bombé. Menton fort et nez moyen, sans stop. Oreilles petites si possible, pas trop arrondies.

- Yeux : Ronds ou légèrement ovales, bleu soutenu.

- Fourrure : Texture soyeuse. Longue ou mi-longue selon les parties du corps : elle est plus longue sur le dos et les flancs. Sur la face, les poils sont sourts, mais s'allongent graduellement sur les joues. Collerette abondante.

- Couleur : Le chat sacré de Birmanie possède les mêmes caractéristiques que le siamois sur la face, les oreilles, les pattes et la queue. Le reste de la robe est d'une teinte coquille d'oeuf très claire. Le dos est beige doré chez toutes les variétés. Le ventre est blanc cassé.

- Gantage : La particularité de Chat Sacré de Birmanie, sont ses pieds blancs, appelés "gants". Le blanc est absolument pur. Il peut s'arrêter à la naissance des doigts ou monter jusqu'à l'articulation entre pied et jambe, qu'il ne doit pas dépasser. Le blanc se termine en pointe au talon, sous le pied. La pointe idéale doit se terminer entre la moitié et les deux-tiers de la distance comprise entre le gros cousssinet et le jarret. En aucun cas, elle ne doit dépasser le jarret.

Des gants un peu plus hauts aux pattes arrières sont tolérés. L'important, c'est la répartition régulière et symétrique des gants, aux deux pattes avant d'une part, aux deux pattes arrière d'autre part, ou mieux au quatre pattes.

- Queue : Moyennement longue et de forme élégante. Elle est mince à la naissance, étoffée à l'extrémité.

Remarques : Ce standard présente des normes idéales. Les chats parfaits sont exceptionnels, mais les défauts sont apparents chez le birman, une irrégularité dans le gantage blanc étant facilement visible. Il faut donc sélectionner dans l'élevage les chats présentant la plus grande régularité, sans oublier les autres qualités.
Ce qui fait la beauté d'un Birman, c'est l'harmonie de l'ensemble.

- Défauts : Des tâches blanches dans les "points" foncés entrainent la disqualification. L'absence de pointes aux pattes arrières est éliminatoire pour le CACIB. La tête ne doit ressembler ni à un Persan, ni à celle d'un Siamois.

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