Marion colle une dernière bande sur le bords de fuite. Puis, Alain gouin arrive , c'est l'heure de voler ! Marion continue sa formation avec une heure et demi de vol, et ses premiers atterrissages. Moi, je vole enfin sur Avid. Première prise en main un petit peu déconcertante, mais je vais commencer à prendre l'habitude du "pilotage aux pieds" . Après l'instruction, retour à l'atelier. Marion pose 2 couches d'enduit sur les deux cotés des ailes. Il en restera une à faire la prochaine fois. Les vapeurs d'acétone et d'enduit sont assez pénibles. Je regrette de ne pas avoir entendu parler des produits d'entoilage sans acétone avant d'acheter mes produits. ça aurait éviter quelques nausées à Marion.... Je m'occupe de la fixation du radiateur d'eau, les barres d'attache étaient fournies avec le kit, il faut les ajuster. J'en profite pour essayer le dessous du capot moteur, pour voir si ça correspond bien au moteur et pour voir la place disponible pour mettre tout ce qu'il y a autour du moteur.

Marion continue la pose des bandes de renfort sur l'aile gauche. Il faut découper et coller des bandes pour les nervures, pour les nervures de bord d'attaque et pour les bords d'ailes. Sur le moteur, je démonte toutes les pièces qui gènent la fixation des bras du bati, notamment les magnétos qui sont fixés par des écrous difficiles d'accès, plus d'une heure pour les démonter ! Ensuite, je perce les trous de fixation sur les bras supérieurs du bati. Il y aura encore beaucoup de travail de préparation pour la fixation du bati. Marion a presque fini l'aile. Il reste l'enduit de tension et le ponçage de finition à faire.

Il fait encore beau aujourd'hui mais il y a un vent froid. c'est moins agréable pour travailler. Marion continue la découpe des bandes et elle pose la colle sur le dessous de l'aile. Finalement, suite à un conseil d'Alain, elle tend la toile au fer avant de coller les bandes. A la fin de la journée, elle a posé toutes les bandes sur l'intrados de l'aile gauche. Je me prends la tete avec le moteur, ce n'est pas facile de démonter les pièces génantes sur le moteur. En plus, j'ai du mal a trouver les outils adéquats, perte de temps. Je réussi quand même à fixer temporairement trois bras du bati sur quatre et je l'approche de sa position finale. Il faudra que je démonte vraiment tout ce qui gene pour le fixer correctement. A suivre la prochaine fois...

Petit évenement, cet après-midi, qui nous écarte deux heures de notre chantier : Alain Gouin, débarque de Pont sur Yonne avec son Bingo pour nous faire voler. Une prise en main sur Avid pour moi et une formation de pilote ulm pour Marion qui commence. L'avid de Montardoise n'est pas tout à fait en état idéal pour l'instruction aujourd'hui, alors je vole aussi sur le Bingo. Nous sortons très enthousiastes de cette session. Vivement la prochaine !

Petite journée aujourd'hui. On commence tard et on fini tôt. Marion découpe et prépare les bandes de renfort pour le dessous de l'aile gauche. Elle se mets à l'entrée du hangar puis dehors pour profiter du soleil. Nous avons amené le moteur : je vais essayer de fixer le bati moteur dessus. Je commence par le sortir de son carton et je dois démonter pas mal de pièces pour approcher des trous de fixation, notamment des durites et le boitier d'allumage.

Aujourd'hui, Marion pose la toile sur le dessus de l'aile : découpe, ajustage et encollage. La technique est bien rodée et elle se débarrasse facilement des bulles d'air qui apparaissent sur les parties de contact, en passant un leger coup de fer. Je découpe le Firewall, je le fais progressivement jusqu'à obtenir la forme adéquate du capot moteur. Il faut que j'amène le moteur la semaine prochaine pour le placer et ajuster les éléments: bati, firewall, capot, cone d'hélice etc.... Marion a fait la moitié de l'entoilage de l'aile ce week-end : il reste à mettre les bandes de renfort et surtout l'enduit de tension.

C'est parti pour 2008 ! Bientot un an que j'ai receptionné le kit. J'espere qu'il volera cette année. Nous revenons à Montardoise avec Marion pour commencer "les grandes étapes" : l'entoilage des ailes et du fuselage et l'installation du moteur. J'installe d'abord les évents et les connections des réservoirs sur l'aile gauche puis, Marion peut continuer l'entoilage: pose de plusieurs couches de colle et découpe de la toile.Ensuite c'est l'encollage de toutes les parties de contact. De mon coté, je découpe et j'ajuste le tableau de bord et la plage avant. Je dessine le gabarit du haut du firewall pour qu'il ait la forme du capot. Il est 22h quand la toile est posée en dessous de l'aile et le firewall est pret à être découpé.

Je n'ai pas le courage d'aller à Montardoise ce week-end. Il fait froid, c'est les fetes... Je tente quand meme un bricolage dans le salon sur le moteur,. Je commence par lire attentivement le manuel d'installation pour avoir une idée de tout ce qu'il y a à faire. Puis, je tente de fixer le bati sur le moteur, mais il faut qu'il soit suspendu et je dois démonter des éléments pour fixer le bati. donc je préfère attendre de retourner avec le moteur à Montardoise pour faire ça bien.

ok, la colle a pris cette nuit. Le firewall est d'une seule pièce. Je prends les mesures et je découpe la tole d'alu qui doit faire la plaque ventrale. Je découpe et je plie également les piéces d'aluminium qui vont faire l'angle et la jonction entre le firewall et la plaque. Jean-Paul m'a conseillé de faire un systeme démontable donc je cherche les systemes de vissage à sertir parmi les fournitures restantes dans l'atelier. Pour mettre la plaque et prendre les mesures de découpe, je défais le train d'atterrissage. J'ai bien avancé, tout est pret à fixer mais je dois vérifier que le moteur, le bati et le firewall se fixent bien ensemble. Donc, je vais ramener du boulot chez moi, puisque le moteur est à Paris.

Quelques problemes de voiture (courroie de distribution) m’obligent à partir tard à Montardoise. Le temps de trouver une autre voiture et prendre la route et il est 16h30 quand j’arrive à Montardoise. Je regarde tout de suite ma configuration de firewall. Pour avancer et fabriquer tous les éléments (moteur,bati, plaque ventrale, plancher, tableau de bord et capot..) qui s’embriquent autour du firewall, il faut qu’il soit en un seul morceau. C’est donc ce que je vais faire ce soir : je démonte mon prémontage de la semaine dernière et je ponce les 3 parties du firewall, je nettoie à l’acetone et je colle. Ensuite, je pose les rivets. Il fait très froid, ce soir. Je mets en marche les rampes de chauffage, j’espère que la colle va prendre, surtout que ce sont mes derniers grammes de colle. Il faut que j’en commande d’autre meme si je n’en aurais plus beaucoup besoin dans les derniers processus de construction du kit. Demain je continuer à préparer les autres éléments et découper le firewall.

Marion continue l'entoilage, elle positionne les bandes de renfort sur le trim et la dérive. Elle passe également de l'enduit de tension. Elle ne porte pas de masque, et elle est quelque peu shootée et nauséeuse à la fin de la journée, à cause des vapeurs d'acétone et d'enduit. L'étape suivante de l'entoilage sera les ailes ! Je passe la journée à préparer l'aile gauche pour mettre les produits d'entoilage pour que Marion l'entoile la prochaine fois. Je ponce, je pose encore du mastic pour lisser et je nettoie à l'acétone. Il faudra que je mette les évents sur les réservoirs la prochaine fois.

Pour éviter la corrosion, Jean-Paul me conseille de mettre tout de suite la première couche de colle. Le week-end est finie, je ramene la "junkie" de l'entoilage à Paris et on souhaite de bonne fete à Jean-Paul qui reste jusqu'à mercredi et qui ensuite ne viendra plus cet hiver.

Nous voici de retour à Montardoise après un mois d'absence ! Jean-Paul est là ce week-end, plein de précieux conseils en perspective.... Marion se charge de l'entoilage, elle a acquis plusieurs techniques et suivi beaucoup de conseils pour faire du bon boulot. Aujourd'hui, elle commence par encoller le trim et la dérive. Puis, elle ponce les bandes de renfort sur le stabilisateur. Je continue les étapes avant l'installation du moteur,  je perce des trous pour riveter les 3 plaques qui constituent le firewall. Je repositionne le bati moteur pour constater la  bonne configuration du firewall. Selon les conseil de Jean-Paul, je vais faire un systeme démontable pour le firewall et la cloison alu sous la cabine, plus facile pour l'entretien.

Tout le montage autour du montage "s'emboite": le firewall est attaché sur la plaque du dessous, il est découpé pour aller dans le capot moteur, qui est positionné et découpé par rapport au tableau de bord ! Donc tout s'enchaine et il faut tout préinstaller avant de découper et fixer. Jean-Paul qui va installé un moteur comme le mien sur son avid, s'inquiète de la qualité du bati et cherche à savoir si le moteur ne va pas etre galère à fixer. Marion positionne la dérive sur le fuselage pour tendre la toile au fer et éviter la déformation des tubes (qui empecherait de remonter correctement la dérive). Il est 21h. Dehors, c'est la pluie et la tempete, on a bien avancé.

Pas beaucoup de temps ce matin, on fini à peu près ce qui était commencé hier et on range pour partir à 14 h. Marion met une dernière couche d’enduit de tension et je perce dans le firewall les trous des vis de fixation du bati moteur.

Pas beau et pas chaud aujourd’hui, difficile de se mettre en train ce matin avec le froid. Je m’aménage une place sous les radiateurs à coté de Marion et son entoilage. Je continue le montage et l’ajustage autour du firewall : Je scie finalement un tube sur le bati moteur pour pouvoir faire correspondre les 6 trous de fixation, il faudra le ressouder après. Marion pourrait s’en charger, elle sait souder. Ensuite, je cherche à construire mon firewall, j’ai 3 plaques de métal, dont deux sont pré pliées et l’autre est plate. Il faut que ça forme une paroi uniforme avec l’aménagement du renfoncement pour les pédales et les pieds. Un propriétaire d’avid passe nous voir et n’est pas avare de conseils. Ainsi il m’aide à élaborer la configuration du firewall et à décider un montage. Il donne également un précieux conseil à Marion en la voyant entoiler et mettre les bandelettes de renfort sur les extrémités arrondies de l’élevator. Il conseil de pré-encollé la toile puis de mettre les bandelettes sans les découper, mais en passant le fer dessus pour les étirer dans l’arrondi et les coller dans la chaleur du fer. Cela donne un aspect impécable et très régulier aux bandelettes de renfort. Rapidement, Marion obtient un résultat beaucoup plus esthétique et elle décidera finalement de décoller les bandelettes faites avant la venue de notre « conseiller » et de les recoller, en plus beau.

Je vais plier avec Jean Marc et Alain la troisième plaque du firewall. Nous buvons le thé et j’entreprends de percer les trous du firewall, pour préparer l’assemblage. Je vais coller et riveter les 3 plaques. Pour ajuster le firewall, je fais des essais de pose du capot moteur et de la semelle métallique sous le plancher, qui se fixe en continuité du firewall sous le nez de l’avid. Quand mes plaques sont prètes à etre collées et que Marion a fini son entoilage par les deux couches d’enduit de tension, il est 23h et la journée de boulot se termine.

Demain, il reste une matinée pour avancer et ensuite nous partons en voyage pendant tout le mois de novembre  (pas encore en avid !).

J’ai rendez-vous à Paris ce matin, donc je fais l’aller retour et je ne reviens qu’à 14H. Pendant ce temps, Marion ne chome pas et continue son entoilage dès 8h du matin. Elle pose les bandelettes de renforts sur les tubes du stabilisateur et l’elevateur.  Il y plusieurs couche de colle à mettre, puis un mélange enduit de tension, colle, acétone. Elle passe le fer aussi pour faire une prétension avant de mettre l’enduit. Beaucoup d’opérations qui l’accapare jusqu’ à mon retour. Quand Alain arrive en milieu d’après-midi, il nous fait remarquer que les bandelettes ne sont pas collé tout à fait dans le bon ordre, au point de vue esthétique : il faudrait que les bandelettes qui couvrent les rebords extérieurs soient posées en dernier, après les bandelettes sur les tubes intérieurs. Marion, qui s’en était rendue compte mais un peu tard , dit qu’elle en tiendra compte sur l’entoilage des autres pièces. C’est le métier qui rentre, c’est pour ça qu’on commence par des pièces faciles, pour etre rodé sur les parties plus compliquées qui vont suivre ( comme les ailes et le fuselage).

Je finis enfin l’aile gauche, qui est prète à entoiler, en ponçant et en arrondissant tous les angles avec du mastic. Pour finir ma petite journée (alors que Marion n’a quasiment pas arreté jusqu’à 21h !), je prépare les vis pour fixer le bati moteur, j’ajuste les trous et je tente de fixer sur le fuselage. Mais il n’y a que 5 vis sur 6 qui rentrent, il va falloir ajuster la forme du bati pour que les 6 trous correspondent bien . Demain, je préparerai le firewall. Marion veut finir la tension sur les deux pièces qu’elle a entoilées.

Nous arrivons à 15H avec Marion. Elle découpe et prépare la toile pour couvrir le gouvernail de profondeur. Le froid oblige à mettre en marche le chauffage pour opérer la colle. De mon coté, je vais faire les dernières finitions de l’aile gauche mais je constate que les coffres des réservoirs n’ont pas bien collé la dernière fois car je n’avais pas mis assez épais de colle, quand j’enleve les serre-joints, des parties des plaques se décollent. Donc, je décape tout et je recolle. Le froid rallonge le temps de prise de la colle il faudra plus que la nuit pour qu’elle opère. Je mets un peu de mastic pour arrondir certaines parties de l’aile et j’attends demain  pour que ce soit sec.

Il ne fait pas chaud ce matin et le ciel est tout gris. Il y a juste un gars qui vole avec son paramoteur et qui fait la course avec les chevreuils, mais il n’insiste pas à cause d’un vent trop fort pour avancer.

Je continue la finition de l’aile gauche : Je raccorde les reservoirs entre eux avec mes tuyaux gainés de ressorts. Je ferme les coffres en collant les plaques de bois que j’ai pré-percées  pour laisser passer les évents. Puis, je colle la barre transversale de l’extrados et je colle les nervures de bord d’attaque. Elles sont à la bonne hauteur du premier coup cette fois-ci !

Enfin je fini par l’installation et le collage du pitot tube. Je fais passer et je fixe le tuyaux (que je viens de recevoir) et qui doit relier le pitot au badin.

Comme il fait froid, la colle ne prends pas tout de suite et je m’absente ce week-end, en espérant que tout sera bien collé lundi, quand je reviendrai.

J’arrive en fin d’après midi, à Montardoise. J’ai fait quelques courses et notamment j’ai acheté un radiateur électrique pour la caravane. Cette semaine, j’ai enfin reçu les pièces pour finir les réservoirs de l’aile gauche. J’entreprends tout de suite d’utiliser ces pièces : le tube coudé qui manquait depuis septembre et les tuyaux de liaison sont enfin branchés. Je ponce le mastic que j’avais posé la dernière fois pour lisser les nervures pour un plus bel entoilage.

Ce soir, j’ai quelques problemes qui vont me forcer à faire un peu d’électricité dans la caravane, pour avoir chauffage ET lumière….

Je n’ai pas le courage d’aller faire un jogging ce matin, il fait trop froid. Marion reprends l’entoilage avec la découpe du tissus et le précollage dans la forme, avant tension. C’est assez long et minutieux, surtout parce que ce sont les premières pièces. Je n’avance pas beaucoup aujourd’hui, je continue la préparation des réservoirs de l’aile gauche, je mets des ressorts sur les tuyaux de connections, je pose un peu de mastic, j’insère des cordelettes dans les tubes arrieres des ailes pour pouvoir tirer des fils électriques, si dans le futur je veux installer des feux de position en bout d’aile je n’aurais qu’à attacher ces fils à la cordelette et tirer pour les faire passer. Je rembarque mon moteur dans la voiture ( pour le malheur du dos de Marion) pour l’amener chez moi, un moteur tout neuf comme ça dans son carton, c’est trop tentant à voler…

On se leve un peu tard ce matin mais la premiere chose que je fais, c’est ouvrir le carton du moteur pour découvrir un peu mon beau moteur tout neuf. Maintenant, il faut savoir comment l’installer. Jean Paul est là ce week-end, et ses conseils vont encore etre précieux : avec moi, pour réfléchir à l’installation du moteur et avec Marion, pour partager son expérience de l’entoilage, car il mene une aile à zéro. Marion étudie donc la technique d’entoilage, elle se procure toutes les fournitures necessaires : colle, enduits, pinceaux, tissus, ciseaux et Jean Paul l’oriente de ses conseils. Elle entreprends de couvrir l’empenage, petites surfaces, très intéressantes pour se faire la main et voir les problemes.

Moi, je commence par corriger une nouvelle erreur faites la semaine dernière : j’avais bien remarqué que les nervures de bord d’attaque étaient un peu plus hautes que les nervures des ailes, et je me suis simplement dis que ça bosselerait un peu le dessus des ailes ou je ponserai avant l’entoilage. Mais Dédé et Alain ne sont pas de cet avis et m’expliquent que j’ai collé la barre transversale de l’extrados trop haut, qu’il faut la décoller, recoller plus bas et les nervures de bord d’attaque seraient à la bonne position. Donc je décolle tout ça, je décape la colle et je recolle tout dans la bonne position. En meme temps, je cogite avec Jean-Paul pour l’intallation du moteur, du bati et des radiateurs. On fait des essais sur son avion et sur le mien. Marion a démonté l’empenage, pré-encollé avec 3 couches de colle et peint les pieces ressoudées avec de l’anti-rouille.  La journée se termine par un petit film auprès du chauffage dans le chalet.

Ce matin, je suis allé à l’aérodrome de Dreux, chez Avirex pour acheter mon moteur. J’ai pris le Rotax 912 (100 cv) pour etre sur d’avoir la puissance necessaire pour faire de l’hydravion, meme si les avids volent très bien en configuration hydravion avec un 582, mais avec des flotteurs gonflable ou en résine. Et puis, je prends le haut de gamme, comme ça je ne pourrais pas me plaindre d’avoir une configuration en demi-teinte ou moins bien. J’ai acheté également tous les instruments moteur que proposait Avirex, je verrai si j’ai la place de tout mettre sur mon tableau de bord ! J’ai pris évidemment un radiateur d’huile et un radiateur d’eau. Il ne m’ont pas beaucoup aidé pour la façon de les monter sur le bati moteur : c’est à moi de voir avec mon kit…

Tout ça embarqué dans le coffre de la voiture, le soir je passe chercher Marion, nous faisons quelques courses pour le week end et en route pour Montardoise !

Ce matin, je colle les nouvelles planches du dessous des réservoirs, le vernis est  à peine sec. Je finis aussi le mastic et le ponçage du dessous de l’aile. Ensuite, je colle le tube longeron au nervures. Encore une scéance de mastique et de lissage dans l’après-midi et je colle les nervures de bord d’attaque avant de rentrer. L’aile droite est terminée, prête pour l’entoilage !

Je commence la journée par le mastic sur l’aile droite. Pour éviter d’etre shooté comme Marion, le week-end dernier, je porte un masque. Le coffre du réservoir est bien sec, je mets du mastic pour que la transition avec le bord d’attaque soit bien lisse pour l’entoilage, ensuite je ponce le mastic. Surprise ! Quand je retourne l’aile pour mastiquer le dessous : Le fond des coffres de reservoirs est tout gondolé, déformé par la mousse qui s’est trop expansée. Galère. Je ne sais pas si je laisse comme ça ou si je démonte et je recommence. Finalement, quand Alain arrive dans l’apres-midi, il me conseille de refaire et surtout il m’explique comment retirer les planches de contreplaqué sans tout casser. Une demi heure après le coffre des réservoirs est à nouveau ouvert ! Il faut refaire des planches, faire les trous, les protéger contre l’humidité. Ce n’est qu’une formalité maintenant que je l’ai déjà fait une fois, mais quelle perte de temps ! (4h environ). Pendant que le vernis sèche sur les nouvelles plaques, je finis le mastic du dessous d’ailes. Du coup je n’ai pas eu le temps de coller les nervures de bord d’attaque. Je le ferai demain en meme temps que le collage des nouvelles plaques.

Aujourd’hui après une petite grasse matinée , on continue les finitions. Marion démonte les haubans des ailes et entreprend le masticage des bouts de nervures, pour avoir un surface bien lisse pour l’entoilage. Donc, ponçage, pose de mastic ( avec quelques réglages à faire sur les doses de durcissant), et ponçage fin pour le lissé. Je mets du ressort autour des tuyaux de communication entre les réservoirs, pour qu’ils ne pincent pas. Puis je fini enfin les réservoirs (de  l’aile droite pour l’instant), je les colle dans les coffres avec de le mousse expansée, puis les raccordent et je ferme les coffres en collant les contreplaqués du dessus. 3 mois que ça n’avait pas avancé, et là enfin les réservoirs sont fixés et l’aile est quasiment prete à entoiler. Il ne manque que les mini nervures de bord d’attaque à coller et ce sera prêt.

On a bien avancé ce we, on n’a pas volé bien qu’il fasse super beau mais des grosses étapes ont été franchies, et on se rapproche de l’entoilage. Grace à Marion, en deux jours,on a fait tranquillement à deux ce que j’aurais fait en 3 jours tout seul sans pouvoir souffler.

Cool, Marion revient ce week-end pour finir les ailes avant de commencer l’entoilage. Cette semaine, j’ai commandé 3 pots de colle d’entoilage supplémentaires. Marion fini les supports de hauban, je finis la fixation des butt ribs, collage, rivetage. Le principal probleme que rencontre Marion, est de faire passer les vis de fixation dans les trous des pattes métalliques qui sont déjà collés et rivetés. Il faut réajuster les trous. Les supports sont bien droits et perpendiculaires au sol. L’installation des butt ribs m’aura quand meme pris 2 journées, pour les modifier et les fixer.  Les ailes sont impéccables, Alain et Dédé prennent  tout de meme les mesures pour etre sur qu’elles sont bien équilibrées et qu’il n’y aura pas de décrochages intempestif d’un coté ou de l’autre . On termine la journée par démonter les ailes. La prochaine fois qu’elles seront montées elle devraient etre entoilées !  Il faut les finir : réservoirs, mastic et installer les nervures de bord d’attaque.

Marion continue le montage des supports de haubans. Il s’agit de percer les trous dans les angles de fixation et de les coller et riveter. Ce n’est pas simple de percer le métal, et 2 forets cassent avant d’avoir tous les trous faits. Profitant que les ailes sont montées, j’installe les butt ribs, les nervures de support d’ailes sur le fuselage. Il faut laisser un écart d’au moins 2 mm entre la dernière nervure de l’aile et celle du fuselage pour éviter les coulée d’essence sur le plexyglass du cockpit. La place de la derniere nervure sur mes ailes m’oblige à creuser dans le butt rib pour avoir cet écart. Encore du boulot d’ajustage ! On passe la journée sur ces taches, sans avoir le temps de les finir. Marion va faire un tour de cessna avec Daniel, un petit aller retour à Brienne et on rentre à Paris.

Cette semaine, j’ai reçu les ressorts que j’ai commandé, je vais pouvoir gainer les tubes qui relient les réservoirs. Marion est revenu ce week-end pour me donner un coup de main et pour s’initier à l’entoilage. Il faut d’abord finir les ailes pour les entoiler. Nous rapatrions les ailes du petit hangar vers le grand, pour les fixer définitivement au fuselage. (finir ce qu’on avait commencé avec Manu, le 23 juillet) . Finalement, ça s’avère assez simple et on retrouve une bonne configuration des ailes bien alignées comme en mai dernier, mais avec les renforts à l’intérieur des longerons en plus. Ça fait plaisir de voir l’avid comme ça avec ses ailes, ça ressemble à quelque chose, je fais une petit scéance de photos dehors devant le hangar. Un pilote d’ulm atterri à Montardoise avec son Vega tout carbone. Il donne un petit coup de main pour accrocher les ailes et il nous propose un petit tour pour essayer son ulm. Marion y va la première et teste un peu les commandes en virages. Ils vont jusqu’à Brienne le château, d’où ils reviennent accompagné par un autre avion, un tetra. Je teste à mon tour leVega sur un tour de circuit, c’est bien sympa et confortable à piloter avec un 912.

A 18H30, on se remet au boulot, je suis obligé de rogner la première nervure de l’aile gauche, sinon à cause de l’épaisseur d’un tube du fuselage, je ne peux pas replier l’aile à 90° ! Marion se charge de voir la façon d’installer le jury strut, Jean Paul nous conseille un peu sur la mise en place et Marion entreprend de percer les trous pour le fixer. La journée se termine et il reste encore plein de choses à faire pour finir les ailes. Je n’ai pas eu le temps d’avancer sur les réservoirs ! On verra demain.

C’est l’ouverture de la chasse aujourd’hui. Je fais un petit jogging au milieu des coups de fusils et des aboiements des chiens. Les lapins vont dérouiller… Je fais pas mal de choses aujourd’hui, je commence par percer le longerons pour passer le tube du pitot (celui fournit dans le kit est trop court, bien sur…., il faut que j’en rachete d’autre) je perce aussi la nervure pour fixer le pitot. Ensuite, sur les conseils de Jean-Paul, je rivete le bord de fuite pour plus de solidité. Finalement, je reviens sur les réservoirs pour préparer les évents : j’ai trouvé une solution pour les fixer , je perce un bouchon de plomberie et je colle les events dedans. Puis je visse le bouchon dans les réservoirs en rajoutant avant une couche de téflon sur le pas de vis. Il  me me manque de quoi faire un deuxieme évents, il faut que je trouve du tube aluminium. Je n’ai pas encore fini la préparation des ailes pour entoilage.

J’arrive tard aujourd’hui, 15 h. Je suis pourtant parti à 10 h de Paris, mais en chemin j’ai fait plusieurs magasins de bricolage et de piéces détachées pour trouver des fournitures. Cette semaine j’ai commandé les ressorts sur internet. Mais il me faut aussi du tuyau à essence et d’autres embouts pour fixer les évents sur les réservoirs. J’ai également acheté un pistolet à peinture basse pression, pour peindre le fuselage moi-meme (les tubes, pas la toile). J’ai du mal à trouver les éléments que je cherche, c’est très spécialisé. Il faudra les commander par internet.

Je commence par mettre de la mousse expansée dans les bords de fuites que j’avais collés le week-end dernier, pour les renforcer. Et je prépare des petites barres de renfort pour le tube en bout d’aile, d’après Jean Paul ce tube est un peu fragile quand les ailes sont manipulées dans un hangar par les gens du club. Avant de m’arreter pour aujourd’hui, je regarde comment je vais pouvoir monter la charniere du trim sur le gouvernail de profondeur.

Ce matin, dix minutes après avoir ouvert les yeux, j’étais dans les airs en route pour l’aérodrome de Romilly. Au moment où mon réveil a sonné, j’ai entendu une voiture qui arrivait à Montardoise. Je me suis levé et j’allais tranquillement déjeuner dans le chalet quand je vois que c’est Pascal qui s’affaire autour de son pendulaire. Je vais le saluer et il me dit : «  Je vais faire des baptemes à Romilly, je reviens vers midi y’en a pour 40 minutes de vol aller- retour. Tu veux venir ? tu mets quelque chose de chaud (pantalon, gants etc) et on y va ! »  Bon d’accord . Il fait beau et chaud et je n’ai jamais fait de pendulaire. Je m’habille, je mets mon petit dej dans mes poches et on décolle. C’est sympa, c’est comme faire un tour de Moto, mais dans les airs.  Arrivés à Romilly, pendant que Pascal fait ses baptemes, je discute avec les gens qui préparent leur ulm pour voler ou qui bricolent dessus. Notamment le proprio d’un minimax que j’avais déjà vu à Montardoise. Il nous accompagne d’ailleurs sur le retour jusqu’à Montardoise. A 12H30, nous sommes revenu.

Je vais avancer les réservoirs. Je me décide enfin à reboucher le trou mal placé du réservoir gauche avec un embout et un bouchon de plomberie en laiton, j’étanchéifie avec du Téflon. J’agrandis d’abord le trou et je fais un pas de vis avec un boulon et finalement je visse l’ embout dans le réservoir. Je perce également sous le réservoir et à travers le coffre du réservoir pour installer la connection de prise d’essence avec son filtre. Il me manque encore quelques fournitures pour finir les réservoirs. Il faut que je les trouve pour le week-end prochain.

Reveil à 9h ce matin par le bruit d’un moteur 912, c’est Pascal qui décolle pour donner un cours sur son pendulaire. Le temps que j’aille courir un peu et Alain et Eric sont arrivés pour bricoler sur leur avion et voler. Le temps s’annonce particulierement idéal pour le vol. J’espere qu’Alain pourra m’initier au pilotage de l’Avid ce week-end. Je ressors mes ailes pour les dépoussierer et les finir, c’est l’objectif du week-end : préparer les ailes et les avancer pour qu’elles soient pretes à l’entoilage en octobre. Je commence par coller les bords de fuites qu’on avait découpés avec Manu en juillet. Et je colle également les renforts des tubes transversaux. C’est tout ce que j’aurais le temps de faire aujourd’hui car je le fais sur les deux ailes et finalement on va faire un petit vol avec Alain.

Il reste à faire : finir l’installation des réservoirs, mettre la barre de renfort à travers les ailes, coller les petites nervures de bord d’attaque, mettre le Pitot tube et son tuyaux, réinstaller les ailes sur le fuselage et installer le renfort de haubans. Ça fait pas mal de choses.

Pour finir momentanément avec les commandes, je vais fixer les pédales de palonnier au fuselage et au plancher. Je dois commencer par m’assurer de la forme et de la place du firewall, je monte temporairement le bati moteur et je calcule la place du firewall par rapport au mouvement des pédales de frein. Ensuite, je perce le plancher et le fuselage. J’ai un foret bien affuté cette fois-ci et le perçage du métal est rapide. Par contre, je decide de refaire les supports de palonnier car il y avait des frottements génants sur ceux que j’avais fait au mois d’aout, trop petits. Ensuite, je visse les palonniers. Pour finir la journée, avant de repartir à Paris, j’insere des tubes de protection pour les cables du rudder.

Puis, je rentre à Paris. Je range mes affaires et je rends les clés à Caroline Ferté. Avant de prendre la route. Il est 21h30 quand je m’apprete à prendre l’autoroute  à Troyes. Il fait nuit et j’ai la chance d’apercevoir dans la lumiere du péage d’autoroute, les clés posées sur le siege passager : ce ne sont pas les bonnes ! j’ai donné mes clés à Caroline et je suis parti avec celles des hangars de Montardoise ! J’ai eu la chance de m’en rendre compte avant d’avoir parcouru les 220 kilometres qui me séparent de chez moi ! Retour à la case départ et j’ai perdu 1h sur mon timing ….

La journée commence par le déménagement de l’avion vers un autre atelier : le hangar principal est aménager en salle de fete pour la famille Ferté, ce soir. Du coup, c’est un atelier motos anciennes qui est cours à coté de mon chantier.  J’installe les commandes de la profondeur et je fixe le gouvernail : ça consiste à insérer les tubes nylon dans les tubes en acier et mettre les épingles de fixation. Ça y est l’empennage est fixé ! Je peux ainsi constater que mon avid est bien plus long que les anciens modeles, il paraît que ça va le stabiliser en lacet…

Petite journée aujourd’hui, j’arrive assez tard à Montardoise (14H), J’ai essayé de trouver des fournitures en magasins de bricolage, mais je n’ai pas vraiment trouvé mon bonheur.

Mon gouvernail et mon trim sont bien ressoudés. Je les ajuste pour qu’ils soient bien en place.  Je vais fixer le stabilisateur, en veillant à ce qu’il soit bien perpendiculaire au gouvernail. Comme d’habitude le plus gros boulot consiste à faire les trous et à ajuster. Encore une fois, l’acier n’est pas facile à percer et je passe plus d’un quart d’heure par trou. Je tente plusieurs façon de meuler mon foret mais parfois c'est efficace et d’autre pas du tout. Finalement, le stabilisateur est solidement fixé. Je n’en ferai pas bcp plus ce we, demain je vais au salon de Blois, voir si je peux avoir des tarifs intéressants sur les moteurs 912… 

Satisfaction ce week-end : les étapes à venir sont claires et je vois avancer la construction concretement. Les problèmes ne sont plus que des solutions à mettre en œuvre et rien n’est impossible….

Jean-Paul m’a proposé d’emmener lundi mes pièces à souder dans un garage, parce qu’il en a à faire aussi et il n’y a plus d’argon pour le faire nous même à Montardoise. Du coup, je vais préparé un « pack soudure » : L’attache de trim à inverser (cf 18aout07) et ma gouverne n’est pas très bien positionnée sur le fuselage, donc je scie les tubes et je prépare d’autres morceaux de tube à souder. Ainsi ce sera plus propre comme montage. Merci Jean-Paul encore une fois !

Le plus gros boulot de l’après midi est l’insertion de manchons en plastique pour les goupilles de fixation entre le stabilisateur et l’élévateur. Finalement, j’installe sommairement les deux élements sur l’empenage de l’avion. C’est juste pour la satisfaction de voir avancer la construction, car il y a encore pas mal de travail pour qu’ils puissent être fixés définitivement, ajuster et percer les trous pour les fixations. Ce sera le travail d’une prochaine fois. Je fais l’inventaire de tout ce qui manque. Beaucoup de choses n’avanceront que si je fais les bons achats en semaine et si j’obtiens les renseignements nécessaires sur internet.

Ce matin, j’ai fini les pédales de palonniers, je ne les ai pas vraiment attachées au plancher, juste mis des serre-joints pour les placer. J’ai ensuite disposé les cables de gouvernail dans le fuselage et j’ai inséré des bouts de tubes nylon pour les passants des cables. J’ai essayé d’ajuster les rondelles qui fixent les pédales de frein sur les palonniers mais il y en a encore une, actuellement, qui ne veut pas rentrer à sa place. Ce soir, j’ai monter le système qui va attacher les cables au palonnier. Puis j’ai déballé et vérifier les stabilisateurs et les gouvernes de profondeurs. Encore une fois il va falloir ajuster et les fixer. Ça va facilement prendre la journée de demain. Finalement, j’ai découvert encore une future galère dans la série des complications : le trim  electrique est prévu pour etre en dessous du stabilisateur, mais là ils m’ont fait une soudure du bras de levier du trim au-dessus. Je ne sais pas si je ressoude en dessous ou si je cherche un autre système. Il faudrait d’abord que j’apprenne à souder…..

J’ai bien dormi dans ma caravane. J’ai commencé par regarder les montages en perspective sur l’avion et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai soulevé de nouveaux problemes !! Jean-Paul est de retour pour avancer son avion, mais il m’a bien aidé sur le brain-storming de ce matin. On a presque oublié de manger tellement on avait de questionnement. Comme il s’agit de finir l’installation des controles,  notamment des palonniers et du gouvernail, je me suis intéressé au firewall (pare feu). Le kit propose trois feuilles de métal pour constituer le firewall, alors que sur les anciens modeles, il est constitué d’une seule feuille. Est-ce que c’est parce que j’ai un moteur 912 à installer (la plupart des avids ont un 582) ? Avec Jean Paul, on essaye un prémontage du firewall, qui nous amène à faire un pré-montage du support de bloc moteur. Evidemment rien ne va : la configuration de firewall qu’on a essayé empeche d’installer les palonniers d’une façon confortable, ils sont trop serrés,  pas la place pour les pieds ou alors le systeme de frein cogne contre le firewall.

Je me rend compte également qu’il manque des pièces pour monter correctement le moteur, l’inventaire des pièces était une feuille chiffonnée au fond d’un carton, avec certaines pièces meme pas chargées dans le kit !! Un petit manque de sérieux chez Avid ?? Bon, trop de questions en suspend, je prends des photos pour expliquer ce qui ne va pas et je demanderai à qui de droit via internet dès que je rentrerai chez moi. En attendant, il y a de quoi faire : je monte les palonniers et notamment les freins. Il faut ajuster évidemment les trous et attaches des pièces. Demain, je m’occuperai des cables et je ferai une pré-installation des stabilisateurs et de la dérive. Ce serait bien que ça se fasse sans probleme….

Je viens d’arriver ce soir à Montardoise avec une caravane ! Une belle bête de 800 kilos, pas facile à tracter. Mais c’est important pour me baser près de l’avion avec un minimum de confort, et passer des week-ends entiers, peinard pour avancer. Ce n’est même pas sûr que ce soit intéressant de la désosser pour en faire une remorque pour l’avion, je ne pas sûr que le chassis est bien adéquat, mais j’y réfléchirait plus tard : en attendant c’est une bonne affaire et je pourrais toujours la revendre si je trouve mieux pour faire une remorque.

Je finis l'installation et le montage du systeme de controle des ailerons. Le plus gros boulot, une fois toutes les vis préparées, consiste encore une fois à ajuster les trous pour que les vis rentrent parfaitement à leur place. Ensuite, c'est un montage genre mécano. Les commandes des manches sont installées. La prochaine fois, il faudra installer les palonniers, ça va représenter autant de boulot.

J'installe les commandes préparées le week-end dernier : je perce le plancher, je visse la colonne. Ensuite, j'insère les tubes de nylon qui maintiennent la tringle de commande du stabilisateur. Puis le montage de la commande de volet : la manette et le coude d'articulation. ça parait simple mais il faut que ce soit bien ajusté pour que les commandes soient équilibrés. Je ne fais pas un montage définitif, je ne visse pas à fond je ferais un réglage précis quand tout sera monté.

Il faut fixer la colonne de controle sur le plancher et le fuselage. Pour repérer l'emplacement adéquat, il faut monter le tringlerie et le coude des ailerons. Pour acceder au point de fixation je suis obligé de défaire le train gauche. J'agrandis le trous pour que la vis passe. Ensuite, je passe toute l'après midi à usiner des pièces d'aluminium qui vont permettre de fixer la colonne. Je les scie et les arrondis. Je fais un pré-montage de la colonne. Le week-end est déjà fini, j'ai à peine commencer l'installation des commandes ! Je passe un coup de résine sur le plancher avant de partir.

Je suis de retour pour le week-end. Objectif : installer les commandes de vol et toute la tringlerie. Première tache : reconstitué le puzzle du montage des commandes. Je l’étale d’abord sur la table et je cherche tous les vis, boulons, écrous et rondelles nécessaires. Quelle quincaillerie ! Mais ça fait plaisir de voir que les tiroirs des fournitures se vident : quand il n’y en aura plus, l’avion sera fini !! Maintenant que la premiere partie des commandes est reconstituée ( quand même 5 à 6 heures ! ), il faut la monter sur le fuselage. Je commence par faire le plancher, que je découpe sur mesure pour épouser parfaitement  les tubes de l’avant du fuselage. Ensuite, il faut ajuster les trous à la taille des vis et construire des supports pour fixer les commandes. La journée est déjà passée, il est 22h la suite demain….

Avec Manu, nous avons découpé et ajusté les bords de fuite des ailes. Travail de précision mais pas de véritable difficulté. Il faudra les coller et Jean-Paul m’a conseillé de les remplir de mousse expansée pour les rigidifier. On a voulu réessayer de fixer les ailes après l’opération des doublers (voir 12 juillet), mais l’opération est délicate : il faut retailler et ajuster les support d’ailes sur le fuselage. Il faut faire ça le plus précisement possible, sinon tous les bons réglages faits avec Marion pour fixer les ailes vont être faussés et perdus ! Or, là on essayé rapidement avec Manu, mais c’est assez galère de porter l’aile maintenant que le fuselage est sur roues, et ça coince et ça frotte sur tous les points d’attaches. Il est temps que l’on rentre à Paris, les vacances sont finies pour moi. Donc le temps de tout ranger ,je reporte à plus tard cette manip. délicate avec les ailes.

 Le bilan de ces vacances aéronautiques reste positif : Je vois la fin des ailes arriver rapidement, même si il y a quelques problemes de fournitures. Et le fait d’avoir commencé le fuselage et de l’avoir mis sur ses roues, donne l’impression d’avancer et il commence à ressembler à un avion.Les tracasseries avec les réservoirs avaient cassé un peu le rythme de la construction mais le fait d’avancer avec Manu, et de faire autant de boulot à deux en quelques heures que ce qui est fait tout seul pendant une grosse journée, m’a reboosté et a permis au chantier de progresser. Merci Manu !

On a commencé par installé la roulette de queue. Nous avons essayé de percer un second trou dans la lame de ressort, avec l’idée de renforcer l’attache par un deuxième écrou. Mais le métal est tellement dur, qu’après plusieurs essais en réussissant à peine à entamer le métal, nous avons abandonné et nous avons fait une installation normale comme indiquée dans le manuel. Puis, nous avons préparé les flapailerons, en perçant, en découpant et en rivetant les bords de fuite.

En quelques heures à deux, nous avons fait le travail d’une bonne journée tout seul. Demain dernière journée de ces vacances « atelier  aéronautique ». Nous allons vérifier l’attache des ailes sur le fuselage en les remontant et peut-être coller les bords de fuite métalliques sur l’arrière des nervures.

Les festivités du rassemblement  d’avid flyer se sont finies en début d’après-midi, avec le décollage  progressif des gens venus en avion. Après une micro sieste, nous sommes repartis à l’atelier avec Manu.

Après quelques courses et la visite de la quincaillerie agricole, nous nous sommes remis au train d’atterrissage avec Manu. Première chose, monter les pneus sur les jantes avec leur chambre à air. Premier pneu, ça s’est bien passé mais sur le deuxième, on a pincé la chambre à air entre les deux demi-jantes lors du montage, résultat : la chambre à air est découpée par le métal et le pneu est crevé. Il y a un peu de stock à Montardoise donc on en remet une autre.  Ensuite, nous allons monter les roues sur le fuselage. Il y a un probleme sur la roue gauche, il y a un frottement qui empêche la roue de bien tourner. L’étrier de frein est mal monté, il est décalé et ça frotte. Le temps de règlé le probleme, le pneu est tout dégonflé ! Encore une chambre à air percée et mal montée… Manu refait la fixation de l’étrier. Ça tourne bien, maintenant. Il ne reste qu’à remonter une chambre à  air et le train avant est fini. On commence à regarder pour le montage de la roulette de queue mais il est l’heure d’aller manger au resto avec les avidistes déjà présents pour le rassemblement. La suite plus tard dans le week-end, si on a le temps au milieu des anecdotes et des conseils de construction qui vont fuser de partout, passion oblige….

Avec Manu, nous avons préparé les jambes de train d’atterrissage : Poncer et mettre à la bonne taille les trous des fixations sur le fuselage. Ensuite, on a percé les trous des systemes de frein et préparé le montage des pneus. Demain, on fini le train d’atterrissage et on fixe la roulette de queue. Il sera alors temps de le faire rouler dans un coin pour faire place au rassemblement de propriétaires d’ Avid ce week-end.

De pire en pire, je n’ai pas fait grand chose aujourd’hui. J’ai avancé le plus ce matin en branchant les deux réservoirs de l’aile gauche. Mais il manque toujours un des tubes coudés et une solution pour boucher le mauvais trou. Par contre, j’ai découvert qu’il me manquait plein de trucs pour finir les ailes ! Le kit n’est pas complet ! Pas possible de finir les ailes avec le stock que j’ai actuellement. Il manque les croissants des lift struts brackets et des attaches pour les ailerons ! Il reste toujours assez de choses à faire pour ne pas etre en chomage technique mais bcp de choses sont freinées pour finir les ailes. Manu est arrivé, du coup pour changer, on va tenter d’installer le train d’atterrissage sur le fuselage.

J'ai enfin fait un vol à Montardoise ! Nous sommes allés faire le plein à Troyes avec Jeremy. Merci Daniel ! Bel atterro !

Manu est arrivé et découvre les lieux

Devinez ce que j’ai fait aujourd’hui !….Ben oui, j’ai continué sur mes reservoirs…. J’ai aménagé des trappes d’accès sous les coffres. J’ai fait tous les trous dans les réservoirs et j’ai inséré les tubes de communication . J’ai également préparé les couvercles des coffres en percant des trous pour les bouchons de reservoir.  Je cherche encore la façon de plugger les évents et il me manque quelques petites fournitures. (les ressorts pour blinder les tuyaux et un des tubes coudés n’a pas le même diamètre que les autres.) Je cherche toujours un systeme pour boucher le trou en trop dans le reservoir auxiliaire gauche. Il reste encore pas mal de boulot. J’ai glané le maximum de renseignements et d’astuces auprès de Jean-Paul qui est une vraie mine. Il s’en va demain matin. Et Manu vient me donner un coup de main jeudi.

J’avance sur les réservoirs : j’ai pu percer et riveter les barres. Les réservoirs ont trouvé leur places. Maintenant, il faut les faire communiquer entre eux, j’ai commencé à percer les trous pour les tuyaux. Il faudra nettoyer les impuretés à l’intérieur et on m’a conseillés de les tester avec de l’essence pour vérifier que je n’aurai pas de fuite. Les jours avancent et j’ai toujours plus de petites bricoles à faire. Je ne sais pas si j’aurai fini mes ailes pour la fin de la semaine….alors que je pensais déjà passer au fuselage…

Bon, je n’ai pas réussi à faire une bonne journée comme prévu : Les réservoirs sont encore en chantier ce soir. Quelques obstacles : un des réservoirs supplémentaires est inversé. Il faut refaire un nouveau trou pour l’évent et trouver le moyen de reboucher le trou existant. J’ai préparé les barres de soutien des réservoirs mais aujourd’hui nous sommes privés de compresseur (réquisitionné pour l’entretien des moissonneuses batteuses !) donc je ne peux pas percer les trous pour les fixer (il faut une petite perceuse peu encombrante). J’ai marqué l’endroit où je vais percer les réservoirs pour qu’ils communiquent entre eux mais il me manque encore quelques fournitures : des tubes pour faire les évents, et des ressorts. En effet, Jean-Paul m’a conseillé de blinder les tuyaux pour éviter qu’ils ne se pincent et empêchent l’essence de couler. Et des ressorts distendus seraient idéals.

J’observe beaucoup les travaux de Jean-Paul sur son avion : il est très méticuleux et il a plein de petites idées pour renforcer et parfaire les différentes parties de son avid. Par contre, les mettre en œuvre demande plus de temps et de fournitures.

A ce rythme là, ce n’est pas 300 heures qu’il faut pour construire mais 700 ! Soit je précipite et je bacle, soit je consacre plus de jour à l’avid que prévu. L’été va être champenois !

Le début de la nuit a été agité ! Mes rêves étaient influencés par le bruit des machines qui manoeuvraient à quelques mètres de ma tente. Mais c’était terminé à 2H30.

Ce matin commence par la galère de la résine, elle n’a pas pris, le catalyseur que j’ai utilisé n’était pas le bon ou il est périmé. Les planches sont toutes collantes et poisseuses. Perte de temps. J’essaye un nouveau catalyseur. D’abord j’essaye de n’appliquer que du catalyseur sur une planche pour essayer de faire durcir la résine déjà dessus, ça ne marche pas. Alors je refait un mélange,et je mets la dose de catalyseur ! Grosse erreur ! Je n’ai pas assez joué au « petit chimiste 2000 » dans ma jeunesse… La réaction est exothermique et comme il fait très chaud aujourd’hui dans le hangar (plus de 30 degrés), j’ai ma résine qui commence à faire des bulles de plus en plus fort et une épaisse fumée se dégage autour du pinceau, je l’enlève vite et le trempe dans l’acétone. Déjà toute la résine que j’avais préparé (avec trop de catalyseur) brule, se caramélise et fait fondre le plastic du pot et mes gants ! Ce petit incident maitrisé, je refait mes dosages et cette fois-ci ça fonctionne,  j’applique à nouveau sur les planches et ça sèche rapidement.

Pendant ce temps là, j’ai mûrement réfléchi au montage des réservoirs et avec Alain et Jean-Paul, nous reconstituons le  puzzle de la tuyauterie jusqu’au moteur. Tout est logique, y’a plus qu’à monter. Je commence par coller le fond des boites qui vont recevoir les réservoirs et je prépare en meme temps les barres qui vont soutenir les réservoirs : pliage, perçage, rivetage. J’avance bien maintenant, une bonne journée demain et j’en aurai fini avec les réservoirs, une journée de retard pour l’instant.

C’est bucolique la campagne. On est quand même au milieu de nulle part dans les champs de la Champagne. Et c’est un merveilleux bestiaire, c’est excellent. Dans le champs de l’autre coté de la piste, il y deux chevreuils qui se balladent, j’aperçois de temps en temps un aigle, les lapins envahissent la piste à la nuit tombée, les lièvres se tapissent à terre croyant être cachés quand on passe sur le chemin, Titane la chienne d’Hubert promène ses puces, le chat chasse la musaraigne en bordure des champs, les chauves souris se font enfermer le soir quand on ferme les portes du hangar, et là une énorme sauterelle verte se cogne contre les murs du chalet dans lequel je note ces mots. La campagne au mois de juillet, quoi ! Au milieu de tout ça, il y a un hangar,  dans ce hangar il y un avion à finir.

Ce matin, ça se passe bien, je colle les nervures d’attache des ailes. Puis je m’attaque à la théorie de l’installation des réservoirs d’ailes, j’en discute avec Jean Paul et Dédé, qui connaissent très bien la construction des avids, mais ils restent perplexes devant la nouveauté des réservoirs en plastique fournis avec mon kit. Il faut faire des essais, rien d’évident. Je réfléchi et je cherche la meilleur solution, ça n’avance pas. Je sens que ces réservoirs vont être la galère du week-end, vivement que ce soit fait. Je commence par traiter contre l’humidité le contreplaqué des boites qui vont contenir les réservoirs: des heures pour trouver la résine et le pinceau ! Le durcissant n’a pas l’air très efficace, du coup la résine n’est pas sèche, il faut attendre demain. Ca piétine. Il faut que ça avance ce week-end.

Il fait très beau,c’est la saison des moissoneuses batteuses. C’est le ballet continu des tracteurs qui viennent vider le grain. C’est prévu au moins jusqu’à 2h du mat ! et ma tente est plantée juste à coté des silos à grain bien sûr…C’est bucolique la campagne qu’il disait….

On m’a déposé hier soir à montardoise (merci Matthieu, merci Armelle) avec ma tente et mes bagages pour 12 jours. On va essayer de faire avancer les choses avec l’objectif lointain de finir la construction pour fin septembre (....!!!). Maintenant que je suis bien installé, il faut se remettre dans le bain de la construction : après un mois d’absence il faut dépoussiérer le chantier, se redonner des objectifs. Je voudrais finir toutes les étapes des ailes avant entoilage pour ce premier weekend.

Je commence par installer par préparer les doublers : il faut faire les trous pour les rivets dans les longerons et dans les doublers. Et là, c’est le premier obstacle. Je pensais que ce ne serait qu’une formalité, je marque l’endroit des trous, je perce, je colle et je rivete.  Mais au moment de percer, grosse galère : les doublers sont en acier super dur ! En fait, ma mèche s’enfonce super bien dans l’aluminium des longerons mais pas du tout dans les doublers, c’est très long et j’ai une trentaine de trous à percer ! En fait, je vais y passer l’après midi. Je casse une mèche, j’apprends à affûter les forets et ça ne marche pas tout de suite !

Je perce, il a plein d’activité à montardoise aujourd’hui, les gens passent dire bonjour, je perce, il y en a qui viennent bricoler sur leur avion, je perce, il y en a qui viennent voler, je perce, il y en a qui font des essais moteur, je perce, je perce tout le temps, à basse vitesse à haute vitesse, bien affuté mal affuté. Bref je perce quand même de 14h à 20h, super ! Frustré par ce contre temps, je décide de coller et riveter dès ce soir. Ouf ! 22h30 c'est fait, une grosse journée mais pas beaucoup avancé ! Demain, je colle les dernieres nervures et j’installe les réservoirs.

Je reviens pour finir d'attacher les ailes. Je remesure encore une fois et vérifie l'alignement des fils à plombs qui garantit un bord d'attaque bien droit . Je perce finalement les trous des tubes avant. Les ailes sont fixées !

La prochaine fois, il faudra les coller et les riveter à l'intérieur des tubes...

Maintenant il faut préparer les doublers qui sont des morceaux de métal qui renforcent les tubes à l'endroit des attaches. Il faut les sculpter en les ponçant.

Après 2 week-ends, loin de l'atelier, je reviens pour fixer les ailes. J'ai trouvé une aide précieuse en la personne de Marion qui s'est montrée la première et la plus enthousiaste pour découvrir le chantier et participer à l'avancement. Les impératifs que demande l'installation des ailes sont : la découpe des tubes pour qu'il n'y ait pas d'interférence dans le pivotement des ailes repliables et faire des trous de fixation qui donnent des ailes bien perpendiculaires et un bord d'attaque bien rectiligne.

La bonne découpe, minutieuse, des tubes prends plus longtemps que prévu. Les réglages à la ponçeuse sont faits par l'un pendant que l'autre tient l'aile en place. Finalement, les deux ailes sont attachées par le tube arrière et il faut prendre les mesures pour ètre sûr d'avoir des ailes perpendiculaires et percer précisément les trous de fixation des tubes avant. Les mesures sont faites avec des fils à plombs et en étant sûr que les extrémités des ailes sont équidistantes de la queue du fuselage.

.La journée est finie, les ailes sont à leur place. Je reviendrais demain pour percer les trous de fixation avant. Merci Marion !

attachées au ruban adésif ?

fils à plomb

ça ressemble à un avion !!

Marion : "on ne voit pas la mer d'ici ?"

Maintenant que la structure des ailes est faite, il faut les accrocher au fuselage pour être sûr d'avoir la symétrie avant d'aller plus loin. Il faut donc découper les tubes pour que les ailes puissent se replier sans interférence avec les tubes du fuselage et faire les trous de fixation. La première partie se passe bien, meme si la découpe des tubes n'est pas encore propre et définitive. Mais la deuxième partie est impossible à faire tout seul, et comme je ne trouve personne aux alentours pour m'aider pour toutes ses manipulations d'ailes, je suis obligé de reporter la suite de l'accrochage.

J'installe tout de même les haubans avant de partir. Il faut que je trouve quelqu'un pour samedi prochain...

haubans montés

chantier abandonné faute d'assistance...

Pour finir l'aile gauche comme l'aile droite, il faut installer le bout d'aile. Je fais la pré-installation puis je perce les trous pour les rivets. Ensuite, c'est l'encollage et le rivetage. Finalement, j'ai fait la deuxième aile en 3 jours au lieu de 8 pour la première !

Juste quelques petites mésaventures avec la mousse expansée : La bombe de "great stuff" que j'ai utilisé pour la première aile est inutilisable, plus de gaz et elle est complètement bouchée. Alors j'en prends une autre dans les fournitures de Euro fly aero, mais elle est vide. Donc, j'en prends une deuxième plus grande, toute neuve. Je réussi enfin à répandre ma mousse expansée pour rigidifier le bout d'aile et je peux partir laissant la mousse gonfler. Quand je reviens le samedi suivant, je me rends compte que le reste de mousse qui restait dans la bombe a fui et un gros paquet de mousse a durci tout autour dans le bouchon et sur la table ! Invasion de mousse !

prémontage

perçage et clécoes

la mousse expansée

aile gauche finie

L'installation des soutiens de haubans est encore une histoire de colle et de rivets. Il y a quand même 40 rivets par brackets. Je commence par vernir les planches de renfort que je mets ensuite dans les tubes à l'endroit des soutiens. Ensuite je perce les trous des rivets et je colle et rivete. Comme prévu, ça va vite je vais revenir demain pour finir l'aile en trois jours, facile !

les renforts à mettre dans les tubes

soutiens des haubans

facile !

collés et rivetés

Gros boost, aujourd'hui ! Je n'ai pas encore assez d'infos pour bien faire l'installation des réservoirs, alors je décide de faire l'aile gauche. Et là, plus d'hésitation, ça va vite. Ce que j'ai fait en 8 jours, sur l'aile droite, je vais surement le faire en 3 jours sur la gauche ! Donc , c'est reparti: même procédure que la première aile mais symétriquement inversée !

C'est vraiment la course à la colle : il faut etre concentré et faire vite pour préparer, encoller et riveter avant que la colle ne sèche. Quand tout était prêt, j'ai enchainé pendant 3 heures sans interruption le montage en ne préparant que deux fois de la colle. Petite pensée pour Hubert qui faisait ça les yeux fermés et construisait 3 avions en même temps !

Je commence par faire le pré-montage du bout d'aile, pour vérifier et percer les trous pour les rivets. Ensuite, je démonte tout et j'encolle avant de mettre les premiers rivets . Et là, petite panique ! J'ai remis la nervure du bout d'aile à l'envers et c'est collé et riveté ! Je demande un coup de main au gens qui sont présents dans le hangar (merci Jean-Paul) Je fais sauter les rivets avant que la colle prenne. Tout est remis en ordre et je peux continuer . Je finis de riveter le bout d'aile . Ensuite je prépare les renforts : une tige en bois collée dans le bout d'aile et une cale de bois dans le longeron pour renforcer l'extension. Enfin, je remplis le bout d'aile de mousse expansée pour rigidifier.

J'ai commencé à regarder comment je vais monter les reservoirs. Il me faut le montage total pour la prochaine fois.

Aujourd'hui, découverte des machines outils disponibles à Montardoise, j'apprends tout seul : personne pour m'aider en ce dimanche de Pâques. Finalement au bout de 3h, j'arrive à percer et découper les tubes d'extension de bout d'aile. Maintenant je saurai utiliser les outils !  Je fais un pré-montage du bout de l'aile, je prépare les surfaces pour coller . Ensuite, je colle les tubes. La colle ne sèche pas tout de suite. Je ne peux pas continuer le montage du bout d'aile tant que ces deux tubes ne sont pas solidement collés... la prochaine fois.

Installation des lift strut brackets (les soutiens des haubans d'aile), il faut commencer par mettre des éléments de bois dans les tubes à l'endroit des brackets pour amener de la rigidité à cet endroit. Je les ponce pour qu'ils rentrent juste et je les pousse avec une tige de bois à une distance mesurée d'avance . Ensuite, je ponce, je colle et je rivète les brackets. ça parait simple mais ça demande d'être minutieux à chaque étape. Des coups de maillet sont nécessaires pour bien enfoncer certains rivets.

La colle a bien pris, mon aile est correcte, j'ai refais les mesures pour vérifier. Je colle et je mets des rivets pour fixer définitivement les tubes de renforcement. Je prépare les lift strut brackets et les lift strut en élargissant les trous à la bonne taille pour les boulons.

Je règle la mise en place du hauban et je fixe les brackets avec des colliers.

Je perce les trous et je fixe les brackets à l'aide de clécos.

Fini pour aujourd'hui, je devrai finir les trous, coller et riveter la prochaine fois.

Je commence par faire les trous définitifs pour les tubes de renforcement et je mets des clécos plus gros pour les garder en position. Ensuite, je procède au collage des nervures. J'apprends d'abord à me servir de la colle et à faire un nettoyage à l'acétone des parties métalliques à coller. ( conseillé par les constructeurs d'avid expérimentés qui passent par là). Voilà le pas est fait, le premier collage est effectué, je laisse sècher . J'espère que la colle va prendre...

perçage définitif pour le rivetage

clécos plus gros pour tenir les tubes

ponçage prêt pour l'encollage

une nervure collée

collage fini

Un problème se pose pour la suite de la construction de l'aile : j'ai reçu un nouveau type de réservoirs avec le kit et le manuel n'explique pas comment les monter dans l'aile ! Il faudra trouver rapidement le montage avant que ça me bloque.

J'ai commencé par raboter (scier d'abord ) les longerons trop longs de l'aile droite (ceux de l'aile gauche font la bonne taille !). J'ai ensuite fait le montage définitif des nervures avec mesures et ponçage pour le l'encollage. J'ai refait plusieurs fois les mesures avant de trouver la place adéquate pour les nervures. Il faut y penser à deux fois pour ne pas faire d'erreur grave. Longue réflection également pour être sûr du vriage de l'aile ( pour éviter que l'aile décroche sur toute sa longueur en même temps) mais ce soir, tout est okay je vais pouvoir coller demain.

Les tubes raccourcis à leur extrémité

Pré-fixation des tubes de renforcement

montage et ponçage prêts pour collage

J'ai fini les nervures (ponçage découpage) j'ai commencé le prémontage de l'aile droite : prise de mesures, montage avec clécos et enfilade des saumons avant le collage et le rivetage la prochaine fois.

Je me suis rendu compte lors des mesures que les tubes d'alu qui structurent l'aile sont trop long ! Ils va falloir les raboter....

découpe et ponçage

mesures dans le froid....

l'aile droite

installation des saumons

23h30 fini pour aujourd'hui...

installation de ce qui sera l'aile droite.

les saumons en bois en préparation.

ça doit ressembler à ça après rivetage et collage.