Guide : Sylvain Reed (Plénitude-Découverte) - Participants : Fabienne, Anne-Marie, Delphine, Stéphane,Jean-Louis, Cathy
Balade raquettes en vallée d'Aspe
28-29 janvier 2017

Arrivée la veille au soir à la Maison de la montagne - Excellent accueil, excellent dîner

Neige croûteuse au cirque de Lescun, donc randonnée en vallée d'Aspe, départ neige un peu dure, mais poudreuse plus haut

Les « Forges d'Abel » étaient une petite usine sidérurgique, qui fut modernisée et exploitée par Frédéric d'Abel, Friedrich Konrad von Abel (1780-1855), ingénieur et maître de forges originaire de Stuttgart, en Allemagne, entre 1828 et le début des années 1850.

Historique : En 1813, il se rendait à la tête d’une brigade de mineurs allemands aux mines de Guadalcanal, en Andalousie, lorsque la situation en Espagne l’empêcha de franchir la frontière et il resta bloqué à Bayonne. Il prit alors à bail une petite forge située à Larrau, appartenant au marquis d’Uhart. Il la modernisa, en y bâtissant un haut-fourneau plutôt rudimentaire, et réussit, à force de ténacité, à obtenir des commandes de projectiles d’artillerie pour l’armée à l'époque de l'expédition d'Espagne (1823).

Il s’installa quelques années plus tard à Urdos, dans la vallée d’Aspe, où il reprit une forge inactive depuis 1803, mais bien placée pour ses approvisionnements en minerai de fer et en charbon de bois. Grâce à un haut-fourneau sans doute mis à feu en 1828, il put obtenir de nouvelles commandes pour l’artillerie et fabriqua également du fer selon la méthode comtoise. Il tenta une diversification de ses activités (tréfilerie à Oloron et travaux miniers en Espagne notamment) et réussit à maintenir son usine en activité jusqu’au début des années 1850, grâce à un charbon de bois exceptionnellement bon marché. Source : Pierre Machot, « Frédéric d'Abel et la sidérurgie pyrénéenne », Revue d'Histoire industrielle des Pyrénées occidentales, Saint-Étienne-de-Baïgorry, no 1, 2006, pp. 25-36.

Faîne de hêtre vide
Lichen

Sapin pectiné

Description : Les feuilles sont des aiguilles persistantes, non piquantes, solitaires, de longueur variable sur un même rameau (15-30 mm). Elles sont implantées tout autour du rameau et se tordent à la base pour se placer dans un plan comme les dents d’un peigne double  ; elles paraissent ainsi disposées sur 2 rangs dans un plan sur les rameaux stériles (les rameaux fertiles sont en brosse).

Les aiguilles sont plates, droites, arrondies ou un peu échancrées à l’extrémité. Elles présentent deux bandes blanches de stomates en dessous, mais pas sur le dessus, qui est vert foncé. Elle persistent 6 à 9 ans. Sur les rameaux de cime, les aiguilles sont en brosse et recourbées. Elles contiennent une huile essentielle.

Le houx est dioïque, c'est-à-dire qu'il a des pieds mâles et des pieds femelles (les seules à porter les baies). En bas de l'arbuste, les feuilles sont piquantes, en haut non. Explication : ce serait une protection contre les herbivores, le houx étant le seul arbuste non conifère à conserver ses feuilles en hiver dans ce paysage montagnard.

Empreintes de lièvre
Pin sylvestre

Empreintes de martre ? (On a aussi vu des empreintes de sanglier, mais anciennes et peu marquées)

Le tronc rougeâtre du pin sylvestre

Empreintes d'un renard descendant la pente ; dans l'ombre au centre bas de la photo, empreintes d'un lièvre émergeant de nulle part.

Sylvain attend le reste du groupe.

De l'autre côté de la vallée du gave d'Aspe, sur la crête, station de ski du Somport et télésièges.

Fort vent à haute altitude : les nuages sont drossés contre les crêtes qui empêchent (heureusement) leur ruée vers le nord.

Isard mâle (ci-dessus)

Isards femelles (ci-dessous)

Crotte d'isard près des touffes d'herbe sèche dégagée par le soleil et le vent

Photos un peu floues, désolée.

Pique-nique sur la crête, au soleil

Jean-Louis prend des risques !

Stalactites de glace en bordure de route près du parking, éclairées par le soleil de fin d'après-midi.

SOMMAIRE