Couvre-livres

En vous apportant quelques jours de détente, Pâques va vous permettre d'entreprendre un ouvrage.

Les livres sont chers, protégez-les mieux que par un papier insuffisant, vite déchiré.

Un peu de grosse toile fera l'affaire ; vous aurez un travail solide, peu fragile comme teinte si vous prenez un ton marine, rouille ou brun, et vous pourrez atténuer la sévérité d'une teinte sombre par un galon ou un croquet de couleur : rouge ou vert pale sur nègre ou sur bleu ; vous pourrez même placer vos initiales en même croquet.

Tailler l'ouvrage selon vos mesures, avec les rabats, et un demi-centimètre en plus tout autour pour les coutures ; préparer une doublure. Doubler tout le rectangle à l'envers ; retourner à l'endroit, replier les deux rabats de l'intérieur sur l'extérieur pour les assembler en haut et en bas par un surjet. Retourner à l'intérieur.

Vous pouvez coudre un signet de ruban.

La même idée vous permettra d'assortir le buvard au couvre-livre ; prenez seulement un patron plus grand ; pour l'un comme pour l'autre, vous pouvez glisser un bristol entre le tissu et la doublure.

Faites pour le buvard des rabats intérieurs plus grands, placez-y les enveloppes d'un côté, le bloc et le buvard de l'autre.

Vous pouvez même prendre des feuilles de buvard de la taille du dessus ; les coudre au milieu après la doublure ; elles se replieront comme un cahier.

M. S.

Le Chasseur Français N°638 Avril 1950 Page 243