De Plymouth à Locquirec

Nous partons vers 16 heures en direction de la rivière Yealm qui s'avère très accueillante. Nous prenons une bouée dans le fond de la rivière.

Expédition (c'est assez loin, un peu moins d'un mille) au pub en fin de journée : il commence à pleuvoir et le pub est bondé. Les anglais, stoïques, boivent leurs pintes à l'abri des parasols ! Long retour en annexe dans le noir et sous la pluie.

Vue la direction du vent et du courant, nous décidons de retourner à Fowey, plutôt que d'aller vers Salcombre River, ce qui nous aurait contraint à tirer des bords dans un vent assez fort (nous prenons soin de nos amis ...).

Fowey est très encombré (les anglais naviguent beaucoup), et nous prenons une boule de propriétaire (nous ne paierons donc rien !).

Petit tour à terre avec un "water taxi" (pratique, mais 10£ c'est cher, comme beaucoup de choses en Angleterre !).

Traversée agitée mais rapide car on est toujours au portant. On remonte la rivière Fal jusqu'à un endroit perdu dans la nature où il y a quelques bouées et un petit ponton au milieu de la rivière.

Descente vers Falmouth où nous trouvons une place à couple dans la marina visiteurs.

Repas anglais avec "pie" très consistant !

Shoping en vue du retour en France (les prévisions météo sont bonnes).

Départ vers 9 heures dans un petit temps et portant. C'est parfait pour nos passagers que le vent n'a pas ménagés ces jours derniers.

La nuit est belle et douce, et les quarts (moi-Yannik et Christian-Marion) sont bien occupés car les bateaux à croiser ne manquent pas en Manche.

A partir de 4 heures, on voit le phare de l'île de Batz.

A 6 heures, changement de quart, alors que tout le monde est debout, le moteur s'arrête net : on s'est pris un morceau de filet dans l'hélice !

Le vent qui remonte à 9-10 noeuds nous permet d'atteindre Locquirec sous voiles (il faut jouer avec le courant) où nous prenons une bouée à la voile (manoeuvre pas très bien réussie, mais efficace). Malgré tous nos efforts (Christian, Yannik et moi sommes rapidement dans l'eau), impossible de dégager l'hélice.

Nous décidons d'aller nous échouer dans la baie. Notre connaissance des lieux nous est bien utile sans compter que Marion et moi sommes ravies de nous retrouver "chez nous". Dès que nous asséchons, nous mesurons l'ampleur de la tâche : la scie n'est pas de trop pour couper tout ce qui entoure l'hélice. Tout rentre donc dans l'ordre.

Visite de la famille Guillanton : d'abord Mériadeg avec ses copains, puis Marguerite, Jean-Michel et le chien, et enfin Enora.

En fin d'après-midi Hervé vient chercher Marion et Yannik pour lesquels la croisière s'achève.