La traversée du golfe de Gascogne, de Gijon à Brest (les
photos)
Vendredi 25 août (départ de Gijon)
Départ dans
la grisaille. Passée la jetée, le
vent attendu est au rendez-vous.
On prend un ris, puis deux. Dans un
vent de 25 à 30 noeuds de travers,
on barre.
Toute
le journée, nous restons dans un bon
force 6 avec des rafales et une mer
forte. Nous essayons de nous reposer
et de manger un peu, mais nous
sommes un peu malades aussi...
Durant la nuit, nous mettons le
pilote qui tient bon la route, le
vent ayant molli un peu, force 5 à
6, autour de 20 noeuds avec des
rafales. La mer est toujours formée.
Pas
de photos !
Samedi 26 août (en mer)
Comme prévu
dans les fichiers gribs, le vent
tombe dans la journée.
Dès le matin, on peut mettre la
ligne et on pêche une bonite. Dans
la journée, on en pêche une deuxième
et on en loupe trois qui se sont
décrochées juste à la remontée sur
le bateau ! Nous sommes dans la zone
car il y a trois ou quatre bateaux
de pêche autour de nous toute la
journée.
Nous
mangeons un peu mieux (surtout moi,
mais pas encore les menus prévus
...).
Mais que fait la photographe ? Même
pas une petite image de la pêche du
jour !
Dimanche 27 août (en mer, en approche du Raz de Sein)
C'est du moteur pour la nuit.
Cette fois nous dormons bien.
Le vent est complètement
tombé, il fait beau et des bancs de
dauphins nous accompagnent.
Hier, en fonction du
cap et de la vitesse, de la marée à l'arrivée nous
ne savions pas quelle option prendre :
arrêt à Loctudy, à Audierne ou
passage du Raz de Sein.
L'écoute d'une météo
du Cross Etel à 15 heures (beau temps, petit vent
variable de sud à ouest nous conforte dans notre
option de rentrer directement à Brest (d'autant plus
qu'une petite perturbation est prévue, lundi et
mardi). Et il faut mettre les bonites au congel !
Journée au
moteur en direction du raz de Sein. Pas une ride sur
l'eau, juste une petite houle, pas de quoi nous
empêcher de cuisiner du chorizo aux courgettes et
manger normalement.
Avant le coucher du soleil, nous croisons les
concurrents du
Figaro qui, eux, descendent.
Lundi 28 août (arrivée à Brest, port du Moulin-Blanc, place J54)
Je
pensais en terminer là mais il faut que je raconte
(à défaut de photos) le passage du Raz de Sein et la
remontée sur Brest durant la nuit.
Spectacle grandiose en mer d'Iroise grâce à une très
bonne visibilité.
Nous avons d'abord repéré la Plate, la Vieille et
l'île de Sein. Ensuite, nous avons eu tout le temps
d'identifier Armen, la Pointe St Matthieu, le
Toulinguet et même au loin le balayage du Créac'ch à
Ouessant.
Le ciel est clair au dessus de Douarnenez, Camaret
et Brest.
En plus des grands phares, il y a des balises et des
tourelles partout. Après le raz, nous trouvons
facilement la Basse des Lis. Il n'en est pas de même
de la Parquette mais nous faisons confiance au
GPS.
Mais, « à trop faire confiance au GPS, on peut
rencontrer une traîtresse » une balise sans nom sur
la (trop vieille) carte et qui n'a l'air de rien...
Swansea, qu'elle s'appelle en réalité celle qui
s'est trouvée sur notre route et qui nous a rassurés
sur la solidité de notre bateau (même pas une
éraflure alors que Christian, catastrophé
s'attendait à un trou dans la coque !).
Après le Raz, le vent s'est un peu levé mais il est
rapidement tombé avec l'arrivée de la pluie.
Arrivée à Brest alors que
le jour se lève.
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