Horta
Gwennidell en Espagne du nord


25 - 28 août 2006
 
 
 

La traversée du golfe de Gascogne, de Gijon à Brest (les photos)

 

Vendredi 25 août (départ de Gijon)

Départ dans la grisaille. Passée la jetée, le vent attendu est au rendez-vous.
On prend un ris, puis deux. Dans un vent de 25 à 30 noeuds de travers, on barre.

Toute le journée, nous restons dans un bon force 6 avec des rafales et une mer forte. Nous essayons de nous reposer et de manger un peu, mais nous sommes un peu malades aussi...
Durant la nuit, nous mettons le pilote qui tient bon la route, le vent ayant molli un peu, force 5 à 6, autour de 20 noeuds avec des rafales. La mer est toujours formée.

Pas de photos !

Samedi 26 août (en mer)

Comme prévu dans les fichiers gribs, le vent tombe dans la journée.
Dès le matin, on peut mettre la ligne et on pêche une bonite. Dans la journée, on en pêche une deuxième et on en loupe trois qui se sont décrochées juste à la remontée sur le bateau ! Nous sommes dans la zone car il y a trois ou quatre bateaux de pêche autour de nous toute la journée.

Nous mangeons un peu mieux (surtout moi, mais pas encore les menus prévus ...).

Mais que fait la photographe ? Même pas une petite image de la pêche du jour !

Dimanche 27 août (en mer, en approche du Raz de Sein)

C'est du moteur pour la nuit. Cette fois nous dormons bien.
Le vent est complètement tombé, il fait beau et des bancs de dauphins nous accompagnent.

Hier, en fonction du cap et de la vitesse, de la marée à l'arrivée nous ne savions pas quelle option prendre : arrêt à Loctudy, à Audierne ou passage du Raz de Sein.
L'écoute d'une météo du Cross Etel à 15 heures (beau temps, petit vent variable de sud à ouest nous conforte dans notre option de rentrer directement à Brest (d'autant plus qu'une petite perturbation est prévue, lundi et mardi). Et il faut mettre les bonites au congel !
Journée au moteur en direction du raz de Sein. Pas une ride sur l'eau, juste une petite houle, pas de quoi nous empêcher de cuisiner du chorizo aux courgettes et manger normalement.
Avant le coucher du soleil, nous croisons les concurrents du Figaro qui, eux, descendent.

Lundi 28 août (arrivée à Brest, port du Moulin-Blanc, place J54)

Je pensais en terminer là mais il faut que je raconte (à défaut de photos) le passage du Raz de Sein et la remontée sur Brest durant la nuit.
Spectacle grandiose en mer d'Iroise grâce à une très bonne visibilité.
Nous avons d'abord repéré la Plate, la Vieille et l'île de Sein. Ensuite, nous avons eu tout le temps d'identifier Armen, la Pointe St Matthieu, le Toulinguet et même au loin le balayage du Créac'ch à Ouessant.
Le ciel est clair au dessus de Douarnenez, Camaret et Brest.
En plus des grands phares, il y a des balises et des tourelles partout. Après le raz, nous trouvons facilement la Basse des Lis. Il n'en est pas de même de la Parquette mais nous faisons confiance au GPS.
Mais, «  à trop faire confiance au GPS, on peut rencontrer une traîtresse » une balise sans nom sur la (trop vieille) carte et qui n'a l'air de rien... Swansea, qu'elle s'appelle en réalité celle qui s'est trouvée sur notre route et qui nous a rassurés sur la solidité de notre bateau (même pas une éraflure alors que Christian, catastrophé s'attendait à un trou dans la coque !).
Après le Raz, le vent s'est un peu levé mais il est rapidement tombé avec l'arrivée de la pluie.
Arrivée à Brest alors que le jour se lève.