Historique:
Sous les arbres de l'esplanade, un discret monument commémore le génocide arménien de Turquie, en 1915.
Sur les dalles de béton armé qui composent le monument, légèrement relevées en forme de pyramide à côtés multiples, treize mille caractères de l'alphabet arménien ont été gravés; ils forment mille neuf cent quinze noms de victimes du génocide, rappelant ainsi l'année du massacre. Les douze dalles représentent, quant à elles, les douze provinces d'Arménie; elles sont surmontées d'une sphère dont la raison d'être est d'évoquer la renaissance du sentiment arménien dans la diaspora en France, grosse de quatre cent mille personnes.
Ce monument fut inauguré le 16 février 1986.
La municipalité a cédé en bail, pour ce faire, une parcelle de cent quarante mètres carrés à l'association Arménie vivante, par délibération du conseil municipal du 21 Mars 1985; l'association précitée a financé le monument grâce à une souscription nationale lancée len 1985.
Paris attend toujours son monument arménien prévu, initialement, sur les Champs Elysées.
Sculpteurs:
Claude Strouk et Edouard Sarxian, ne sont pas plasticiens, mais architectes; l'un est établi à Montpellier, le second à Marseille. Ils ont fourni les plans aux services techniques municipaux chargés de mettre en conformité le monument et ses abords.