Depuis, qu’il a quitté Bayonne pour débuter sa carrière comme Ténor dans la troupe du Capitole de Toulouse en 1991, sous les ordres de Michel Plasson, Charles Ferré a déroulé une beau parcours artistique, avec quelques puissants poins d’orgue comme “la Marseillaise” interprétée seul devant les 80 000 spectateurs du Stade de France, en ouverture du match du Tournoi des Six-Nations, France-Pays de Galles en février 2009, un challenge dont beaucoup peuvent rêver, ou encore le duo avec son ami Roberto Alagna aux arènes de Bayonne, en juillet 2010.
Il n’oublie jamais ses racines basques à Toulouse où il a créé sa propre formation de huit chanteurs avec ses amis toulousains, le groupe Tolosa Otxotea. Mais Charles Ferré a besoin périodiquement de se retremper dans l’ambiance de sa jeunesse, à Bayonne notamment, où il reste fidèle à sa maison de disque Agorila, à ses amis, à son public. Il y trouve le même plaisir, la même fierté  d’offrir sa belle voix puissante et chaude qu’à la salle Pleyel de Paris ou la Halle aux Grains de Toulouse  où on interprète plus habituellement de grandes œuvres classiques.
C'est pour cela qu'il a accepté de partager le concert de fin d'année du chœur du Club Pottoroak dirigé par son ami André LASSUS jeudi 29 décembre en l’église Sainte Croix avec un répertoire bien dosé de chants profanes et religieux, d'air traditionnels du répertoire basque, et d’autres belles œuvres habituellement réservées aux amateurs d’art lyrique des grandes scènes nationales.
Né à Orthez il y a un peu plus d’un demi siècle Charles FERRÉ, a passé sa jeunesse en Pays Basque où ce croqueur de vie  a porté le maillot bleu et blanc dont il est toujours supporter, et partagé les premiers pas d’Errobi Kanta sous la conduite de Michel Ipharraguerre. De bonnes raisons pour garder une grosse part de son cœur sur les rives de la Nive.
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