Ici, j'avais
bien repéré
l'événement, cependant le
lieu est tout à fait
différent. Il est assez difficile
d'établir le lieu où un
événement est susceptible de
se produire. Parfois les choses apparaissent clairement et parfois
cela est plus compliqué.
Obsèques
discrètes de l'évêque
de Pékin fidèle au Vatican
02/01 04:27 : Les
obsèques de Mgr Mattia Pei Shangde,
l'évêque catholique de
Pékin, nommé par le Vatican
mais non reconnu par les autorités
chinoises, se sont déroulées
mercredi en présence de 200
à 300 personnes, a indiqué
un responsable local.
Contacté
par l'AFP, un porte-parole du village de Zhangjiapu, situé dans la province
du Hebei (qui entoure Pékin) a
indiqué que les funérailles
avaient débuté à
10H00 locales (2H00 GMT) "en
présence de 200 à 300
personnes, en grande majorité des
villageois et des amis du défunt".
"Il y a très peu de gens venus de
l'extérieur" a ajouté le
porte-parole dénommé Zhao,
tout se refusant à confirmer
l'existence de restrictions
imposées par les
autorités.
Membre de l'Église catholique du silence,
vivement combattue par le régime
chinois, Mgr Mattia Pei Shangde est
décédé le 24
décembre dernier à
l'âge de 83 ans, après avoir
été constamment dans le
collimateur des autorités
chinoises.
Après avoir passé dix ans
dans un camp de travail pendant la
révolution culturelle, il avait
été consacré
évêque de Pékin par le
Vatican en 1980, une nomination
rejetée par Pékin qui avait,
peu de temps auparavant, consacré
son propre évêque en la
personne de Mgr Fu Tieshan.
En avril dernier, Mgr Pei Shangde avait
été placé aux
arrêts domiciliaires tandis que des
policiers l'ont surveillé jusque
dans la chambre d'hôpital où
il est décédé la
semaine dernière.
Selon l'agence vaticane Fides à
Rome, la police aurait refusé les
funérailles solennelles que sa
paroisse d'origine avait
préparées, n'acceptant
qu'une cérémonie minimale et
interdisant aux catholiques de la capitale
de se rendre à Zhangjiapu.
Un policier local, interrogé par
l'AFP, s'est pour sa part refusé
à tout commentaire sur
d'éventuelles restrictions.
Deux Églises catholiques coexistent en
Chine. L'une "patriotique", qui a fait
allégeance aux autorités
chinoises, compte environ 4 millions de
fidèles et ne reconnaît pas
l'autorité du pape, tandis que
l'autre, clandestine, qui compte
également plusieurs millions de
fidèles, est restée
fidèle au Saint-Siège.
Liu Bainian, le vice-président de
l'église "patriotique" a
déclaré pour sa part qu'il
ne pouvait pas faire de commentaire sur
Mgr Mattia Pei Shangde, "parce qu'il ne
fait pas partie du diocèse de
Pékin".
En octobre dernier, le pape Jean-paul II
avait lancé un appel à la
normalisation des relations entre
Pékin et le Vatican, rompues
à la fin des années 50
après la nomination de deux évêques par Pékin. La
Chine a répondu en
réitérant ses deux
conditions - la rupture des relations du
Vatican avec Taïwan ainsi que
l'engagement du Saint-siège à ne pas s'ingérer dans les
affaires intérieures chinoises
-.
PARIS
(AFP), le 07-01-2002
Le gouvernement a
annoncé lundi soir une enveloppe
d'aides d'environ 150 millions d'euros
pour les éleveurs touchés
par la baisse des cours de la viande
bovine, mais les organisations
professionnelles s'estiment
déçues et n'excluent pas des
actions sur le terrain.
L'enveloppe
gouvernementale, consacrée à
trois volets de mesures, sera
financée par redéploiement
budgétaire, soit par le
ministère de l'Agriculture, soit
par le budget de l'État, a
précisé le ministre de
l'Agriculture, Jean Glavany, à
l'issue d'une rencontre avec les
représentants de la
filière.
Ces mesures
économiques, sociales et
structurelles ciblent
particulièrement les
éleveurs les plus fragilisés
par les conséquences de la crise de
la vache folle.
L'ensemble du
volet économique, ainsi que le
Fonds d'allègement des charges
(FAC), représente 81,31 millions d'euros. Il comprend d'une part des aides
forfaitaires qui seront versées fin
mars, début avril, et, d'autre part
des aides au cas par cas pour les
éleveurs spécialisés
les plus en difficulté.
Le volet social
représente 28,97 M EUR de
financement national sur cinq ans, montant
doublé par la contribution
communautaire. Il compte deux mesures:
l'accès à des
préretraites pour des
éleveurs de bovins de plus de 55
ans et une aide à la
réinsertion professionnelle pour
les éleveurs de moins de 55 ans qui
souhaitent prendre un nouveau
départ.
Quant au volet
structurel, il vise à permettre aux
éleveurs du bassin allaitant (races
à viande) d'affronter les
aléas de la conjoncture et
représente une enveloppe
budgétaire spécifique de
38,11 M EUR sur 5 ans, dont au moins 7,5 M
EUR dès l'année 2002.
Au-delà de
ce plan d'aides aux éleveurs
bovins, la Commission européenne a
accepté, à la demande
expresse de la France, de prolonger sur
trois mois le dispositif d'achat
spécial, afin de parvenir à
un assainissement satisfaisant du
marché.
Au niveau
national, la mise en oeuvre de ce
dispositif sur ces trois mois devrait
nécessiter un effort
budgétaire supplémentaire de
24,39 M EUR.
Dès sa
sortie de la réunion, le
président de la FNSEA, Jean-Michel
Lemétayer, s'est dit
"déçu" de ces mesures,
jugeant que de nombreux éleveurs
s'en trouveraient exclus. "Nous n'avons
jamais calculé qu'il y avait 40.000
éleveurs plus spécialement
affectés par la crise. Je ne sais
pas s'il s'agit de 50.000 ou de 60.000",
a-t-il affirmé. M. Lemétayer
faisait allusion à une
enquête réalisée
à la demande de M. Glavany, selon
laquelle sur 100.000 éleveurs
spécialisés en viande
bovine, environ 40.000 se trouvent dans
une situation difficile.
"Nous attendions
un signe fort du gouvernement. Nous
n'avons pas eu ce signe", a-t-il
ajouté, reconnaissant toutefois
à ce plan des volets positifs,
à propos des préretraites et
de la restructuration du secteur de
l'élevage bovin.
Le
président des Jeunes Agriculteurs,
Jean-Luc Duval, a exprimé de
façon péremptoire sa
déception, jugeant qu'il ne sera
pas nécessaire "de pousser beaucoup
les éleveurs pour qu'il y ait des
actions sur le terrain".
"La conjoncture
n'est pas meilleure, même si elle
s'est améliorée par rapport
à l'année dernière:
si la consommation a repris, les prix
à la production n'ont pas
augmenté", a-t-il dit.
Nous pouvons
voir ici la complexité prévisionnelle en astrologie
mondiale. Il est vrai que
l'événement devait en
principe concerner l'eau, mais je pense
que la neige ... L'erreur commise est
d'avoir lié le feu et l'eau en
pensant qu'il pourrait y avoir un incendie
sur une plate-forme
pétrolière ou quelque chose
comme cela. Cette prévision
mérite quand même
d'être
réétudiée afin de
pouvoir parfaire l'outil. En fait, Saturne
fait référence au froid et
à l'humidité.
Froid
intense et chutes de neige en Russie: au
moins 7 morts
Un froid intense
et d'abondantes chutes de neige ont fait
au moins sept morts mardi en Russie, dont
trois enfants dans la région
d'Extrême-Orient, où la
quantité de neige tombée en
l'espace de quelques heures est sans
précédent depuis 50 ans.
Trois enfants sont morts asphyxiés
après être tombés dans
un tas de neige lors d'une promenade
à Ioujno-Sakhalinsk, la "capitale"
de l'île russe de Sakhaline, au nord
du Japon, a indiqué à l'AFP
le ministère de l'Intérieur
local. Lorsque les secours sont
arrivés, les trois enfants
ensevelis sous la neige - deux
garçons et une fillette de 11 ans -
étaient déjà morts,
selon la même source. Le trafic
routier de la grande ville de Vladivostok
(600.000 habitants) était
pratiquement paralysé mardi par les
intempéries. La quantité de
neige qui s'est abattue en une nuit sur la
région extrême-orientale de
Primorié, dont Vladivostok est la
capitale, est équivalente à
celle qui tombe d'habitude en l'espace de
deux mois, un phénomène sans
précédent depuis 50 ans,
selon le chef des services
météorologiques de
Primorié, Boris Koubaï. Le
vent a soufflé jusqu'à 144
km/heure. Le Transsibérien qui
relie cette région située
à près de 9.000 km de Moscou
au reste du pays fonctionnait
également normalement après
le passage de six convois spéciaux
qui ont dégagé les voies.
Les habitants de Vladivostok ont pris
d'assaut les rares bus qui roulaient
encore pour se rendre à leur
travail et la municipalité à
fait appel à l'armée pour
dégager les routes. Seuls les
véhicules militaires blindés
pouvaient rouler sans difficultés
et ont été utilisés
pour remorquer des trolleybus avec leurs
voyageurs sur les principaux axes de la
ville. Un orage de neige, un
phénomène extrêmement
rare caractérisé par de
fortes chutes de neige accompagnées
d'éclairs et de coups de tonnerre,
a également eu lieu dans la nuit de
lundi à mardi dans la région
de Vladivostok. Un tel
phénomène, provoqué
par la rencontre d'un front tropical
tiède venant de la mer Jaune avec
un front glacial originaire de
Sibérie n'a eu lieu qu'à
deux reprises au XXe siècle, en
1956 et en 1997, selon les services
météorologiques locaux.
Plusieurs lignes à haute tension
ont été endommagées
et une vingtaine de villages privés
d'électricité, mais le
courant a été rétabli
en fin de journée. La
majorité des habitants de cette
région ont répondu à
l'appel des autorités locales et
ont passé la journée la
pelle à la main à
dégager la neige alors que le
température était d'environ
moins six degrés. Habitués
aux intempéries dans cette
région tourmentée, ils ont
réagi avec calme comme cette
institutrice, Zinaïda Bykova. "Il n'y
a rien de grave. La neige sera
déblayée dans une semaine ou
deux et la vie reprendra son cours
normal", a confié la jeune femme
à l'AFP.
Le froid
était nettement plus intense
à Moscou, où le
thermomètre est tombé dans
la nuit de lundi à mardi à
moins 27 degrés Celsius et
jusqu'à moins 30 dans la
région de Moscou, provoquant la
mort de quatre personnes, selon la
chaîne russe NTV. Une trentaine de
personnes se sont également rendues
aux urgences pour recevoir une aide
médicale, selon la même
source. A la mi-journée mardi, la
température dans la capitale russe
est remontée à moins 17.
Dans le sud du pays, l'axe transcaucasien
qui relie la Russie à la
Géorgie, l'Arménie et
l'Azerbaïdjan, était toujours
fermé mardi en raison d'abondantes
chutes de neige et de nouveaux risques
d'avalanches. Cet axe est impraticable
depuis déjà une vingtaine de
jours. Enfin, cinq pêcheurs
étaient portés disparus au
large de Saint-Pétersbourg, dans le
golfe de Finlande, alors qu'ils
pratiquaient la "pêche au trou" sur
la banquise, selon le ministère des
Situations d'urgence. RUSSIE-INTEMPERIES
ALL MOSCOW (RUSSIAN FEDERATION), 01/08 (EPA) - A vegetable vendor tries hard to
hide from frost at a market in Moscow 08
January 2002. The temperature in Moscow
dropped to minus 30 degrees Celsius at
night and only slightly went up to minus
25 Tuesday morning. AFP PHOTO/YURI
KOCHETKOV
• AFP | 08.01.02
| 14h45
La
mutinerie de Poissy
Après de
longues années en prison, certains
détenus «deviennent fous,
n'ont plus la notion du temps. Ils se
cantonnent dans leur petit monde, n'ont
aucun rapport avec les autres ou alors
ça tourne mal». Voilà
ce que racontait à
Libération, il y a un peu moins de
deux ans, Philippe Sanchez, surveillant
à la centrale de Poissy et
délégué syndical CGT.
Après la mutinerie qui a
éclaté jeudi, il a redit son
inquiétude à Marylise Lebranchu, venue vendredi féliciter
le personnel de sa «bonne
réaction». La ministre de la
Justice l'a reconnu: «On est
passé à côté de
choses qui auraient pu être plus
graves, à côté du
drame.»
Coup de
tête. En effet. Il était 17
heures jeudi lorsqu'un jeune homme,
condamné à quinze ans de
prison, demande à un surveillant la
permission de téléphoner. Le
planning des deux cabines
téléphoniques est complet et
le surveillant refuse; il prend un coup de
tête. «Ce détenu souffre
de graves troubles psychiatriques»,
explique Philippe Sanchez. Arrivé
il y a huit mois, il passe son temps,
durant les promenades, à monter et
à descendre les escaliers. Parfois,
il discute facilement, d'autres fois, il
lance des insultes.
Toujours est-il
qu'après le coup un groupe se
forme. S'échauffe. Il y a trois
surveillants dans la cour. Ils sont
encerclés. Des détenus
dérobent les clés d'un
gradé qui donnent accès
à toute la détention. Le feu
est mis à la cuisine, aux ateliers
et au gymnase.
Là,
ça n'est pas passé. «Ce
gymnase a été construit par
les détenus; pour certains,
c'était un crève-cœur de le
voir détruire. Ils ont tenté
d'éteindre le feu. C'est
grâce à eux que le gymnase a
été sauvé»,
rapporte encore le responsable
syndical.
Vers 20 heures,
les CRS entrent dans la centrale et les
pompiers interviennent. «Les mutins
se sont rendus très vite et dans le
calme», assure-t-on au parquet de
Versailles. Vers 23 h 30, tous les
détenus qui attendaient dans la
cour la fin de la révolte sont
remontés dans leur cellule.
Fouille. Quatorze
personnes, toutes condamnées
à de lourdes peines et
considérées comme les
meneurs, sont transférées
vers Fleury-Mérogis et Fresnes. Il
n'y a eu au final ni blessé ni
otage. Et une grande fouille a
commencé à la centrale.
Restent les problèmes de fond.
«Les effectifs insuffisants et les
malades mentaux qui rendent la vie
infernale car nous ne savons pas les
gérer; des gars qui hurlent la
nuit, tapent sur les tuyauteries sans
relâche ou deviennent
violents», reprend Philippe Sanchez.
La loi pénitentiaire devait
régler certaines de ces questions,
mais, à l'approche des
élections, elle a été
enterrée. Au profit de la
réforme de la loi sur la
présomption d'innocence.
le 26
janvier 2002
Dominique SIMONOT
Libération
Dimanche
27 janvier 4:11
Trois
morts et trente disparus dans un naufrage
au Brésil
RIO DE JANEIRO -
Le naufrage d'un bateau a fait trois morts
et au moins trente disparus sur un fleuve
de l'État d'Amapa, au Brésil.
L'embarcation avait été
affrétée par la
députée
fédérale Fatima Peraes, afin
de lancer sa candidature au gouvernement
de l'État.
Le bateau est
entré en collision avec un ferry,
sur la rivière Jari, avant de
chavirer. Environ cent personnes avaient
pris place à bord. Parmi elles se
trouvaient des élus
fédéraux, des hommes
politiques de plusieurs partis et des
journalistes qui accompagnaient Mme Peraes. Le bateau se rendait dans la
petite ville de Laranjal do Jari, à
environ 3220 km au nord de Sao
Paulo.
Des habitants de
la côte ont tenté de secourir
les naufragés et d'autres secours
sont attendus de la capitale de
l'état, Macapal, a indiqué
l'agence Estado. Les corps
repêchés sont ceux d'une
journaliste, d'un chef d'entreprise et
d'un agent de sécurité
privé.
(SDA-ATS\/ih/c3bra reg vot
div)
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