Avec " les
affinités en astrologie ", nous
ouvrons un vaste sujet qui est loin
d'être élucidé : celui
de l'amour !
En
commençant à travailler sur
ce thème, je me suis effectivement
rendu compte que j'allais proposer ce que
tout le monde propose dans ce genre de
perspective : l'astrologie et l'amour,
l'astrologie et le relationnel. Mais
l'amour dans quel sens du terme me suis-je
dit !?
C'est alors que
je me souvint de l'époque de ma
renaissance : celle où ma vie a
changé. Je ne sais plus pour quelle
raison, mais j'avais entrepris
d'étudier les questions relatives
à l'amour. Non seulement celui que
connaît tout être humain avec
plus ou moins d'intensité, mais
également celui de l'amour
transfiguré : l'amour christique.
Car c'est cela que nous recherchons
à travers nos relations.
Je ne vais pas
m'étendre sur le passé, mais
je crois que si j'avais aujourd'hui cette
petite étude sous la main, cela me
serait d'un grand secours !
Aussi, je sens
que ce thème doit être
traité car il s'agit d'un sujet
d'actualité quotidienne, non
seulement présent à notre
niveau, mais également
présent au niveau international,
dans la relation entre les races !
Mais
commençons par le début : le
relationnel dans notre vie
quotidienne.
Avant toute
chose, il semble utile de bien
définir le terme " affinité
". Nous retrouvons l'origine de ce mot
dans la langue latine, affinitas, qui
signifie " voisinage ". L'affinité
est une ressemblance entre deux choses ;
analogie, lien. Harmonie naturelle de
goûts, de sentiments entre personnes
; accord, concordance.
Biologie - Ensemble de
ressemblances entre deux espèces ou
deux groupes, suggérant une
proximité dans la
classification.
Chimie - Aptitude ou tendance
d'un ou plusieurs corps à se
combiner avec un ou plusieurs autres.
Introduction
En guise
d'introduction, j'aimerai vous faire
partager celle de Liz Greene dans (un
livre que je recommande) " Le guide
astrologique des relations humaines "
(éd. Le Rocher). J'ai choisi cette
partie de texte car je la trouve
très éloquente quant
à l'orientation que je souhaite
donner à ce sujet !
Les relations
constituent un aspect fondamental de la
vie. Elles sont archétypes, ce qui
signifie qu'elles représentent une
expérience qui imprègne la
structure fondamentale de la psyché
humaine mais aussi de l'univers dans son
intégralité. En
dernière analyse, tout repose sur
les relations humaines, car nous ne
prendrions conscience d'aucun aspect de la
vie si nous ne l'appréhendions en
ce qu'il se différencie des autres.
Nous reconnaissons le jour parce que la
nuit existe, et c'est la relation qui les
unit, qui les définit et les
identifie. Et si on se penche un peu sur
cette idée, il devient de plus en
plus évident que nous autres
êtres humains, nous concevons en
tant qu'individus en nous comparant
à ce que nous ne sommes pas.
Pour un certain nombre de raisons on
accorde une plus grande importance
à l'expérience relationnelle
aujourd'hui qu'à d'autres
périodes de notre histoire. Les
relations humaines ont toujours
été une facette essentielle
de la vie, mais nous ne les avons pas
toujours nommées ainsi, pas plus
que nous ne leur avons attribué
d'autre propos que : le soulagement de la
solitude, la satisfaction du désir,
la perpétuation de l'espèce,
la protection de l'individu et de la
société, l'expérience
de l'amour (un terme des plus ambigus,
comme tout adulte le sait), et
l'accroissement du patrimoine. Autant de
raisons suffisamment valables pour que
nous fassions l'effort ô combien
gratifiant mais ô combien douloureux
de vivre avec nos semblables. Grâce
aux travaux réalisés dans le
domaine de la psychologie au cours des
soixante quinze dernières
années, nous avons pu constater que
les relations entre les hommes
n'étaient pas seulement un moyen de
parvenir à l'une ou l'autre forme
de satisfaction personnelle. Elles sont
également nécessaires
à la croissance personnelle et
à la compréhension de soi.
Un homme ignore à quoi il ressemble
tant qu'il ne s'est pas regardé
dans un miroir, et cette
vérité première
s'applique à la
réalité physique comme
à la réalité de la
psyché.
D'innombrables
écrits relevant de
l'ésotérisme et de la
psychologie nous apprennent que l'homme
est sur le point d'entrer dans une
ère nouvelle. Le mot allemand "
Zeitgeist " décrit
parfaitement ce concept, bien qu'il ne se
prête pas volontiers à la
traduction. Sans entrer dans les
détails, nous pourrions dire qu'il
désigne " l'esprit du temps ", un
vent nouveau qui souffle sur une
ère et annonce des modifications
tout aussi radicales que spectaculaires de
la conscience de l'homme. Rien n'interdit
d'avancer que les grands changements qui
se produisirent à l'époque
de la Renaissance, au niveau de la
religion, de la science, des arts et de
tous les autres domaines du comportement
humain, étaient des manifestations
d'un " Zeitgeist ". Quelque chose de
nouveau naquit qui permit à l'homme
de discerner une réalité de
nature différente, ou pour
être plus précis, de
discerner une partie plus grande de la
réalité que celle qu'il
avait perçu auparavant. Les
changements de conscience qui advinrent
à l'aube de l'ère
chrétienne peuvent également
être considérés comme
des manifestations d'un " Zeitgeist ", car c'est une
constante, au commencement d'un nouvel
âge, les anciens dieux meurent et de
nouveaux naissent. Il semble que nous
vivions à ce moment de notre
histoire un autre " Zeitgeist ", bien que ses signes
avant-coureurs ne soient
compréhensibles qu'à ceux
qui ont étudié le langage
des symboles.
Il est possible
que cette mutation dans la conscience -
que l'astrologie a nommée
symboliquement " l'ère du Verseau "
- ait principalement pour but
l'approfondissement de la connaissance
intérieure - laquelle
complèterait la connaissance
externe qui nous est déjà
familière. Il semble que notre "
esprit du temps " présent soit
intimement lié à la
compréhension de soi et à
une quête de la signification. Il
est vrai qu'on peut attribuer cette
quête aux changements
économiques et politiques qui
engendrent de manière
inévitable, tension, stress, et
remise en question de soi. Il n'en demeure
pas moins qu'il est aussi possible de
considérer ces deux tendances
courantes - l'agitation
socio-économique et ce qu'il est
permis de qualifier simplement de
quête spirituelle - comme des
événements synchrones.
C'est-à-dire que l'une ne doit pas
devenir la cause de l'autre, mais que
toutes deux peuvent être
symptomatiques d'un profond changement
intérieur intervenant dans la
psyché collective de l'homme.
D'aucuns prétendront que des
questions aussi essentielles que la
modification de la conscience de l'homme
et l'entrée dans une ère
novelle n'ont pas grand rapport avec les
bouleversements et les problèmes
très subjectifs qui poussent tant
de personnes à rechercher des
conseils pour résoudre leurs
difficultés relationnelles. Il peut
paraître déplacé de
parler de " Zeitgeist " quand une femme
abandonne son mari ou quand une autre est
aux prises avec des sentiments
d'inadaptation sexuelle qui handicapent sa
relation conjugale. Pourtant, cette
idée se justifie. Nos
critères d'évaluation des
relations ont subi une mutation ainsi que
les manières dont nous
résolvons nos problèmes. Il
fut un temps où nous souffrions en
silence. Aujourd'hui, nous constatons une
augmentation indéniable du nombre
d'ouvrages, ainsi que d'articles dans les
revues et les quotidiens, qui traitent des
difficultés avec autrui. Nous
enregistrons également une
augmentation certaine des demandes de
conseils conjugaux favorisant
l'épanouissement personnel, ainsi
que de thérapies et d'analyses
individuelles.
Cette
réévaluation des relations
entre les individus est, dans une large
mesure, partie d'une quête de
valeurs plus significatives et d'une
compréhension plus grande de la
psyché au même titre que la
surprenante recrudescence
d'intérêt pour les anciennes
études ésotériques
telles que l'astrologie, l'alchimie et
autres bizarreries apparentes. Ce sont des
aspects différents d'une même
quête, et au plus vite nous le
comprendrons, plus large sera la
perspective que nous aurons du contexte
plus vaste sous-jacent à nos
problèmes personnels.
L'énergie
Avant de
commencer l'étude approfondie de
notre thème natal pour comprendre
comment nous définissons l'amour,
mais surtout comment nous le vivons, je
crois qu'il est très important de
revoir et/ou de définir sur un plan
plus global, comment " fonctionnent " les
signes du zodiaque face aux relations
interpersonnelles.
Le zodiaque est avant tout une roue
énergétique où chaque
élément est à sa
place, afin de donner le tout. Ainsi,
quand nous respirons : le fait de respirer
est un tout, mais dans le processus de la
respiration, il y a une inspiration suivie
d'une expiration. Chacune de ces deux
actions forment un tout indissociable, la
vie, rendue possible par un processus
alchimique intérieur de
transformation des énergies
extérieures.
Dans cette roue zodiacale, où il y
a douze signes, chacun d'entre eux
procède d'une énergie qui
lui est propre.
C'est ainsi que nous avons six signes
positifs et six signes négatifs
répartis alternativement sur la
roue du zodiaque, en commençant par
le Bélier, signe positif ou, dit
d'une autre manière : Yang (vous
pouvez observer la répartition des
polarités en cliquant sur ce
lien).
Nous avons ensuite les quatre
éléments, utilisés
par les traditions philosophique,
religieuse ou mythologique de nombreuses
cultures. La plupart de celles-ci
postulent une énergie primaire qui
se disperse ensuite en des courants
d'énergie de plus faible
intensité connus sous le nom
d'éléments : processus
ressemblant à l'action d'un
transformateur électrique. Cette
énergie primaire a
été appelée : prana,
force vitale, chi, …
Les
éléments (Feu, Terre, Air et
Eau) ont traditionnellement
été divisés en deux
groupes : le Feu et l'Air étant
considéré comme actifs et
extravertis, alors que la Terre et l'Eau
passent pour être de nature passive,
réceptive et introvertie. Ces deux
groupes correspondent aux divisions
fondamentales de la philosophie chinoise
(voir lien) : le Yin (Eau et Terre) et le
Yang (Feu et Air). Cette
différenciation est d'une grande
importance pour une approche holistique de
l'astrologie.
Avant de
continuer plus avant dans la description
des quatre éléments, dont
vous pouvez lire ci-dessous le portrait
très sommaire de chacun d'entre
eux, nous allons voir le cas particulier
des signes opposés.
- Feu :
Intuition, volonté, expansion ;
- Terre : Sensation, approfondissement,
construction ;
- Air : Pensée, sélection,
raisonnement ;
- Eau :Sentiment, fusion, symbiose.
La loi des
opposés, ou attraction /
répulsion
Les
opposés s'attirent aussi bien
qu'ils se repoussent. Dans le zodiaque,
chaque signe fait face à un autre.
C'est ainsi que le Lion est opposé
au Verseau, le Sagittaire aux
Gémeaux, etc..
Les raisons pour lesquelles les signes
opposés se rejettent sont quasiment
toujours identiques à celles qui
leur font ressentir une certaine attirance
: la nostalgie des caractéristiques
propres au signe opposé et
complémentaire.
Les caractéristiques
contradictoires des signes opposés
produisent un équilibre pour former
un tout parfait et cohérent, du
fait même qu'en se confrontant les
unes aux autres, ces forces
opposées créent des tensions
qui sont sources d'énergie, de
fusion et de transformation : c'est cela
le zodiaque ; un cercle d'énergies
en mouvement constant pour créer
une synergie.
Avec les signes
opposés nous sommes franchement
dans des conceptions et attitudes
différentes, voire parfois hostiles
l'une à l'autre, mais si d'une
manière ou d'une autre tout semble
les opposer, chacun d'eux peut-être
attiré, fasciné par
l'attitude de l'autre. C'est pour cette
raison que nous retrouvons parfois en
nous-mêmes des qualités ou
défauts du signe opposé au
nôtre.
a) Le couple
Bélier-Balance
Le Bélier
est plutôt actif et impulsif (action
suivie de la réflexion), alors que
la Balance est plutôt passive et
réfléchie (réflexion
suivie par l'action).
Autant le Bélier peut-être
imprudent par son impatience, son ardeur,
poussé par son désir
d'intervenir sur le cours des
événements, autant la
Balance peut se montrer indécise,
par sa réflexion, sa prudence,
à vouloir trop peser le pour et le
contre jusqu'à refuser à
prendre parti, renoncer à
intervenir.
Il arrive cependant que le Bélier
imite la Balance en développant
l'esprit de justice morale, et la Balance,
les attitudes velléitaires,
audacieuses, ou le caractère
enthousiaste et combatif du
Bélier.
b) Le couple
Taureau-Scorpion
Attachement et
détachement peuvent être le
leitmotiv de ces deux signes qui ont un
rapport à la mort assez
présent dans leur
psyché.
Autant le Taureau se contente de vivre
puissamment ancré dans la
réalité matérielle,
autant le Scorpion se caractérise
par une volonté de se
dégager de toute contingence
matérielle, physique, et/ou morale,
sans craindre de tout remettre en question
en lui et autour de lui.
Le Taureau veut que tout ce qu'il aime,
voit, touche, réalise, dure
éternellement (cherchant ainsi
à se sécuriser). Il ne prend
aucun risque, préserve, accumule.
Le Scorpion, lui, veut se
déposséder de tout ce dont
il a hérité malgré
lui et qui ne lui appartient pas, qu'il
n'a pas créé ou produit de
ses mains.
Taureau et Scorpion sont
étroitement liés dans un
processus de transmission, de cycle de
vie, d'amour et de passion, auquel le
premier s'abandonne totalement, tandis que
le second y résiste. Le premier ne
peut songer à être ce qu'il
est, ni même y parvenir parfois,
tant qu'il ne s'est pas
sécurisé. Pour cela, tous
ses besoins vitaux doivent être
satisfaits. Le Scorpion doit d'abord
apprendre à être, pour
éventuellement avoir. Il doit
devenir maître de son instinct.
Dans l'un et l'autre cas, nous sommes en
présence d'un instinct de vie dont
on sait qu'il s'agit aussi d'un instinct
de mort.
c) Le couple
Gémeaux-Sagittaire
Le Gémeaux
aime bien expérimenter, chercher,
se chercher surtout lui-même dans
les regards multiples et différents
que les autres posent sur lui, s'adaptant
à toutes les situations ou
mentalités pourvu qu'elles lui
renvoient une image plus ou moins directe
de lui-même.
Il change facilement de comportement ou
joue un double jeu, donnant vraiment
l'impression qu'il a deux visages.
Cette façon d'être heurte
parfois le natif du Sagittaire qui, quand
à lui, est enclin à ne pas
douter de lui-même et à
vouloir souvent imposer son propre point
de vue.
Même s'il est tout aussi curieux que
le Gémeaux, le Sagittaire ne
cherche pas à s'adapter aux autres
mais à les conquérir,
à leur faire adopter d'autres
mœurs, dont il est convaincu qu'elles sont
bien meilleures pour eux.
Ces comportements aux manifestations
très distinctes se rejoignent
parfois dans un même état
d'esprit qui se caractérise par une
agitation intellectuelle chez le premier,
d'où ses grandes mobilité et
adaptabilité
cérébrales, et spirituelle
chez le second, d'où sa soif
d'aventure, son besoin
irrépressible
d'extériorisation, et parfois
même son caractère
indomptable.
En d'autres termes, s'ils l'expriment et
le vivent différemment,
Gémeaux et Sagittaires ont en
commun une agitation mentale qui peut les
rendre curieux et instables, mais
également géniaux,
spirituels et clairvoyants.
d) Le couple
Cancer-Capricorne
Le
quant-à-soi est un principe actif
chez les natifs du Cancer et du
Capricorne. Le Cancer adopte une forme
dite infantile et immature, alors que le
Capricorne adopte plutôt une
attitude adulte et mature.
Toutefois, le Cancer est un signe
gracieux, empli de
légèreté, de
rêve et de poésie, alors que
le Capricorne a la réputation
d'être un signe austère,
froid, grave, rigoureux, où
règnent la lucidité
rationnelle et l'esprit logique.
Au Cancer nous trouvons de larges
émotions, et au Capricorne
l'abandon de toute émotion.
Cependant, même s'il existe ici un
fort contraste émotionnel, une
certaine complémentarité
existe entre eux. La Lune, qui gouverne le
signe du Cancer, est représentative
de la sensibilité et de la
féminité, tandis que
Saturne, maître du Capricorne,
représente la raison et la force
d'âme ; et souvent il arrive au
Cancer d'envier la maîtrise de soi
apparente du Capricorne, alors que le
Capricorne, souvent privé de son
enfance pour une raison ou pour une autre
envie l'insouciance, la fantaisie et la
part de rêve qu'exprime le signe du
Cancer.
Ces deux signes sont aussi fragiles l'un
que l'autre. C'est très visible
chez le natif du Cancer, se
réfugiant aisément dans le
passé, adoptant une attitude
casanière et conservatrice,
cultivant une espèce de repliement
sur soi pour se mettre à l'abri de
la vie et de l'avenir surtout, mais
ça l'est moins pour le natif du
Capricorne, qui paraît
inébranlable face aux
émotions, mais qui lui aussi est
enclin au repliement sur soi, tout
simplement parce qu'il ne fait confiance
à personne.
e) Le couple
Lion-Verseau
L'antagonisme le
plus flagrant entre les natifs de ces deux
signes semble se manifester à
travers le contact que chacun d'eux
établit avec son environnement.
Le natif du Lion a une large tendance
à considérer le monde comme
son territoire, qu'il domine
instinctivement et où il
règne spontanément. Il aura
donc tendance à y prendre tout ce
dont il a besoin, considérant que
tout lui est dû. Ceci est un
schéma fondamental, mais pas tous
les Lions fonctionnent de telle
manière !
Le natif du Verseau, lui, est plutôt
enclin à " penser " qu'il
appartient au monde, et non que le monde
lui appartient !
Par analogie donc, le natif du Lion exerce
naturellement sa domination tout en
étant capable de faire preuve de
noblesse et de
générosité à
l'égard de ceux qui n'ont pas ses
atouts. Le natif du Verseau, lui, se sent
dépourvu ou démuni, ce qui
lui fait développer un esprit
d'indépendance, tout en se montrant
solidaire de ceux qui, comme lui, sont
victimes de son environnement.
On dénote donc une certaine
fierté dans ces deux signes. La
fierté du Lion vire à
l'orgueil et à la tyrannie,
caractéristiques de sa
personnalité, cependant non
dénué de chaleur humaine, ni
d'une volonté affichée
d'être aimé et admiré.
Son désir le plus profond est de
rester maître des circonstances.
Quant au Verseau, sa fierté
s'exprime à travers son insolence
ou son impertinence, son refus des
conventions, n'excluant cependant pas une
grande souplesse d'esprit et un grand
pouvoir d'adaptation aux situations les
plus variées. Son désir le
plus profond réside dans sa
volonté d'indépendance,
parfois même dans son indiscipline
ou son instabilité.
Cependant, ces deux natifs ne
s'apprivoisent pas facilement : le premier
sachant se montrer inflexible et le second
se révélant si souple, si
dynamique et original qu'il en devient
insaisissable.
f) Le couple
Vierge-Poissons
La
différence qui saute aux yeux en ce
qui concerne ce couple d'opposés se
traduit essentiellement par une
rétraction chez le natif de la
Vierge et une dilatation chez le natif des
Poissons.
Ainsi, le premier fixe son attention sur
le moindre détail de la vie
quotidienne et matérielle auxquels
il s'identifie et s'attache pour se
sécuriser, car manquant
fondamentalement de confiance en lui et de
foi en la vie, et le second, aspire
à s'échapper, à fuir
ou à être
délivré des contingences de
la vie quotidienne et du concret, afin de
pouvoir assouvir pleinement sa soif
d'absolu (rappelez-vous que le signe des
Poissons marque la fin d'un cycle).
De ce fait, la Vierge vit dans un espace
délimité et bien
organisé, alors que le natif des
Poissons déborde largement des
limites qui lui sont imposées : il
lui faut l'océan. Et si la
quête de la Vierge est plutôt
matérialiste empreinte d'un
perfectionnisme engendrant certains
scrupules pouvant la mener à
rechercher un certain ordre moral avec un
fond à caractère spirituel,
le natif des Poissons, lui, ne se pose pas
de questions : sa quête peut
être franchement spirituelle, voire
mystique.
Le natif de la Vierge a horreur de
l'infini, de la confusion et du
désordre : ce qui ne
l'empêche pas d'en avoir la
nostalgie pour s'abandonner à ses
émotions qu'il inhibe ou contient.
Mais le signe de la Vierge comme celui des
Poissons est un signe dit " Mutable " ou "
double " : ce qui implique deux
manières d'être : la Vierge
sage et la Vierge folle. Il en est
exactement de même en ce qui
concerne le natif des Poissons, même
s'il est moins convenu de le dire : lui
aussi se révèle sage ou fou,
alternativement ou simultanément.
Ce sont la foi et la grande
sensibilité émotionnelle qui
guident le natif des Poissons, qui le
rendent tantôt sage, inspiré,
clairvoyant, profond, tantôt victime
de son imagination, de ses rêves et
de ses illusions, de ses angoisses qu'il
prend pour des prémonitions, de ses
passions et de ses émotions qui le
submergent et le noient.
Pour le natif de la Vierge, ce sont le
scepticisme et les doutes qui le rendent
tantôt sage, raisonnable,
calculateur, méthodique,
tantôt fou, débridé,
critique ou délirant..
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