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Page mise à jour le 26 novembre 2003

 

 

L'homéopathie

 

Ecrit le 22 novembre 2003

Cette médecine appartient à ce que l'on nomme les médecines douces - On utilise de plus en plus le terme de médecine holistique pour définir le cadre des thérapeutiques alternatives. Ce terme regroupe les méthodes thérapeutiques considérées comme " naturelles ", proches de la nature, " non agressives ".
Quelques critiques sont à faire sur l'usage de ce terme, bien qu'il soit nécessaire de l'utiliser, puisqu'il correspond à une certaine image dans le public.
La nature est le lieu même où l'agressivité permet la sélection et la conservation des espèces. Les plantes peuvent s'avérer toxiques selon leur dose ou l'individu qui les absorbe.
Un médicament de synthèse a toujours quelque chose de naturel. Il est copié sur des molécules naturelles, mais son point de départ est presque toujours d'origine biologique. La synthèse organique utilise en effet des matières premières dérivées des combustibles fossiles (charbon, pétrole) ou des dérivés du bois ou des industries de fermentation.

Qui a créé l'homéopathie ?
C'est Christian-Frédéric-Samuel Hahnemann, né à Meissen le 10 avril 1755, qui est le fondateur de l'homéopathie. Cependant, le principe de similitude sur lequel se fonde cette thérapeutique avait été admis et étudié bien avant par Hippocrate, père de la médecine quelque cinq siècles avant Jésus-Christ.

Comment fonctionne l'homéopathie ?
Par le principe de similitude. C'est en traduisant des ouvrages médicaux que va s'élaborer une large réflexion scientifique. Samuel Hahnemann va découvrir sa voie en traduisant la matière médicale d'un médecin écossais, William Cullen. Il y découvre la description des effets du quinquina (voir Hahnemann dans le dictionnaire).
Insatisfait des explications données à propos des effets de cette plante, il va chercher plus loin par lui-même.

Nous sommes alors en 1790, année charnière pour l'histoire des sciences. Hahnemann a 35 ans. Il veut vérifier l'affirmation suivante de Cullen : " pour calmer les excès de fièvre des marais, on administre au malade du quinquina du Pérou qui est lui-même capable de déclencher le même type de fièvre ".

Absorbant du quinquina à doses répétées, Hahnemann développe les mêmes symptômes qu'un sujet en crise. Lorsqu'il suspend l'absorption du quinquina, les troubles cessent.
Hahnemann tient alors le fil de sa découverte : faire absorber certaines substances à un sujet sain peut provoquer chez lui des symptômes identiques à ceux que cette substance est susceptible de guérir à une autre dose.

Renouvelant les essais avec d'autres médicaments utilisés à l'époque (mercure, belladone, aconit, sumac, …), il constate que les résultats concordent. Il affine alors ses recherches, multiplie les observations sur lui-même et sur certains amis volontaires, les résultats confortent sa théorie : tel agent qui, à petite dose traite la maladie, provoque chez un sujet sain, sensible à cet agent, à forte dose, les mêmes symptômes que la maladie.
Il en déduit le principe de similitude suivant lequel une substance capable de déclencher à forte dose un ensemble de troubles chez un sujet sain est capable de guérir un même ensemble observé chez un sujet malade à une autre dose, plus faible.

C'est seulement après six années de travail et de vérifications que Hahnemann publie ses résultats. Nous sommes alors en 1796, date à laquelle l'homéopathie a été officiellement admise.

L'homéopathie est donc à la fois une technique thérapeutique et une conception médicale.

En tant que technique thérapeutique, elle fait appel à une pharmacopée d'origine animale, végétale ou minérale, à dose infinitésimale dans la majorité des cas. Elle est basée sur la loi d'analogie expérimentale.

La recherche expérimentale en homéopathie vise à préciser :
- l'activité des dilutions hahnemanniennes ;
- leur constitution physico-chimique ;
- la véracité de la loi d'analogie ;
- l'action pharmacodynamique des médicaments en dilutions homéopathiques.

En tant que conception médicale, elle repose sur la notion de totalité individuelle (l'organisme est un tout somatique et psychique).

L'état de santé est un perpétuel effort de l'organisme pour maintenir son équilibre intérieur à la suite des agressions qu'il subit, que celles-ci soient intérieures ou extérieures.

Cette conception, comme toute conception médicale, s'exprime sous différents aspects selon les écoles homéopathiques. Elle évolue et doit être soumise à la critique permanente en fonction des acquis de la science.

Le terrain homéopathique
C'est la prédisposition de certains sujets à contracter des maladies. Le terrain est composé de deux éléments essentiels :

1) Le type physique et psychologique. Il existe :
- selon les classifications morphologiques, des longilignes, des brévilignes, des médiolignes
- selon les classifications caractérologiques de Berger et Lessene, des sentimentaux, des colériques, des flegmatiques, .. ou encore, celles du Docteur Reich comme les rigides, les orales...
- selon la médecine ayur-védique, des pitas, des kaphas, des vitas ;
- selon la médecine chinoise, des méridiens comme celui du cœur, des poumons, du gros intestin, …

2) Antécédents héréditaires et personnels
Ils modifient plus ou moins le type morpho-psychologique.

Comment se définit le terrain ?
Par les modalités d'aggravation ou d'amélioration des symptômes ou de l'état de l'individu. Ces facteurs tiennent compte de la sensibilité climatique, de l'accentuation ou de l'amélioration de ces symptômes ou de l'état général selon l'horaire, selon le chaud, le froid, et selon les circonstances de comportement extérieur.

Utilisation des médicaments homéopathiques
On doit toujours garder présent à l'esprit qu'il n'y a pas des maladies, mais des malades, et que chaque cas est toujours différent d'un autre.
En homéopathie, comme dans toute médecine holistique, on ne s'attache pas à soigner la maladie, mais le malade. Ainsi, on se concentre sur tout ce qui a un rapport plus ou moins étroit avec l'individu concerné.

Le fonctionnement normal de l'organisme est régi par des phénomènes de deux ordres :
1) Les phénomènes permanents de destruction et de construction simultanées au niveau de chaque cellule, chaque molécule, chaque atome qui constituent cet organisme.
Ces phénomènes ont pour but de permettre la mise en route de nouveaux systèmes d'adaptation afin de maintenir l'équilibre de l'ensemble de celui-ci face aux agressions auxquelles il est soumis.

2) Le maintien de cet équilibre est " dynamique " : c'est-à-dire que l'organisme est en perpétuelle phase d'adaptation. La guérison complète, avec retour d'un état exactement semblable à celui qui précédait la maladie, n'existe pas.

Ces deux notions permettent de comprendre l'importance du dépistage, de la détection des tout premiers signes de dérèglement, et l'intérêt de pouvoir stimuler l'organisme pour que ces mécanismes d'adaptation soient le plus performants possibles.
La maladie traduit la réaction de l'ensemble de l'organisme quand il est soumis à des agressions, que celles-ci soient d'origine extérieure (infection, traumatisme, intoxication, choc physique, émotionnel ou affectif) ou intérieure (vieillissement normal des organes, anomalies dans la structure de ce qui constitue cet organe).

Aiguë ou chronique, la maladie débute toujours par une phase de tentative de rééquilibre naturel de l'organisme. Si cette agression est trop intense et que l'organisme est trop faible pour pouvoir se défendre avec ses propres moyens, nous passons alors à une autre phase de la maladie.
Le champ d'application privilégié de la thérapeutique homéopathique se situe dans la première phase, celle où la maladie n'est pas encore installée.

L'homéopathie est la médecine de l'homme total, où il n'y a aucun médicament passe-partout : c'est une " médecine humaine ".

Les différents types de constitution en homéopathie

Dictionnaire de l'homéopathie

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