La structure
masochiste
Éveil de la blessure Entre un et trois ans. Cette blessure
est susceptible d'être
réactivée et vécue
avec le parent qui s'est occupé du
développement physique de l'enfant
(en général le mère).
Expériences
passées pouvant être à
la source de la blessure Abus de pouvoir, oppression, perte de
liberté, écrasement. Le
sujet peut aussi bien se
révéler être la
victime que le bourreau avec un sentiment
de culpabilité.
La
peur de fond de la structure
masochiste Peur du pouvoir, peur de la
manipulation et de l'exploitation, peur
d'être humilié, de se faire
avoir. Peur de la liberté.
Le
système de défense de la
structure masochiste Cette structure alimente toujours la
peur associée à la
colère. Si la peur
prédomine, la colère est
fortement refoulée. La personne
souffre en silence car elle a peur de
s'exprimer et veut éviter les
mesures de répression. Si c'est la
colère qui prédomine, la
personne deviendra très vite
agressive car elle va projeter
inconsciemment sa colère sur tous
ceux qui ont abusé d'elle dans le
passé. Pour cette personne, tout
est la faute des autres, qu'alors dans la
colère refoulée, la personne
pense qu'elle est elle-même fautive.
On retrouve cependant les même
traits comportementaux dans les deux
systèmes : critique, sabotage du
travail des autres comme du sien,
négativité obsédante,
sentiment d'injustice et d'impuissance.
Colère, rage, jalousie. Joue
à la victime et peut même
devenir bourreau.
Les
traits comportementaux de la structure
masochiste La peur de faire honte ou d'être
humiliée engendre la recherche du
contrôle de lui-même. C'est en
général quelqu'un qui
connaît ses besoins mais qui ne les
écoute pas, se croit souvent
inférieur aux autres et sans cœur.
Il se punit souvent, croyant punir
l'autre. Il cherche inconsciemment
à prendre beaucoup plus qu'il ne
peut sur son dos pour pouvoir mieux
ensuite le reprocher aux autres ou
à lui-même. C'est quelqu'un
qui n'aime pas aller vite.
Hypersensibilité.
La
santé inhérente à la
structure masochiste Lorsque l'on est malade ont souffre et
on peut ainsi se plaindre et faire
pitié; cela intéresse la
structure maso. On veut que les autres
prennent soin de nous et s'ils ne le font
pas nous aurons de bonnes raisons de se
sentir encore plus humilié devant
leur ingratitude. Les maladies du
système digestif est une des
caractéristiques de cette structure
(comme pour d'autres structures par
ailleurs). Ainsi, nous retrouvons ici la
crise de foie, l'ulcère
duodénal, la constipation
chronique, ... Nous retrouvons
également le stress, qui, du
à la répression de la
colère déclenche le mal au
dos, les tensions dans les épaules,
les non-dit provoquent des maux de gorge,
le sentiment d'impuissance s'exprime sous
forme d'angoisses et de déprimes,
et l'incapacité à accueillir
la joie bloque la vitalité en
général. Nous retrouverons
tout cela sous forme de fatigue chronique
ouvrant la porte à diverses
maladies d'ordre respiratoire (rhume,
grippe, angine, dérèglement
de la glande thyroïde, ...).
L'aspect
énergétique de la structure
masochiste Le repli général sur soi
et sur sa souffrance génère
chez l'autre un sentiment de pitié.
Le sujet pris dans cette structure aura
tendance à faire sentir l'autre
coupable. Il peut faire preuve d'une
très grande endurance, même
s'il est malade ou physiquement faible,
car derrière cela se cache
certainement l'énergie de la
colère refoulée. Sous des
apparences de fragilité le maso est
très fort et a beaucoup
d'énergie disponible.
La
relation avec le monde
extérieur Il s'arrange toujours pour
échouer dans ses entreprises
matérielles ou pour les rendre
très difficiles. Au niveau
inconscient, être heureux et avoir
de l'argent, du pouvoir, est presque une
injure. Il y a négation de son
propre pouvoir ainsi que du pouvoir
d'autrui. Le sujet pris dans la structure
perçoit les autres suivant trois
catégories :
- |
les victimes qu'il veut sauver. C'est
un exutoire à sa rage contre le
monde qui fait souffrir les innocents.
Malheureusement, il sera incapable de
redonner du pouvoir à ceux qu'il
sauve car il est lui-même
déconnecté de son propre pouvoir ; |
- |
les gens méchants et ingrats
qu'il veut détruire ; |
- |
les idoles sur lesquelles il projette
ses idéaux mais qu'il
ramènera tôt ou tard dans la
catégorie des bourreaux quand la
mécanique de critique aura repris
le dessus. |
La
réalisation pour la structure
masochiste Afin de pouvoir se libérer de
cette structure il faut retrouver le
contact avec son vrai pouvoir : celui de
l'âme. Il faut effectuer un travail
de guérison des blessures
ancrées dans l'inconscient, et se
libérer ainsi de la colère
et du sens de l'injustice. La
première attitude à changer
est celle de la victime. Pour cela, il
faut pouvoir se reconnaître comme
étant à la source de tout
son processus évolutif. Pour
soutenir quotidiennement le processus de
transformation au niveau conscient, on
pourra :
- |
prendre conscience et
responsabilité de ses propres
réactions émotionnelles ; |
- |
cesser de se plaindre, de
blâmer, de critiquer ; |
- |
dédramatiser et cultiver
l'humour ; |
- |
jouer comme un enfant, avec des
enfants ou des adultes, et rire beaucoup ; |
- |
prendre soin de sa personne
(physiquement et psychologiquement) en
s'offrant un souper aux chandelles, des
massages doux, un film comique de temps
à autres, .. ; |
- |
faire de l'exercice physique pour
libérer l'énergie
bloquée par la colère ; |
- |
cultiver le contentement et la
gratitude en toutes circonstances et
pratiquer la bonne volonté ; |
- |
apprendre à accepter les
autres tels qu'ils sont, aimer la vie,
respirer profondément. |
La
structure masochiste
transformée Compassion et
générosité,
solidité psychologique et physique,
dévouement, courage, respect,
service, don de soi. Grâce à
ces qualités, cette structure, une
fois transformée est une
démonstration de service dans la
joie et le détachement, un exemple
de force et de courage. Elle favorise un
monde d'entraide et de liberté, de
respect et d'amour pour tous.
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