effet analytique
a2
formes suspendues qui semblent s'appuyer sur le vide (par exemple, clefs pendantes)
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 2 entraîné / retenu :
la forme semble entraînée à tomber mais elle est
retenue en l'air. Percevoir une forme qui s'appuie sur le vide nous
déséquilibre, car pour
la percevoir nous répercutons instinctivement dans notre corps
l'information de cet appui sur le vide, ce qui est contraire à
notre expérience
de la stabilité qui n'est habituellement acquise pour notre
corps que lorsqu'il s'appuie fermement sur le sol. Cette perception,
contraire à nos repères de stabilité
habituels, nous déséquilibre donc, c'est-à-dire
qu'elle évacue notre centre d'équilibre de sa place
centrale stable
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
effet d'ensemble / autonomie : les informations qui nous font lire une
forme tombante jouent un rôle complémentaire à
celles qui nous font lire une forme stable, et la combinaison de ces
deux effets autonomes produit l'effet paradoxal
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
ouvert / fermé : la forme semble poursuivre son mouvement et
tomber, mais elle ne le poursuit pas et reste fermement en place
4 - il est noué par le paradoxe clef ça se suit / sans se suivre : idem que pour le paradoxe ouvert / fermé
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de suivre la forme des yeux vers le bas pour
l'accompagner dans la chute que l'on attend, ou bien à l'inverse
choisir de la lire vers le haut pour ressentir comment elle
résiste à la pesanteur |