effet analytique
a6
on
est attiré vers un lieu, tout en ressentant simultanément le
trop grand écart qui nous empêche d'y aller
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 6 homogène / hétérogène : on est à la fois attiré (donc entraîné) et retenu d'aller vers un lieu
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
rassembler / séparer : le lieu que l'on convoite et le lieu où
l'on est sont physiquement séparés, mais, par la pensée,
nous sommes simultanément aux deux endroits. Ces deux endroits sont
donc rassemblés dans notre perception
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
synchronisé / incommensurable : ressentir que l'on est attiré
vers un lieu lointain en y étant par la pensée et ressentir
que l'on est physiquement obligé de rester au lieu où l'on
est sont deux perceptions qui sont sans lien entre elles, qui sont coupées l'une de l'autre
4 - il est noué par le paradoxe clef
continu / coupé : le lieu qui nous attire est en continuité
avec le lieu où l'on est puisqu'on peut le percevoir et s'imaginer
y aller, mais c'est précisément une coupure, un trop grand
écart, qui nous en barre l'accès
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de ressentir notre attirance pour le lieu ou bien
choisir de ressentir l'écart qui nous retient de cette attirance |