effet synthétique
s11
on
est attiré à égalité par une grande quantité
de formes équivalentes qui se font mutuellement concurrence : on est
débordé par le nombre, et parmi elles on ne trouve pas une
forme privilégiée sur laquelle nous pourrions spécialement
fixer notre attention
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 11 même / différent :
on a différentes fois la même forme. En nous entraînant
vers elle, chaque forme nous retient simultanément d'aller vers l'une des autres
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
intérieur / extérieur : la forme globale comprend
à son intérieur de multiples formes autonomes
d'égale force plastique
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
un / multiple : faut-il lire une forme globale traitée de
façon unitaire ou faut-il lire de multiples formes semblables
indépendantes ?
4 - il est noué par le paradoxe clef
regroupement réussi / raté : les différentes formes
semblables restent bien perceptibles en tant que parties séparées
à l'intérieur de la forme d'ensemble unifiée qu'elles
construisent par leur rassemblement
Justification du caractère synthétique de type lecture :
l'effet de concurrence mutuelle implique que nous soyons
simultanément et inséparablement attirés vers
chacune des formes et retenus de la privilégier à cause
de l'attirance qu'exerce chacune des autres. Dans cette expression, domine
l'impression d'être submergés par le grand nombre des
formes semblables et l'impossibilité complète d'opter
pour l'une plutôt que pour l'une des autres, tandis que dans
l'expression a11 ,
ou les formes sont en nombre réduit, domine plutôt la
notion de choix entre quelques formes concurrentes pour lesquelles nous
optons tour à tour
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