effet analytique
a8
représentation
fixe d'une forme en mouvement
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 8 synchronisé / incommensurable :
la fixité de la forme correspond à sa
réalité intrinsèque de représentation
peinte, tandis que le mouvement qu'elle figure correspond à une
réalité véritablement en mouvement, ce qui est
sans aucun rapport, donc incommensurable, avec la nature propre d'une
peinture. Dans la réalité que l'on imagine d'après
la représentation, le mouvement se poursuit, tandis que, du fait
de la fixité intrinsèque à une
représentation, il ne se pousuit pas sur ce que l'on voit réellement
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
continu / coupé : le mouvement représenté, tel du
moins qu'on se l'imagine, se continue, tandis qu'il est coupé
net dans son élan si l'on s'en tient à ce que l'on voit
réellement
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
lié / indépendant : la représentation est
liée, par sa ressemblance, à la forme réelle
qu'elle évoque, mais elle en est autonome par son
caractère fixe qui tranche avec le mouvement prêté
à la réalité qui est évoquée
4 - il est noué par le paradoxe clef
même / différent : la représentation est
différente de la forme qu'elle évoque, puisqu'elle est
totalement fixe tandis que l'autre est en plein mouvement
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de considérer que la forme est mouvement,
puisque c'est un mouvement qui est représenté, ou de considérer
qu'elle est fixe, puisque, effectivement, elle ne bouge pas |