effet analytique
a5
bien
qu'en continuité dans une vue d'ensemble cohérente, certaines
parties sont traitées par grandes surfaces uniformes homogènes
et les autres sont traitées avec des détails complexes renseignant
sur les trois dimensions de l'espace
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 5 ça se suit / sans se suivre :
on ressent que toutes les formes baignent dans le même espace en trois
dimensions, mais on les lit de façons différentes, puisque
certaines se présentent comme de larges surfaces uniformes et vite
lues qui échappent à la lecture détaillée et
en trois dimensions du reste de l'oeuvre
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
homogène / hétérogène : il est lui-même
en cause dans l'appui, ce qui implique que les aspects homogènes et
ceux hétérogènes sont séparés en des
lieux distincts les uns des autres. Ici, l'homogénéité
est réservée aux surfaces traitées en aplat uniforme
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
rassembler / séparer : les surfaces uniformes sont rassemblées
dans la même continuité homogène, tandis que les autres
parties sont séparées en de multiples détails.
4 - il est noué par le paradoxe clef
synchronisé / incommensurable : la lecture d'un espace en trois dimensions
est incommensurable avec celle d'une surface en deux dimensions
nota : par différence avec l'expression a4 ,
ici la partie homogène est immergée dans l'effet
hétérogène qui représente l'aspect dominant
et elle ne constitue pas un pôle à part bien établi
en face de la partie hétérogène
Justification du caractère analytique de type identification :
il n'y a pas de rapport visuel obligé entre les parties qui sont
traitées en grandes surfaces uniformes et celles qui sont traitées de façon plus complexe
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