effet analytique
a15
la disposition nous "coupe le souffle" à cause de son gigantisme
qui est sans rapport avec l'échelle de notre corps, ou à cause de l'audace de sa disposition
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 15 fait / défait :
si l'oeuvre nous apparaît incommensurable avec les
possibilités humaines, cela implique que l'on nie qu'elle puisse
être une oeuvre humaine. Mais, par ailleurs, du fait de sa
régularité ou de son aspect indiscutablement
manufacturé par exemple, nous devons convenir que son aspect est
synchronisé avec l'aspect usuel des ouvrages qui sont
réalisés par des humains
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
relié / détaché : l'oeuvre est reliée par
certaines de ses caractéristiques aux oeuvres que l'on sait
réalisées par des humains, mais elle s'en détache
par son gigantisme ou par l'audace de sa disposition qui la rendent
incompatible avec les capacités humaines telles qu'on les
ressent usuellement
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
le centre / à la périphérie : par un aspect le
caractère humain de l'oeuvre nous semble stablement
assuré, mais son gigantisme ou son audace déstabilisent
cette conviction et nous en font douter
4 - il est noué par le paradoxe clef
entraîné / retenu : nous hésitons entre
l'alternative de considérer que l'oeuvre est une oeuvre humaine
et l'alternative de considérer qu'elle est hors d'échelle
avec ce que peut être une oeuvre humaine
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de se laisser aller à l'impression que la forme
est hors de proportion avec ce que peut être une oeuvre humaine,
ou bien choisir de considérer les aspects par lesquels elle nous
convainc qu'il s'agit bien d'une oeuvre humaine |