effet analytique
a4
1 - une
surface opaque convexe comprend un ou des creux concaves qui ne traversent pas son épaisseur
2 - des tracés se continuent librement, tout en générant une forme close par leurs croisements
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 4 ouvert / fermé :
dans le cas 1, une même surface accomplit simultanément
deux fonctions différentes, celui d'enclore un volume
fermé convexe, et celui d'ouvrir un creux concave dans ce volume. Dans le cas 2,
un même tracé comprend des parties aux caractères
différents, l'une qui participe à une figure
fermée, et les autres dont le trajet reste ouvert en extrémité
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
ça se suit / sans se suivre : dans le cas 1, la surface se
poursuit en continu, mais son sens de courbure ne se poursuit pas
puisqu'il passe de concave à convexe. Dans le cas 2, les
tracés se poursuivent librement lorsqu'on les lit comme ouverts,
et ils ne se poursuivent pas mais tournent en boucle en revenant sur
eux-mêmes lorsqu'on lit le parcours fermé qu'ils proposent
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
homogène / hétérogène : dans le cas 1,
toute l'enveloppe est rassemblée de façon homogène
dans une même surface continue, mais son sens variable de
courbure occasionne une hétérogénéité qui la sépare
en parties que l'on ressent différentes. Dans le cas 1, tout le
tracé est rassemblé de façon homogène dans
un même réseau linéaire continu, mais sa
participation, tantôt à des trajets fermés et
tantôt à des trajets ouverts, génère des
hétérogénéités entre ses diverses parties
4 - il est noué par le paradoxe clef
rassembler / séparer : dans le cas 1, toute l'enveloppe est
rassemblée dans une même surface continue, mais elle est
séparée en parties qui sont convexes et en parties qui
sont concaves. Dans le cas 2, tout le tracé est rassemblé
dans un même réseau linéaire continu, mais il est
séparé en trajets qui sont bouclés sur
eux-mêmes et en trajets qui sont librement ouverts en extrémité
Justification du caractère analytique de type identification dans le cas 1 :
il n'y a pas de relation visuelle obligée entre la partie qu'on
lit comme un creux et la perception de l'opacité de la surface
que l'on peut considérer pour elle-même en dehors de la
partie en creux Justification du caractère analytique de type lecture dans le cas 2 :
il faut choisir de lire la boucle close que forment ensemble les
trajets ou bien choisir de lire la façon dont chacun se poursuit
indépendamment des autres et au-delà de cette boucle commune
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