effet synthétique
s1
1 -
deux registres de formes s'imbriquent. L'un forme un tapis de formes centrées
qui se butent de tous côtés sur les alvéoles laissées par l'autre, qui partout l'enserrent
2 - une forme peut se décomposer en deux parties, respectivement animées
d'une dynamique centrifuge et centripète, qui viennent à la rencontre l'une de l'autre
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 1 le centre / à la périphérie :
une même forme comprend des parties différentes, les unes
s'érigeant comme en expansion depuis le centre, les
autres s'affirmant comme des périphéries ou venues de la périphérie
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
entraîné / retenu : nous hésitons entre
l'alternative de considérer qu'il s'agit d'une seule et
même forme continue, et l'alternative de considérer qu'il
s'agit d'une combinaison de deux formes de types différents (cas 1) ou
aux dynamiques différentes puisque opposées (cas 2)
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
effet d'ensemble / autonomie : les deux groupes de forme jouent des
rôles complémentaires en se complétant de leurs
différences
4 - il est noué par le paradoxe clef
ouvert / fermé : les différentes parties se suivent sur
la même forme, mais elles ont des dynamiques qui ne
se suivent pas (cas 1) ou qui vont même en sens complètement contraires (cas 2)
Justification du caractère synthétique de type identification dans le cas 1 :
c'est parce qu'elles génèrent ensemble une seule et
même trame où elles s'interpénètrent, et
donc se confrontent, que nous sommes amenés à ressentir
les diverses parties comme formant deux registres différents qui
s'affrontent et se contrarient dans notre lecture
Justification du caractère synthétique de type lecture dans le cas 2 :
le principe d'un affrontement équilibré implique que l'on
ne peut pas séparer le fait que les deux composantes
s'affrontent dans une seule et même rencontre et le fait que,
dans cet affrontement, elles jouent des rôles opposés et
donc différents |