Les alternateurs à Haute Fréquence
Pour obtenir des ondes entretenues (Constant Waves -
Il y a une solution simple direz-
Il était donc nécessaire d'imaginer et de tester des machines de conception différente, machines qui seront appelées plus tard Alternateurs à Haute Fréquence.
De nombreux ingénieurs et chercheurs se mirent à l'ouvrage pour inventer et mettre au point ces machines dont la conception était complexe et la réalisation s'avérait délicate (sensibilité vibratoire). On peut citer parmi ceux-
Mais les premiers essais n'aboutirent pas à des résultats vraiment convaincants car la fiabilité mécaniques des prototypes n'était pas satisfaisante et ne permettait pas d'envisager un développement industriel de série.
Il faudra attendre les années 1910 pour voir, aux États-
Sa machine se compose d'un stator feuilleté et d'un rotor massif en acier à haute résistance en forme de disque présentant à la périphérie des encoches remplies de bronze (pour limiter les frottements de l'air -
En France, Josef Béthenod et Marius LATOUR, ingénieurs à la SFR, s'intéressent à la même époque à ce type de machines tournantes.
En coopération avec les Ingénieurs de la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques (SACM -
Cette technologie va rapidement devenir une référence et des machines de différentes puissance vont être fabriquées en de nombreux exemplaires, afin d'équiper des stations
nouvelles en France et dans le monde entier.
La disposition proposée pour le stator de cet alternateur dit à fer tournant, permet d'augmenter le nombre d'encoches et ainsi de produire, un courant de fréquence plus haute que la machine d'Alexanderson, sans augmenter la vitesse de rotation et en limitant la vitesse périphérique à des valeurs de sécurité (150 m/s).