Un épisode très mineur mais dont la beauté plastique me fascine ! On ne se refait pas, je suis un fan du métro et j'adore les aventures qui se passent dans les tunnels.
Les références ne manquent pas dans ce Medusa écrit - encore - par Frank Spotnitz, décidément très prolifique cette saison. On songe entre autres au génial Stalker de Tarkovski, à Relic, à l'épisode 1X19 When Darkness Falls et bien sûr à Robocop pour le métro bostonien.
Il semble que par ailleurs Frank Spotnitz se soit attaché tout particulièrement au personnage de Doggett, puisque c'est encore le "héros" de cet épisode de pure angoisse. Spotnitz dessine peu à peu les contours de Doggett, dont il fait un véritable homme d'action ; et si la psychologie du personnage laisse encore à désirer, c'est peut-être aussi -excusez ma naïveté ou mon indulgence ! - parce que Doggett n'est pas un flic qui se confie facilement. C'est un "dur" à l'ancienne, un type viril qui n'avoue et ne montre pas ses faiblesses (sauf dans un coup de téléphone émouvant à Scully - et encore, en rêve - dans 8X07 Via Negativa).
Les décors somptueux et les costumes futuristes (tenues de combat tout droit tirées du Aliens de James Cameron) font de cette aventure un épisode atypique dans les X-Files, mais le suspense croissant jusqu'à la scène où Doggett évite de justesse le train lancé à pleine vitesse est entretenu avec soin, dans ce quasi huis clos très efficace.
Les effets spéciaux et les maquillages sont horrifiques à souhait, la musique de Mark Snow toujours aussi impeccable, bref le spectateur passe une petite heure de frisson fort réjouissante ! |