POUR STOPPER  TOUTES LES ATTAQUES CONTRE LES TRAVAILLEURS ET LES JEUNES

ASSEZ DES CONCERTATIONS SUR LES PLANS DU GOUVERNEMENT, DES ACTIONS DISLOQUEES

DIRIGEANTS, REALISEZ LE FRONT UNIQUE DES ORGANISATIONS OUVRIERES, CGT, FO, FSU…, PS, PCF

PREPAREZ LA GREVE GENERALE

pour vaincre et chasser le gouvernement Chirac-Raffarin 

LES TRAVAILLEURS DE LA FONCTION PUBLIQUE VIENNENT DE MONTRER LEUR VOLONTE DE COMBATTRE LE GOUVERNEMENT ET SES PLANS

A la SNCF, chez les fonctionnaires, la grève a été bien suivie et les manifestations ont été importantes. Mais les directions syndicales avaient appelé à la grève :

Les postiers le 18 janvier

Les cheminots le 19

Les fonctionnaires le 20

Le cadre disloqué des journées d’action successives, chacun son tour, n’a pas empêché la mobilisation significative, mais il a permis au gouvernement de tranquillement faire voter à l’Assemblée nationale le soir même du 18 janvier la loi qui prépare le démantèlement de la Poste.

Postiers, cheminots, enseignants, et tous les salariés du public et du privé se heurtent au même ennemi. Chaque mouvement, chaque revendication, aboutit à la même question : COMMENT VAINCRE LE GOUVERNEMENT ?

LE GOUVERNEMENT PREPARE DE NOUVELLES mesures

Et la liste n’est pas close .Si l’on ajoute le chômage, le basculement de fractions entières de la population laborieuse dans la pauvreté, y compris comme SDF salariés, une seule conclusion s’impose : assez de ce gouvernement au service du MEDEF et de la bourgeoisie.

comment ce gouvernement peut- il mener impunément ses attaques ?

Le gouvernement craint la mobilisation unie des travailleurs et de leurs organisations contre lui. Il manœuvre :

Comme pour les retraites, comme pour la Sécurité sociale, comme pour préparer la loi d’orientation sur l’Ecole, comme à chaque fois pour faire passer ses plans, le gouvernement invite les organisations syndicales au " dialogue social ", à la concertation, au " diagnostic partagé ", au " constat partagé ", etc… La ficelle est un peu grosse, mais c’est toujours la même ficelle et au bout, toujours le même nœud coulant.

Au nom d’une " autre réforme ", d’une " bonne réforme ", d’une réforme " ambitieuse ", des " moyens pour la réforme " etc, toutes les directions des organisations syndicales participent sans discontinuer à toutes les discussions et concertations organisées par le gouvernement. Avec toujours le même résultat : au bout du compte, ses plans s’appliquent, puisqu'ils ont été " négociés " ! Les dirigeants syndicaux doivent rompre avec cette politique de " participation ".

En mai-juin 2003, une puissante mobilisation contre sa politique réactionnaire a posé la question d’en finir avec ce gouvernement. Les dirigeants syndicaux refusèrent d’appeler à la grève générale et à manifester en masse à l’Assemblée nationale contre la majorité UMP. La mobilisation fut défaite et la loi Fillon votée en juillet.

En mars 2004, un raz de marée électoral a chassé l’UMP et l’UDF de la quasi-totalité des régions et défait tous les ministres candidats, venant battre les marches du gouvernement devenu minoritaire dans le pays. Mais face à l’exigence : dehors Chirac ! le PS et le PCF ont assuré celui-ci de leur soutien en renvoyant à 2007 l’éventualité d’un autre gouvernement.

Sans ces appuis des dirigeants syndicaux, du PS et du PCF, Chirac-Raffarin et leur majorité, affaiblis par des divisions récurrentes, seraient incapables de résister au combat des travailleurs et des jeunes.

C’est pourquoi d’ailleurs Chirac manœuvre en organisant le référendum sur la constitution européenne avant l’été, espérant construire autour de lui, pour le oui, selon Raffarin, une majorité "arc-en-ciel" qui lui donne une sorte de plébiscite électoral après sa défaite de 2004.

aujourd’hui, quelle situation, quelles perspectives ?

Le 5 février, tous les salariés sont appelés à une " journée d’action " et des manifestations décentralisées. La direction de FO parle d’initiatives à " géométrie variable ", celle de la CGT indique que le 5 février " sera pour l’ensemble des salariés une nouvelle étape qui doit permettre d’élargir les mobilisations pour peser sur les choix gouvernementaux et faire entendre la voix de la raison "

Peser sur les choix gouvernementaux ? MAIS IL N’Y A RIEN A NEGOCIER DES PLANS DE CHIRAC ET RAFFARIN !

Faire entendre la voix de la raison ? A qui ? A Chirac et Raffarin ? Qui peut croire cela une seule seconde !

Ce que montre la mobilisation des fonctionnaires, celle des contrôleurs de train après l’agression d’une des leurs, celle des enseignants et lycéens contre la loi Fillon, c’est la recherche de tous les salariés : ouvrir la voie à un mouvement général, TOUS ENSEMBLE, qui pose la question de la grève générale, seule capable d’en finir avec ce gouvernement.

Que pèseraient Chirac et Raffarin face à un appel uni de toutes les organisations syndicales à un tel mouvement pour mettre un terme à tous leurs plans, pour les chasser ? Voilà la perspective qu’il faut imposer à nos directions syndicales, et pour laquelle il faut s’organiser.

Ce qu’il faut exiger des directions c’est :

ROMPEZ AVEC LE GOUVERNEMENT !

ORGANISEZ LE COMBAT POUR CHASSER CHIRAC RAFFARIN, PREPAREZ LA GREVE GENERALE !

FRONT UNIQUE POUR LA DEFENSE DES TRAVAILLEURS ET DES JEUNES,

POUR UN GOUVERNEMENT DES ORGANISATIONS OUVRIERES UNIES.

Cela exige qu’au lieu de s’aligner sur la discussion des projets du gouvernement, elles préparent et mènent le combat sur la base de la défense des intérêts de la classe ouvrière, vers :

En bref, un programme qui, s’appuyant sur la mobilisation ouvrière, n’hésite pas à s’attaquer aux bases du système d’exploitation et de profit.

 

quel gouvernement ?

Mais il faut poser la question concrètement : quel gouvernement peut réaliser un tel programme ?

Certainement pas un gouvernement présidé par Chirac.

Seul un gouvernement des organisations ouvrières unies, sans ministre bourgeois, appuyé sur la mobilisation des travailleurs et des jeunes et contrôlé par elle, peut aller dans le sens de sa réalisation. C’est vers un tel gouvernement qu’il faut mener le combat.

Seule la puissance des travailleurs peut imposer un tel gouvernement et exiger de lui qu’il satisfasse les revendications et s’attaque au capitalisme.

Mais aucune illusion n’est permise : les dirigeants des syndicats et partis qui se réclament de la classe ouvrière ne s’engageront pas d’eux-mêmes dans cette voie. Pour y parvenir et submerger les barrages qu’ils mettent en place, il est nécessaire de construire une nouvelle formation politique qui trace la voie du programme socialiste, un véritable Parti Ouvrier Révolutionnaire.

C’est dans ce sens que nous combattons et que nous vous appelons à combattre.