Le désir, la passion
L'attirance, la déraison
L'envie, l'espérance
Les sentiments, la dépendance
L'état de manque, le besoin
La solitude, être loin
Tous ces mots, à contresens.
Pourquoi faut-il toujours que je pense ?
Ne pas me laisser guider par mes instincts.
Tout est emmêlé tout, est indistinct.
Ma seule certitude,
C'est que loin de toi, je titube.
D'avoir été trop ivre de bonheur en ta présence,
Ne me fait que plus remarquer ton absence.
J'en arrive à compter les jours qui me séparent de toi.
A faire des calculs, à espérer que tu seras là.
A réprimer mes sentiments, me faire une raison.
Je ne veux pas que les autres brisent ma passion.
Je suis tiraillé entre deux envies opposées,
Je veux que tu sache mais je veux rester caché.
Si seulement tu pouvais me voir !
Alors peut être qu'enfin je pourrais y croire.
Mais à tes yeux je ne suis qu'un copain de plus,
Une connaissance, croisée de temps en temps, sans plus.
Et pourtant, moi, je te vois telle une déesse.
Si belle, si forte, l'avenir plein de promesses.
Il n'y a vraiment que dans mes rêves que mes vœux sont exaucés.
Dans le monde réel, vraiment, tout est si compliqué.
Comment te dire tout ce que je ressens pour toi ?
Sans passer pour un fou, un imbécile, un bêta.
J'ai envie de te faire la cour comme à l'époque antique,
Je sais c'est dépassé, mais que veux-tu je suis romantique.
Un tête-à-tête éternel,
A la lueur des chandelles.
Ta personnalité est si belle,
Qu'elle en éclipse même le ciel.
Quand je plonge dans ton regard,
J'en ressort complètement hagard.
Perdu, d'avoir vu tant de beauté
Déboussolé, d'avoir pu t'approcher.
Il émane de toi une telle chaleur,
Une si grande aura de bonheur
Il y a dans tes gestes tant de promesses incertaines
Après lesquelles je courre à perdre haleine.
Toutes ces joies éphémères
Que ta présence génère.
Tous ces mots, que j'espère, tu me diras un jour.
Tout cela ne fait qu'une chose, renforcer mon amour.

Frédélrick

Déclaration
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