Qu'ils étaient beaux ces jours où,
insouciants, nous caressions l'hypothèse d'un avenir ensemble. Je laissais
glisser ma main le long de tes cheveux et je l'arrêtais sur tes hanches.
Alors je me noyais dans tes yeux et mes lèvres s'échouaient
contre les tiennes.
Insouciance de la jeunesse ! Révolus, les sentiments ! Tu es heureuse avec lui, maintenant - et il y a de quoi. Beau mec, vingt-quatre balais, à peine un de moins que toi. Il a l'air de savoir ce qu'il veut et puis il est sûr de lui ; ça te change et ça me fait plaisir.
Vraiment, n'ai crainte
pour moi, bel ange. Je suis un peu comme toi, aussi. Quand je te vois, je
ne me noie plus dans tes yeux ; j'ai réussi à l'accepter. Ce
n'était pas facile, mais j'ai réussi. Tu n'es plus qu'une amie.
C'est juste une fois que tu es partie, en fait, que je me noie dans mes larmes.
Frédélrick
Avec la prose de DREK\