menu > choisir un cabinet de conseil

 

 

Aujourd'hui, les cabinets de conseil sont l'objet de moults critiques, sans doute exacerbées par un contexte économique où le triptique rapidité-efficacité-survie renforce les attentes des entreprises.

Ainsi, en s'inspirant du numéro de novembre du magazine L'entreprise, on peut dégager 9 items.

Ils ne sont pas la garantie d'un succès à coup sûr mais constitue des garde-fous non négligeables.

1. la nécessité d'établir un cahier des charges

le cahier des charges détermine les éléments suivants:

>la situation de votre entreprise

>vos objectifs en ce qui concerne la mission où le consultant devrait intervenir

>la méthode que envisagez de suivre

>les résultats que vous voulez atteindre

>votre deadline c'est à dire votre échéance temporelle

 

Il se peut que vous manquiez d'expérience pour finaliser dans la totalité ce cahier des charges alors n'hésitez pas à le terminer avec le consultant (cela peut être l'amorce d'un travail constructif!)

2. Une réputation cela se vérifie

Autrement dit le bouche à oreille, cela peut être intéressant mais il est nécessaire qu'en tant que client potentiel vous rencontriez le consultant.

Le choix du bon consultant est primordiale et les compétences nécessaires à la réussite de votre projet ne sont peut être pas celles du consultant qui vous a été recommandé.

3. Utilisez des centres ressources pour vous aider

Des organisations comme Grand delta conseil ou Syntec conseil en management peuvent vous fournir des renseignements précieux.

4. Quelles références

On peut citer deux références qui permettent de s'y retrouver dans la jungle des cabinets de conseils hexagonaux.

>L'OPQCM: l'office professionnel de qualification des conseils en management qui délivre un label de qualité.

>Syntec: ne délivre pas de label mais représente un gage de qualité pour les cabinets affiliés.

A contrario, les cabinets non référencés ne sont pas tous de mauvais cabinets. Pour preuve le BCG et Mc Kinsey n'y figurent pas.

5. Demandez les références des consultants

Il est nécessaire de se faire communiquer les CV de tous les consultants qui travailleront sur votre projet et de déterminez quelles pourraient être les modifications de cette équipe.

Ceci pour se prémunir de mauvaises surprises se répercutant sur la qualité de la prestation.

6. Un bon feeling

Comme il n'est pas interdit de travailler avec plaisir, il est nécessaire de porter son choix vers un consultant avec qui "le courant passe".

Car après tout vous serez amené à travailler de concert avec lui sur un projet souvent ambitieux.

Ici tout est question de sensations et de préférences.

Certains préfèrent travailler avec de gros cabinets "car il y des spécialistes et en nombre" d'autres ne jurent que pour des petits cabinets car "les prestations sont personnalisées"

Tout en relatif.

Dans tout les cas, il ne faut pas négliger les ressources potentielles que détient le cabinet ou le consultant.

7. La nécessité d'une lettre de mission contractuelle

La lettre de mission contractuelle doit être discutée avec le consultant et doit comporter les points suivants:

>les objectifs

>La méthodologie

>les modalités techniques de l'intervention

>le planning et les rapports d'étapes

>le budget et le mode de règlement

>les éventuelles sous-traitances

>les modalités d'interruption ou de rupture de la mission.

>les clauses de confidentialités et d'exclusivités

Cette lettre servira si il y a contentieux juridique.

8. Diminuez le coût d'intervention

Déterminez quel type de consultant est nécessaire à votre projet.

De plus certains fonds régionaux peuvent vous permettre de financer, sous certaines conditions, votre action.

9. La gestion de la mission

Autrement dit il faut savoir piloter la mission et y mettre fin.

Une mission de conseil fonctionne principalement sur la base de la coproduction entre les acteurs internes de l'entreprise et le ou les consultants.

De plus, il faut savoir déterminer quand  les objectifs sont atteints et ainsi clôturer la mission de conseil.