De Viveiro à Brest, marina du Château (toutes les photos)

Du dimanche 19 au lundi 21 juillet (de Viveiro à Gijon)

Dimanche, pour bouger un peu, et les vents étant prévus à l'ouest, nous décidons de partir de Viveiro pour rallier Gijon distant d'une centaine de milles vers l'est.

Nous partons donc en début d'après-midi (15h30) et nous trouvons comme prévu le fort vent d'ouest-nord-ouest (force 5-6) une fois sortis de la ria. Comme le soleil est de la partie, la journée est très agréable et nous faisons une route quasiment directe vers le cabo Penas distant de 72 milles de la sortie de la ria de Viveiro. Le vent faiblit tout au long de la route, et nous arrivons à Gijon à 11h30 lundi, avec très peu de vent et sous un grand soleil !

L'après-midi, après un repos bien mérité, nous ne résistons pas à un tour à la plage San Lorenzo où il y a foule !

Du mardi 22 au mercredi 23 juillet (à Gijon)

Mardi, soleil et chaleur sont là (Ce n'est tout de même pas la canicule !). Après quelques courses le matin, nous faisons une grande balade sur le paseo qui mène de Gijon à la plage de Estaño soit 11 km d'un chemin entièrement aménagé (les espagnols peuvent nous donner des leçons sur ce point ...). Nous n'en ferons que 8 km, soit environ 17 km (aller-retour) dans notre après-midi. Nous nous arrêtons au Parque de la Providencia pour pique-niquer bien protégés du fort vent d'est en nous mettant à l'abri derrière un bouquet d'arbres.

Nous nous arrêtons au retour à l'est de la plage de San Lorenzo, bondée de monde, et Marie-Claire se baigne.

A noter que le matin, un concurrent de la course des Sables d'Olonne aux Açores, Ian Lipinsky sur Entreprise(s) Innovante(s), est venu amarrer son 6,50m à côté de nous pour cause d'avarie de barre. Il bricole toute la journée, un peu avec l'aide de tout le monde puis avec un "pro" venu des Sables. Il repart le lendemain vers 6h00 sans faire de bruit !

Mercredi, la météo nous confirme la possibilité de départ demain jeudi avec un vent nous permettant d'atteindre les côtes vendéennes sans tirer de bords ... Nous faisons donc des courses en conséquence pour "tenir" jusqu'à dimanche soir si un retournement de situation météo nous permettait d'arriver directement en Bretagne !

Comme il fait beau et chaud, le vent d'est ayant molli un petit peu, nous allons à la plage l'après-midi, pas celle habituelle de San Lorenzo, mais celle du port, la playa de Poniente qui est également très grande avec beaucoup de monde. Bain pour nous deux dans une eau fort agréable ...

Le soir, le dernier à Gijon pour cette année, nous allons au resto la Sidreria El Veleru dans la vieille ville où les très bons chipirones et pulpos sont cuisinés de manière originale.

Du jeudi 24 au samedi 26 juillet (de Gijon à l'île d'Yeu/Port-Joinville)

Dès 8 heures jeudi matin, nous sommes au ponton à carburant pour le plein de gasoil justifié par le faible vent annoncé pour la traversée.

Ce fut une traversée calme, avec beaucoup de moteur (46% du temps) faute de vent et aussi parce que ne voulons pas rallonger la distance en tirant des bords.  Elle ne fut même pas dérangée par un thon qui aurait voulu mordre aux deux lignes que nous avons désespérément tirées derrière nous.

Samedi, nous atterrons en fin de compte sur l'île d'Yeu, à Port-Joinville, en milieu d'après-midi, où l'on nous donne une bonne place au ponton, au pied de la capitainerie.

Pas de chance pour l'amélioration de nos communications : le wifi de la capitainerie (qui est celui du département de la Vendée) n'est accessible qu'avec un code envoyé par sms et comme nous n'avons plus de portable, nous ne pouvons pas avoir de wifi à bord dans un premier temps.

La sortie en "ville" nous fait brutalement retomber dans le tohu-bohu des vacanciers français (que nous sommes d'ailleurs ...), après avoir connu la quiétude des petits ports espagnols. Nous achetons crevettes et crabe à la belle poissonnerie Hellequin pour fêter notre retour en France.

Du dimanche 27 au lundi 28 juillet (de Port-Joinville à Lorient/Kernevel)

Dimanche, après consultation de la météo, nous décidons de fuir la "foire" de Yeu en milieu d'après-midi pour nous diriger vers Lorient (estimation de 18 heures de route). Nous faisons quelques courses le matin et essayons en vain de trouver une cabine téléphonique à pièces en état de marche ...

Alors que nous marchons au moteur depuis le début, ce qui était prévu car le vent est contraire, la force de celui-ci et l'état de la mer nous font changer de destination en faveur de Port-Haliguen plus proche et moins sujet aux courants. La nuit est assez pénible avec en particulier une séquence d e fort vent (19 noeuds) faisant tomber notre vitesse à moins de 2 noeuds. En fin de nuit, alors que les conditions sont meilleures et que nous sommes à proximité de La Teignouse, nous ne résistons pas à l'envie d'aller à Lorient. Nous prenons le passage avec un courant favorable. Nous y arrivons à Lorient vers 12h30 avant que le vent fort ne se lève à nouveau.

L'après-midi, nous contactons Anne qui passe ses vacances avec Charles et les enfants à Moëlan. Et ce n'est pas facile de trouver aujourd'hui une cabine publique avec un téléphone en état de marche (je rappelle que nous n'avons toujours pas de téléphone ...) Il faut faire 2km jusqu'au bourg de Larmor plage. Heureusement que le port prête des vélos !