L’école s’est ouverte dès le mois de janvier et à la première rentrée scolaire ,il y avait en plus de la maternelle(mixte),trois classes dans l’école des garçons et trois classes dans celle des filles .Les
élèves portaient une blouse .Il y avait des maîtresses dans l’école de garçon mais pas de maître dans l’autre .A cette époque , le maître était très respecté par les élèves et les parents .Il ne pouvait pas se
laisser déborder par sa cinquantaine d’élèves.
Madame Jarnoux : Je pense que j’était sévère mais les élèves ne tremblaient pas devant moi.
Comment était l’école ? Qu’y avait –il ?
Les classes étaient les même , mais il n’y avait ni BCD , n’y salle audio visuelle.
Nous n’avions d’argent que pour les fournitures scolaires .
J’avais quelque livres au fond de la classe qui n’avait que peu de place disponible.
Monsieur Mazé :Il y a eu jusqu’à 3cantines (et deux service)
car presque tout les maître mangeaient à l’école .Pendant quelques années ,des classes préfabriquées ont du être ajoutées pour accueillir d’autre élèves.
Faisiez- vous des sorties ?
Madame Jarnoux : Non , très peu. Nous sommes aller à la piscine lorsque celle de a été ouverte .Sinon , nous faisons une sortie en fin d’année au concert.
Monsieur Mazé : A cette époque , il
existait un petit cinéma de quartier au début de la route de Paris(avenue Pasteur).Toute l’école y allait pour la sortie annuelle .Nous n’avions pas de temps pour d’autre sortie ; de plus les classes étaient trop
chargées.
L’emploi du temps était – il le même que le notre ?
Monsieur Mazé : Non , la journée commençait à 8h45 et se terminait à 18h15 (après l’étude pour tous).Le jour de repos était le jeudi et
nous avions classe jusqu’au samedi soir. De quel matériel disposiez-vous ?
Madame Jarnoux : Chaque élève avait un porte-plume et un encrier. Les stylo-billes sont arrivés bien plus tard. On
fabriquait nous-même notre encre en mettant de l’encre en poudre et de l’eau dans une bouteille. Ça a été pour l’école presque aussi important que l’invention de l’automobile.
Monsieur Mazé : Le
porte-plume était un outil qui pouvait être dangereux. Les élèves avaient des pupitres en bois ausquel les bancs étaient attachés. Ces anciennes tables étaient reliées par 2ou3.
Madame Jarnoux :
Avec le nombre d’élèves, il était alors presque impossible de se déplacer. Il y avait donc très peu de meubles dans la classe en dehors du tableau de bois (mobile).