Martine Conquéret, créatrice de la pièce et metteur
en scène, entourée d’une partie des acteurs et techniciens,
Nicolas Larroquet, Simone Cazaux, Evelyne de Barbeyrac, Louise-Océane,
Victor, Laura et Célia. C.C-E
A l’initiative de l’abbé François de Mesmay, un
atelier théâtre a débuté ses activités
depuis un an et demi, grâce aux multiples compétences et à la
disponibilité de l’enthousiaste Martine Conquéret. Sa
dernière création, intitulée « Sourire de Dieu,
sourire de Pâques », a obtenu un franc succès lors de
sa présentation à Arcangues le jour du Vendredi Saint cette
année. Elle sera de nouveau jouée le 7 juillet à 21h30 à l’église
St-Joseph des Falaises de Bidart. « Cette pièce a été conçue
en m’inspirant d’un dessin animé, Bernadette, la messagère
de Lourdes. La mise en scène étonne, car elle mêle le
jeu des acteurs, deux adultes et cinq enfants, qui parlent, chantent et dansent, à des
effets sonores, avec des voix off, visuels, avec la projection de plusieurs
diaporamas, et lumineux, qui nécessitent que la nuit soit tombée.
Le théâtre exacerbe les émotions qui sont perceptibles à tout âge,
chacun peut y trouver son compte, c’est un spectacle familial » explique
Martine Conquéret. « J’espère que des adolescents
et jeunes adultes viendront renforcer l’effectif de la troupe qui répète
actuellement chaque mardi soir au presbytère. Je dispense une formation
très complète, à l’américaine, en associant
tous les arts, que ce soit la danse, le chant, les arts manuels, pour les
décors et les costumes, l’art théâtral bien sûr,
mais aussi la création littéraire ou musicale. Pour ce spectacle,
il a fallu en outre l’apport de nombreuses compétences techniques,
y compris celle d’une gestion rigoureuse. Par exemple, Nicolas Larroquet,
jeune organiste autodidacte, a passé des heures à l’élaboration
des diaporamas. Lorsqu’on monte un pareil projet, chaque participant
doit être polyvalent » relate-t-elle. Martine Conquéret
montre l’exemple. Elle a commencé, toute jeune, par le chant,
la comédie, l’écriture de chansons, la danse, baignant
jusqu’à l’âge de 20 ans dans la musique classique.
Elle a appris les claquettes, pris des cours de comédie musicale, écrit
un mémoire intitulé « L’ombre de la lumière » à la
suite de stages dans plusieurs théâtres et opéras, où elle
observait beaucoup à la régie, les costumes, la confection
des contrats. Titulaire de deux diplômes universitaires dans le secrétariat
et le commerce, elle a la faculté rare d’avoir la tête
dans l’imaginaire et les deux pieds bien ancrés sur terre.
Cathy Constant-Elissagaray
Cathy Constant-Elissagaray, correspondante locale au journal Sud-Ouest pour les villages de Bassussarry et d'Arcangues
Article paru en page de Bidart le 7 juillet 2009 : "Théâtre et débrouille"